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Quelle équipe de France aux JO de Tokyo sans joueurs NBA ?

Le week-end dernier, le comissaire de la NBA Adam Silver a annoncé que la saison NBA 2020/21 continuerait probablement pendant les Jeux olympiques de Tokyo, qui sont prévus de fin juillet à début août 2021. Si le calendrier NBA n’est pas encore officiellement acté, si on ne sait pas encore si les playoffs auront débuté à ce moment de l’année, il est clair que les équipes nationales qualifiées pour l’événement pourraient devoir se passer de tous ou certains de leurs joueurs NBA.

L’équipe de France masculine, déjà qualifiée pour l’événement suite à sa médaille de bronze à la Coupe du Monde 2019, serait ainsi fortement touchée puisqu’une dizaine de ressortissants français (Frank Ntilikina, Elie Okobo, Adam Mokoka, Evan Fournier, Nicolas Batum, Timothé Luwawu-Cabarrot, Sekou Doumbouya, Jaylen Hoard, Ian Mahinmi, Rudy Gobert, Vincent Poirier et Joakim Noah, sans oublier les potentiels futurs draftés (Killian Hayes, Théo Maledon, Killian Tillie…) pourraient être indisponibles.

Nous avons ainsi imaginé une équipe de France privée de ses joueurs NBA. Voici les choix potentiels pour Vincent Collet et son staff :

Meneurs de jeu

  • Thomas Heurtel (1,89 m, 31 ans) : FC Barcelone (EuroLeague / Espagne). Le meneur de l’équipe de France à la Coupe du Monde 2014 puis à l’Euro 2017. Il était blessé au genou pour la Coupe du Monde 2019. Au sein de l’une des meilleures équipes d’Europe, il va pouvoir bénéficier de l’expérience de l’un des meilleurs meneurs européens de l’histoire, Sarunas Jasikevicius, qui est devenu le coach du club catalan.
  • Léo Westermann (1,98 m, 28 ans) : Fenerbahçe Istanbul (EuroLeague / Turquie). Son expérience avec l’équipe de France A reste limitée (Euros 2015 et 2017). En effet, outre ses blessures, il a souvent fait face à une rude concurrence, déjà installée (TP, Heurtel et maintenant Ntilikina, Albicy etc.). Pourtant, sa connaissance du très haut-niveau européen, du basket tout court, son adresse, son état d’esprit, pourraient lui permettre de revenir dans les douze.
  • Andrew Albicy (1,78 m, 30 ans) : Gran Canaria (Espagne / EuroCup). Très fort défenseur sur l’homme, il a réalisé un Mondial 2019 de qualité et avait compté à des moments importants du tournoi (sa défense en quarts face aux États-Unis ou son apport offensif dans le match pour le bronze). Son profil est très apprécié dans une équipe qui se cherche un fort défenseur dès les premières secondes de la possession adverse.
  • Axel Julien (1,85 m, 28 ans) : Dijon (France / BCL). Responsabilisé en Bleu depuis trois ans maintenant durant les fenêtres internationales, le Varois pourrait profiter de l’absence des joueurs NBA pour intégrer le groupe élargi. Et pourquoi pas plus en fonction des opportunités ? Un fort passeur, avec un gros tir et surtout un état d’esprit de gagnant.
  • Jonathan Rousselle (1,95 m, 30 ans) : Bilbao (Espagne / BCL). Au même titre qu’Axel Julien, il a fait le boulot durant les fenêtres et après deux saisons en Liga Endesa, il pourrait lui intégrer le groupe élargi.
  • Antoine Diot (1,93 m, 31 ans) : ASVEL (EuroLeague / France). Après une saison et demie sans jouer, un premier exercice compliqué à l’ASVEL avec Zvezdan Mitrovic, le champion d’Europe 2013 est de nouveau responsabilisé. Reste à savoir quel sera l’impact du Bressan ? Son expérience et son QI basket pourraient apporter au groupe France mais il doit prouver qu’il peut retrouver son meilleur niveau avant d’y candidater de nouveau.

