Matthew Strazel : « Une bonne manière de finir 2025 » (à la maison)

Matthew Strazel a livré un match solide face au Real Madrid ce vendredi soir
Matthew Strazel (1,82 m, 23 ans) a parfaitement conclu l’année civile de l’AS Monaco en EuroLeague. Ce vendredi 26 décembre, lors de la victoire monégasque contre le Real Madrid (100-95), l’international français a compilé 12 points, 4 passes décisives, 2 interceptions et 6 fautes provoquées en seulement 20 minutes, pour une évaluation de 18. Une performance majeure, avant d’enchaîner le All-Star Game LNB puis un déplacement crucial à Barcelone.
Un match de très haut niveau pour finir l’année à domicile
Face au Real Madrid, l’AS Monaco savait qu’elle allait être testée jusqu’au bout. Le scénario a tenu toutes ses promesses, avec un match serré et un dernier quart-temps de très haute intensité. Pour Matthew Strazel, la clé a été la capacité collective à rester lucide lorsque le Real a accéléré : « Je pense qu’on a vu de bonnes équipes de basket. Ça manquait un peu de défense de notre côté, du leur aussi. Mais l’important, c’est qu’on a réussi à rester concentrés, à rester intelligents dans les moments où ils ont fait leur run. » Une maîtrise qui a fini par payer, puisque le meneur savoure « une bonne manière de finir 2025 à la maison », avec l’espoir « que 2026 soit encore meilleur ».
Un rôle parfaitement assumé en sortie de banc
Dans la rotation monégasque, Strazel continue d’apporter exactement ce que l’on attend de lui. Son impact immédiat, notamment en termes d’intensité et de justesse offensive, est pleinement assumé par le joueur, qui rappelle que « c’est [sa] mission en sortie de banc de mettre de l’intensité et de jouer libéré en attaque ». Reconnaissant du cadre mis en place, il souligne « merci à mes coéquipiers et à mon coach de me mettre en confiance comme ça ». Une confiance qui se traduit par des minutes de plus en plus productives en EuroLeague.
Face à Campazzo, une bataille de tous les instants
Opposé à un Facundo Campazzo incandescent, auteur de 28 points (dont 14 dans les 100 dernières secondes) et 41 d’évaluation, Strazel a dû livrer un combat de chaque instant. Malgré la ligne de statistiques impressionnante de l’Argentin, le Français estime avoir répondu présent dans les moments décisifs : « C’est marrant parce que j’ai l’impression d’avoir fait un super taff sur lui mais il finit à 28 points, donc c’est compliqué de juger. Mais dans les moments où il fallait, j’ai réussi à faire les stops au bon moment. » Un apport défensif déterminant, renforcé par l’atmosphère de Gaston-Médecin, puisque « le public nous a aidé » pour aller chercher cette victoire de prestige.
Le regard tourné vers la suite, sans se disperser
Interrogé sur son duel avec Théo Maledon, ancien coéquipier à l’ASVEL et en équipe de France, Strazel a tenu à rester fidèle à sa ligne de conduite. Loin de toute rivalité personnelle, il explique « ne pas faire trop attention à ça », préférant souhaiter à son vis-à-vis « de réussir là où il est ». Chacun trace sa route, avec l’idée que « s’on se retrouve en playoffs ou plus haut, ça sera très bien ».
Avant d’en arriver là, le programme est dense : le All-Star Game LNB ce dimanche, puis un déplacement mardi à Barcelone, juste devant Monaco au classement d’EuroLeague (12 victoires contre 11 pour la Roca Team). Une fin d’année pleine de relief pour un Matthew Strazel plus que jamais installé dans sa saison référence.
























Commentaires