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Le Paris Basketball décroche le premier trophée de son histoire !

Leaders Cup - En battant Nanterre en finale (90-85), le Paris Basketball s'est offert le premier trophée de son histoire. Succédant à l'ASVEL au palmarès, le club de la capitale a remporté la Leaders Cup 2024.
Le Paris Basketball décroche le premier trophée de son histoire !

Le Paris Basketball a soulevé le premier trophée de son histoire

Crédit photo : Lilian Bordron

Et soudain, l’Arena Saint-Étienne Métropole s’est tue. Paris menait 90-85, il ne restait plus que 0,9 seconde à jouer, Desi Rodriguez a balancé une longue remise en jeu, Sebastian Herrera a récupéré le ballon devant le banc et personne ne savait trop comment réagir, les remplaçants restant agglutinés derrière la ligne dans une sorte d’arrêt sur images… Le buzzer final, et toujours le silence, puis, enfin, la logique explosion . Un instant de flottement avant que le Paris Basketball ne réalise vraiment ce qui était en train de s’écrire : la première ligne de son palmarès.

Zéro match de playoffs et un trophée !

Né en 2018 sur les dettes de Hyères-Toulon, le Paris Basketball aura donc remporté un trophée avant de disputer un seul match de playoffs LNB, Pro B et Betclic ÉLITE confondus. Mais pourtant, le voilà déjà parmi les clubs qui comptent, de ceux dont on sait qu’ils seront l’avenir du basket français, voire plus, au vu des ambitions européennes des dirigeants. Un OVNI, un vrai. Le propriétaire Eric Schwartz et le président David Kahn n’étaient curieusement pas à Saint-Chamond pour voir cela. Pour voir le week-end où Paris aura scellé son entrée dans la cour des grands, sept jours après l’inauguration en grande pompe de l’Adidas Arena, soulevant sa première coupe, avec l’enthousiasme déconcertant de Philippe Ausseur, président de la LNB, lors de la cérémonie. « Ce n’est pas un aboutissement mais une belle étape dans le projet Paris Basketball », pouvait ainsi savourer l’historique assistant, Bienvenu Kindoki.

Paris succède à l’ASVEL au palmarès d’une Leaders Cup de très haut niveau (photo : Lilian Bordron)

On ne peut pas considérer que ce titre est une surprise mais rien n’aura été donné à Paris lors de ces trois jours foréziens. Un quart de finale en forme de guerre de tranchées contre Saint-Quentin, une intense demi-finale face à l’ogre monégasque puis une finale où il aura fallu enrayer la dynamique nanterrienne et combattre le destin qui voulait voir Pascal Donnadieu remporter le dernier trophée qui manquait à son immense palmarès. À la 34e minute, il semblait écrit de voir la JSF s’approprier cet étonnant trophée transparent en plexiglas, lorsque l’inattendu Lucas Dussoulier (8 points) venait porter main forte à son leader Justin Bibbins (20 points à 5/11 et 2 passes décisives). Nanterre menait alors de 6 points et les planètes semblaient s’aligner.

« Personne ne pourra nous l’enlever »

« À un moment, c’était dur de nous voir gagner », consent Tuomas Iisalo. « Je ne saurais même pas vous dire comment nous sommes restés dans le coup. » La réponse est pourtant simple : T.J. Shorts. Il serait réducteur d’attribuer le sacre parisien à son micro-meneur mais Paris ne l’aurait certainement pas gagné sans lui. Auteur du panier décisif à 46 secondes du buzzer final (89-84), d’un petit shoot dans la zone intermédiaire, l’homme qui n’avait reçu aucune offre universitaire en 2015 est devenu une superstar en Europe et la nouvelle figure du projet parisien. « C’est peut-être un Terminator« , sourit Iisalo. « Ce mec est incroyable. Il pousse tout le monde, mais le fait avec tellement d’empathie. J’ai de la chance d’avoir ce type de leadership dans l’équipe. »

T.J. Shorts, la nouvelle figure du basket parisien (photo : Lilian Bordron)

Et Paris a aussi gagné parce qu’ils ont pris des joueurs et un staff qui savaient gagner, justement, loin de l’incompatibilité tragicomique d’un Will Weaver avec le basket français. L’expression Paris BasketBonn a été la grande blague estivale mais elle sera peut-être aussi la recette des triomphes futurs du club de la capitale. « Ça aide d’avoir six joueurs vainqueurs de la Champions League et le coaching staff », appuie le technicien finlandais, qui a brisé 27 ans de disette parisienne, depuis le sacre du PSG Racing. « C’est très dur de décrire le sentiment qui s’empare de vous quand le buzzer retentit. Personne ne peut vous l’enlever, surtout quand c’est le premier trophée de l’histoire du club. » Ce n’est que la Leaders Cup justement, ce n’est peut-être pas grand chose, mais lorsque l’on n’avait rien, ça signifie déjà beaucoup.