Arrières

  • Nando De Colo (1,96 m, 33 ans) : Fenerbahçe Istanbul (EuroLeague / Turquie). L’incontournable, l’indéboulonable. Le double vainqueur de l’EuroLeague a fait une carrière à la Antoine Rigaudeau, c’est dire si celle-ci est réussie. Il est fidèle aux Bleus depuis 2008 et toujours performant. Dans un tel contexte, il se retrouverait leader, sans contestation possible.
  • Fabien Causeur (1,95 m, 33 ans) : Real Madrid (EuroLeague / Espagne). Il n’a plus joué de compétition officielle internationale depuis les Jeux olympiques de 2012. Souvent gêné à ses arrivées sur les stages, notamment par des blessures au pied, apparu frustré aussi des choix qui ont pu être effectués, le Breton a peut-être aussi un profil similaire à Nando De Colo. Mais complémentaire ou pas, l’ancien Havrais a ce qu’il faut : un tir, une lecture, de l’expérience et bien des choses encore.
  • Rodrigue Beaubois (1,90 m, 32 ans) : Anadolu Efes Istanbul (EuroLeague / Turquie). Lui n’a carrément jamais joué en équipe de France A. Après des débuts prometteurs en NBA, il s’est recyclé comme un bon joueur de rotation d’une solide équipe d’EuroLeague. Fort shooteur, solide défenseur, il pourrait lui aussi apparaître enfin à ce niveau.
  • Isaïa Cordinier (1,96 m, 23 ans) : Nanterre (France / EuroCup). Sur la pente ascendante, l’Azuréen a intégré l’équipe de France A pour la première fois à l’occasion de la fenêtre internationale de février. Très fort depuis avec Nanterre, il devrait continuer d’être appelé par le sélectionneur. A lui de prouver qu’il peut se hisser parmi les douze.
  • Paul Lacombe (1,95 m, 30 ans) : ASVEL (EuroLeague / France). Le 12e homme de l’équipe de France à la Coupe du Monde 2019 possède des valeurs de combat et un état d’esprit qui lui ont permis d’avoir un vrai apport lors de cette campagne, même s’il n’a que très peu joué. Le Lyonnais tente l’aventure en EuroLeague avec l’ASVEL. S’il parvient à y occuper un rôle important et être productif, alors il sera forcément candidat.
  • Abdoulaye Ndoye (2,01 m, 22 ans) : Monaco (France / EuroCup). S’il est candidat à la Draft NBA 2020, il n’a pas pris le risque d’attendre un club pour cette saison 2020/21. Après avoir lancé sa carrière professionnelle à Cholet, il rejoint cette fois un candidat au titre. Fort défenseur, très complet et de plus en plus adroit, il présente un profil pour le très haut-niveau.
  • David Michineau (1,91 m, 26 ans) : Metropolitans 92 (France / EuroCup). Comme Cordinier, il a fait ses débuts en équipe de France A en février. Très véloce, athlétique, l’ancien Chalonnais est avant tout un fort défenseur. Mais il développe son jeu et cette saison au sein d’un outsider, qui évolue également en EuroCup, doit lui permettre de passer un cap.

Ailiers

  • Axel Bouteille (2,01 m, 25 ans) : Malaga (Espagne / EuroCup). Après avoir été extraordinaire avec Bilbao, il doit confirmer à Malaga. Attaquant racé, très adroit, il possède un profil que peu d’autres ailiers français ont. Un vrai avantage.
  • Axel Toupane (2,01 m, 28 ans) : Strasbourg (France / BCL). Un habitué des missions défensives qui avait aussi montré son savoir-faire ailleurs, outre-Atlantique ou à Kaunas. Il doit retrouver la forme après une blessure au tendond d’Achille en février dernier. Reste à savoir où il va évoluer après sa blessure à Strasbourg, lors de sa pige.
  • Charles Kahudi (1,99 m, 33 ans) : ASVEL (EuroLeague / France). Un homme de missions ! Et des missions, il en a accompli plus d’une en équipe de France, remportant quatre médailles (2011, 2013, 2014 et 2015) au passage. Sa dureté et son engagement de tous les instants en font un atout précieux, en plus de sa sagesse autour des terrains qui impose le respect.
  • Yakuba Ouattara (1,90 m, 28 ans) : Séville (Espagne). Dans le profil d’un Charles Kahudi, avec une rudesse et une intensité incroyable, il peut apporter. Lui aussi était l’une des figures de l’équipe de France lors des fenêtres internationales. A voir ce qu’il va donner en Liga Endesa, même s’il commence la saison avec une petite blessure.
  • William Howard (2,03 m, 26 ans) : ASVEL (EuroLeague / France). Le natif de Montbrison est un shooteur talentueux et longiligne. Son profil d’ailier polyvalent peut être un atout. Reste à savoir s’il parviendra à s’imposer au niveau EuroLeague, après une expérience outre-Atlantique enrichissante.
  • Lahaou Konaté (1,95 m, 28 ans) : Metropolitans 92 (France / EuroCup). Il a développé son jeu tout au long de sa carrière. Après avoir tenté l’aventure à Tenerife, en Espagne, il retrouve de la stabilité chez lui, en région parisienne. Gros défenseur, joueur de plus en plus complet, il doit reprendre sa marche en avant avec l’équipe de Boulogne-Levallois.
  • Hugo Invernizzi (1,97 m, 27 ans) : Limoges (France / BCL). Même s’il a souvent joué au poste 4 ces dernières saisons, en tant que « stretch 4 », il retrouve un peu l’aile depuis son arrivée à Limoges en 2019. Gros shooteur, leader de la génération 93 en équipe de France jeune avec Livio Jean-Charles, il a aussi montré ses capacités à se hisser au niveau international lors de différentes fenêtres.

