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Monaco relancé, Strazel retrouvé : « J’ai essayé de simplifier les choses »

Betclic ELITE - Vainqueur des matchs 3 et 4 face au Paris Basketball, l’AS Monaco revient à égalité dans la finale de Betclic ELITE. Matthew Strazel (20 points) a été décisif dans l’acte IV (80-74), tandis que le plan small-ball mis en place a freiné T.J. Shorts et Nadir Hifi. Place à un match 5 décisif ce mardi.
Monaco relancé, Strazel retrouvé : « J’ai essayé de simplifier les choses »

Matthew Strazel a marqué 16 points en deuxième mi-temps lors du match 4

Crédit photo : Miko Missana

Matthew Strazel a pris chaud, la Roca Team a haussé le ton et Paris devra trembler jusqu’au bout. En s’imposant une deuxième fois consécutive à domicile (80-74), l’AS Monaco a égalisé à 2-2 dans la finale des playoffs de Betclic ELITE. Porté par son cinq small-ball et une défense agressive sur T.J. Shorts et Nadir Hifi (7/25 aux tirs cumulés), le champion en titre a su hausser sa ‘physicalité’ et son intensité, à l’image d’un Strazel décisif et d’un collectif combatif. L’acte V, ce mardi à Paris, s’annonce explosif.

Monaco égalise, Strazel assume

Après une première mi-temps discrète (4 points), Matthew Strazel est sorti de son trou après une finale relativement difficile jusqu’ici. L’ancien meneur de l’ASVEL termine avec 20 points et un impact crucial dans la victoire monégasque. « On a essayé de mettre Elie (Okobo) avec la balle et lui pour élargir le jeu (spacing) pour qu’ils n’aident pas. Il a trouvé de bons tirs, et il est un très bon tireur à 3-points avec une très haut pourcentage. Donc on essaie de le mettre sur le côté faible (de la défense) pour avoir des options », a expliqué son coach Vassilis Spanoulis en conférence de presse. Un choix payant puisque l’international français a pu retrouver son impact. Il est revenu sur son début de finale difficile :

« Je pense que Paris faisait un bon taf défensivement sur moi, à me forcer à donner la balle sur short roll ou à faire des passes-passes. Du coup, ils ont réussi à me mettre un peu dans le doute, à hésiter, à ne pas savoir quand jouer, quand jouer pour les autres. Mais j’ai essayé de simplifier les choses aujourd’hui, de jouer sur mes qualités. Et je savais qu’il suffisait d’un tir qui rentre pour me donner un peu de confiance. C’est comme ça que je marche. Aujourd’hui ça m’a souri un peu plus que sur les trois premiers (matches). »

La contribution de Strazel était d’autant plus nécessaire que Mike James a été mis à l’écart pour ces playoffs, ce qui le propulse comme le meneur n°1.

« Beaucoup de gens étaient dubitatifs, même de notre côté, à Monaco. Après, c’est normal parce que toute l’année, tu te reposes sur un cadre qui est un joueur exceptionnel et pendant les playoffs, il n’est pas là. Donc, moi, nous, c’est pour ça qu’on bosse toute l’année, pour que quand il y ait des opportunités, on puisse les saisir. On a réussi à bien le faire contre l’ASVEL. Là, sur ces finales, on aura oublié les deux premiers, trois premiers matchs. Comme j’ai dit, tout ce qu’il faut c’est être prêt à saisir les opportunités et remporter cette série coûte que coûte, peu importe s’il y a la manière ou pas. »

L’enfant de Marne-la-Vallée ne s’emballe cependant pas après ces deux victoires. « Certes, c’est bien d’avoir gagné ces deux derniers matchs, mais ça ne sert à rien si on perd le cinquième ».

Une défense retrouvée, une intensité assumée

Par ailleurs, le quadruple champion de France n’a pas hésité à pointer l’évolution tactique de Monaco : le passage en small-ball dès la deuxième mi-temps du match 3 a changé la dynamique.

« On n’a pas assez attaqué leurs mauvais défenseurs si je puis dire sur les deux premiers matches. Le but c’est de mettre des menaces partout sur le terrain pour pouvoir attaquer les joueurs qui nous font mal en face. Il ne faut pas qu’ils jouent que d’un côté (du terrain), qu’ils ne fassent qu’attaquer. C’est ce qui s’est passé sur les deux premiers matches Je fais référence à Nadir (Hifi) et T.J. (Shorts). C’est ceux qui nous font mal en attaque mais de l’autre côté (du terrain) il faut qu’on les fasse défendre pour qu’ils manquent de lucidité ensuite sur la fin de match offensivement. On sait que ce sont des grands joueurs, on sait qu’ils vont réagir. On sait qu’ils vont être peut-être un peu plus précis, un peu plus efficaces. Donc, ça va être à nous de partir sur les mêmes bases, de les toucher, de leur donner rien de facile, qu’ils ne soient pas à l’aise et qu’ils continuent à scorer au-dessus des 10-15 points, mais avec des mauvais pourcentages. »

Monaco a limité Paris à 74 points, un chiffre décisif selon Strazel : « Dès qu’ils passent les 84-85 points, ça devient compliqué pour nous. Là, on a su les contenir ». Le collectif monégasque a été au diapason, notamment Terry Tarpey, encore très précieux (7 points et 10 rebonds en 20 minutes). Alpha Diallo, malgré quatre fautes précoces, a signé un dernier quart-temps intense des deux côtés du terrain.

Vassilis Spanoulis, coach de la Roca Team, s’est montré satisfait : « Je pense que dans les deux matchs, nous avons joué avec un sens de l’urgence pour survivre. Nous avions une bonne mentalité, une bonne énergie, un grand caractère », apprécie le technicien grec, cependant frustré par la sortie sur blessure de Mam’ Jaiteh, alors qu’il doit déjà faire sans Mike James ni Daniel Theis.

Un match 5 pour la gloire

Monaco a désormais une opportunité de conclure cette remontée par un back-to-back. Mais Strazel ne s’emballe pas : « Ne pas être trop haut quand on gagne, ni trop bas quand on perd. Il faut rester mentalement sur terre ». Le match 5 se jouera mardi à l’Adidas Arena. Pour Paris comme pour Monaco, une seule option : gagner.

A Monaco

Image Gabriel Pantel-Jouve
Gabriel Pantel-Jouve est le fondateur et rédacteur en chef de BeBasket, qu’il anime depuis 2010 (sous le nom de Catch & Shoot). Passé par l’Ecole Publique de Journaliste de Tours, puis deux universités en Amérique du Nord, il a pu développer son expertise sur le basket français, de la Ligue Nationale aux divisions amateurs, durant ces 20 dernières années. En parallèle, il est aussi engagé dans le développement de clubs du côté de Montpellier.
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