À Saint-Chamond,

Commentaires


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samuel92
Magnifique pour Paris, un premier trophée pour valider la progression du club. Content pour ce groupe et le staff sans oublier les dirigeants qui font un boulot remarquable pour faire évoluer le club. Déception pour Nanterre qui méritait également ce trophée, malheureusement pour eux, ils ont manqué d'un peu de jus en 4ème QT mais ils peuvent être fiers de leur parcours.
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lulutoutvert
tout à fait, la JSF n'a pas réussi à faire l'écart quand ils ont mené de 4 pts. Et puis la défense parisienne a fermé l'accès au panier dans le 4e QT. Shorts est rentré dans la tête de Bibbins. Bravo aux parisiens. Et fier des nanterriens qui ont donné tout le WE une bien belle image. Maintenant direction le gros match contre Monaco (notre coupe d'Europe à nous) à Paris la Défense Arena.
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jamesnaysmith
Quel est "le boulot remarquable" que font les dirigeants de cette coquille vide, s'il vous plait ? Si vous parlez de prendre la place d'un club en professonnel, sans n'avoir jamais montré, sur la base du mérite sportif, que cette place était méritée, alors oui, c'est un boulot remarquable !
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bill_laimbeer- Modifié
quel dommage cette gestion alors qu ils auraient pu mettre en place un modele vertueux comme le CSKA Moscou ou CSP Limoges
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lulutoutvert
@bill et plein d'autres, Asvel (contrat De Colo / Lauvergne), Pau, ...
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mangeurdeballon
pour une équipe qui progresse d'années en années, je te trouve particulièrement dur, ça cache probablement une haine plus profonde. Que tu le veuilles ou non, Paris sera une place forte du basket français désormais et tant mieux pour le basket Français. après tout, premier en eurocup, c'est trop facile non ?
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samuel92- Modifié
Je ne te ferai pas l'injure de te lister les différentes étapes de l'évolution du club dans un contexte parisien qui n'est pas si simple quoiqu'on en pense. Il faut avoir l'esprit un peu ouvert pour saluer le travail accompli, ce qui ne semble pas être dans tes capacités. Ca fait un peu disque rayé d'un vieux conservateur aigri par la vie, ton discours ;-) Au final, cette "coquille vide" commence à se remplir, que ce soit au niveau sportif avec un titre (sans parler d'une première place dans sa poule d'EC et une future qualification en PO) mais aussi au niveau structure avec une très belle salle et l'augmentation du nombre de partenaires privés. Et sans parler de toutes les actions mises en place par ailleurs pour faire rayonner le club.
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jamesnaysmith
Faites moi l'injure de lister les différentes étapes de l'évolution du club, je vous en supplie ! Sortez de la réthorique habituelle (aigri, jaloux, réac'), on dirait un pauvre analphabète ayant appris 3 mots par coeur... Ce club a acheté sa place au plus haut-niveau, c'est un fait.. On peut trouver ça bien, ce qui est votre cas ( et c'est bien normal, l'époque veut que ce qui sent la merde attire... surtout les bulots mi-cuits), mais où est le mérite sportif là-dedans ? Vous savez, cette notion qui fait l'essence même de la compétition sportive...
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samuel92
Parlons de sportif effectivement. Vainqueur de la Leaders Cup 1er de sa poule d'EC 4eme pour le moment de la BE et donc en chemin pour sa 1ere qualification en PO. C'est pas mal sportivement pour un jeune club. Si le sujet c'est le rachat de la licence sportive, faut plutot en vouloir au club varois. Mais ça fait un peu réchauffé, les saisons passent et le club évolue en comparaison à d'autres clubs qui semblent vouloir s'accrocher à des méthodes dépassées. Libre à toi de te complaire dans ton conservatisme primaire.
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lefreezident
Superbe finale, franchement depuis que la LC a quitté Disney pour St chamond, c'est plutôt une réussite., la salle est sympa peut être un peu petite, les équipes jouent le jeu sauf Monaco, mais comment leur en vouloir, et les match sont disputés. Bravo a Paris, le début d'une nouvelle ère de domination sur le basket français très vite..
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lulutoutvert
pas sur que Paris va dominer; car Monaco restera une valeur sure. Je pense que l'ASVEL risque d'être un cran derrière. Mais tant mieux qu'on ait 3 locomotives.
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jc87
Monaco restera une valeur sure tant que Fedorychev sortira les billets. Ça reste un peu fragile quand même.
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lulutoutvert
@JC oui, tout à fait, mais tant que l'oligarque est là, Paris n'est sur d'être au dessus de tout le monde. Dans les 2-3 premiers assurément, mais pas l'omnipotent champion assuré de plier tout le monde chaque année
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mangeurdeballon
même si l'asvel me décoit énormément, j'ai bonne foi qu'un bon cycle peut se relancer avec l'argent qu'ils ont désormais, mais pour ça il faut que les vieux laissent la place aux jeunes ! de colo, kahudi, lighty et j'en oublie d'autre...
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samuel92- Modifié
Commentaire supprimé.
bobpur2
Succedant à Monaco ou à l'Asvel ?!...
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samuel92
Alexandre Lacoste en a perdu ses repères...
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fussoire38
Souvent les finales à la leaders Cup sont assez décevantes, les équipes arrivant fatiguées par l'intensité des 1/4 et des 1/2.. Eh bien cette année, ce ne fut pas le cas, on s'est bien régalé, on a eu un match très rythmé, serré, avec de belles actions, c'est une belle publicité pour notre sport, et sur l'Equipe en plus.
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bobby
Une belle finale, discutée comme les 2 demi-finales. Nanterre été un peu juste à la fin mais à fait un très beau parcours. Paris méritait sa victoire avec une équipe solide et un Shorts intenable. Cette compétition est une réussite.
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