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« Je vais bien dormir » : malgré une 9e défaite de suite, les Spurs de Victor Wembanyama gardent le sourire

Battus pour la neuvième fois de suite, cette fois par les Los Angeles Clippers (124-99) ce lundi, les San Antonio Spurs n'y arrivent plus. Mais le discours se veut positif, encourageant. Bien plus que la réalité du terrain. Victor Wembanyama (9 points, 3 rebonds et 4 passes) a connu une soirée difficile et ne s'est pas présenté en conférence de presse pour la première fois de la saison.
« Je vais bien dormir » : malgré une 9e défaite de suite, les Spurs de Victor Wembanyama gardent le sourire
Crédit photo : Théo Quintard

Alors qu’une quinzaine de journalistes l’attendaient, Jordan Howenstine, l’un des cinq attachés de presse des Spurs, a mis fait à tout suspense. Pas de Victor Wembanyama ce lundi soir en conférence de presse. « Une décision des Spurs », précise l’Américain, qui suit Wemby à la trace, à l’entraînement comme lors des matchs.

Depuis le coup d’envoi de la saison, Wemby enchaînait les rendez-vous médiatiques et débriefait systématiquement les rencontres devant la presse mais après cette neuvième défaite en quatorze matchs, ce lundi soir face aux Clippers (124-99), il en était autrement… A-t-il été touché moralement par cette débâcle ? Comment l’a-t-il vécue ? Tout un tas de questions qui resteront en suspens avant de retrouver ces mêmes Clippers, mercredi soir. « Même avant d’être drafté, j’avais conscience qu’il y aurait tout le temps des difficultés. Mais l’important, c’est la manière de les aborder », disait le Français de 19 ans contre Memphis, samedi soir.

Après ce match difficile, les Spurs semblent face à un mur. En l’état, ils ne peuvent guère espérer mieux que leur bonnet d’âne et leur dernière place à l’Ouest. Intéressant contre les Clippers (17 points, 5 rebonds), Cedi Osman appelait à une « réaction » après avoir perdu le duel des mal classés contre les Grizzlies, ce week-end. Sauf qu’il n’y a guère eu d’étincelle… Les défaites s’accumulent, le public commence à siffler son équipe et la salle était en train de se vider dès le début du 4e quart-temps. Bref, la hype autour de Victor Wembanyama et l’enthousiasme qui régnait dans la salle comme en ville semblent avoir tout d’un coup disparu. 

Un discours optimiste plus qu’alarmiste

Au moment de revenir sur la rencontre, Keldon Johnson s’est même permis une petite blague. Davantage amusé par le micro et son écho qu’attristé par la situation. « Face à une équipe incroyable des Clippers, on a mieux joué, il faut garder cette énergie », glisse-t-il entre deux sourires.

Comme lui, Tre Jones et Gregg Popovich ont insisté sur les progrès des Spurs, battus de seulement 25 points après avoir le – 40 du début de saison en Californie. Morceaux choisis : « Personne n’aime perdre mais je suis satisfait de ce qu’on a montré, de notre compétitivité et de notre exécution », assure l’ancien sélectionneur de Team USA, affirmant qu’il va « bien dormir ». Ont-ils conscience du spectacle proposé, se voilent-ils la face ? Chacun se fera sa propre opinion.

Car en tout état de cause, Gregg Popovich – quintuple champion NBA, rappelons-le – ne peut pas se satisfaire d’un tel niveau de basket. Un fond de jeu loin d’un niveau de champion NBA, aucune rébellion et un banc sonné par cette nouvelle claque : les Spurs naviguent en eaux troubles. Certes, les Spurs, avec une moyenne d’âge de 23 ans sont l’équipe la plus jeune de la Ligue. Certes, les Spurs sont en reconstruction. Mais « la patience a des limites », titrait le San Antonio Express-News après Memphis. Le constant est d’autant plus vrai après cette nième sortie de route. Gagner un minimum de matchs, éviter cette dernière place, pour soulever des titres demain avec Victor Wembanyama semble toutefois être un impératif.

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Peu servi par ses coéquipiers, Victor Wembanyama n’a guère eu l’opportunité de se montrer sous son meilleur jour. Le natif du Chesnay a d’ailleurs été repoussé loin du cercle par Kawhi Leonard et PJ Tucker, obligé de prendre 11 de ses 12 tirs en dehors de la raquette. Pas en réussite (4/12), il a terminé la rencontre avec 9 points, 3 rebonds et 4 passes en 26 minutes. Une soirée compliquée au Frost Bank Center…

De notre correspondant Théo Quintard à San Antonio (États-Unis),

Sidy Cissoko fait ses débuts en NBA

S’il y a quelqu’un qui se souviendra de ce Spurs – Clippers du 21 novembre, c’est peut-être lui. Entré en jeu en toute fin de match, Sidy Cissoko a signé ses grands débuts en NBA et devient le 46e Français à fouler les parquets de la Grande Ligue. S’il a manqué la passe de Malaki Branham pour finir en alley-oop juste avant la fin de la rencontre, l’ancien joueur de Baskonia voit son bon début de saison avec les Austin Spurs en G-League récompensé (9,5 points, 6 rebonds et 2 contres de moyenne en 27 minutes de jeu).

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