Ailiers-forts

  • Adrien Moerman (2,02 m, 32 ans) : Anadolu Efes Istanbul (EuroLeague / Turquie). Il devait enfin participer à une grande compétition internationale lors de la Coupe du Monde 2019 mais il a du renoncer, à cause de ses douleurs au tendon d’Achille. Après avoir retrouvé la compétition fin 2019, il va maintenant pouvoir vivre une saison pleine au sein d’un gros de l’EuroLeague. Même s’il aura 33 ans, il serait un rookie (ou presque) très attendu en Bleu.
  • Guerschon Yabusele (1,98 m, 24 ans) : ASVEL (EuroLeague / France). Après trois années et demie passées aux Etats-Unis et en Chine, le voilà qui est censé pouvoir avoir un vrai impact en EuroLeague et championnat de France et ainsi relancer sa carrière. Très solide et fort shooteur, il doit progresser défensivement mais avoir un vrai rôle à un tel niveau d’exigence ne pourra que l’aider. Ses prestations seront observées de près par le staff.
  • Amath M’Baye (2,03 m, 30 ans) : Izmir (Turquie / BCL). Il avait pris le poste de titulaire en Bleu à la Coupe du Monde 2019 suite au forfait d’Adrien Moerman. Vrai poste 4 fuyant moderne, fort shooteur, il donne beaucoup d’espace au jeu des Bleus sans prendre trop de place. Il a confirmé à Izmir, une équipe qui a fait une saison remarquable en Turquie.
  • Louis Labeyrie (2,09 m, 28 ans) : Valence (EuroLeague / Espagne). Il a découvert l’EuroLeague la saison dernière et maintenant va s’y installer un peu plus dans le collectif valencien, même si l’arrivée de Derrick Williams ajoute de la concurrence sur le poste 4. Intérieur long mais mobile, de plus en plus à l’aise sur le tir extérieur, il était là à l’Euro 2017 tout comme à la Coupe du Monde 2019.
  • Livio Jean-Charles (2,03 m, 27 ans) : Olympiakos Le Pirée (EuroLeague / Grèce). Il sort de sa meilleure saison en carrière et celle-ci a convaincu l’Olympiakos de le faire venir. Gros défenseur, fort sur le tir à mi-distance mais encore très fiable derrière l’arc, il fait partie de ces joueurs qui pourraient être testés sur un poste où la hiérarchie n’est pas encore établie.
  • Yves Pons (1,98 m, 21 ans) : Tennessee Volunteers (NCAA / Etats-Unis). Ce serait un gros pari ! Mais Yves Pons est un phénomène physique avec un apport défensif unique, grâce à une mobilité et une explosivité déjà légendaire. S’il continue de peaufiner le reste de son jeu, alors il pourrait pourquoi pas donner de bonnes minutes à très haut-niveau.
  • Amine Noua (2,03 m, 23 ans) : ASVEL (EuroLeague / France). Il a vu sa progression être stoppée en 2019/20 mais finalement, avec le départ de Livio Jean-Charles, il est toujours à l’ASVEL. Fort attaquant, ses difficultés en défense lui ont valu des tours avec Zvezdan Mitrovic. Le changement de staff pourrait lui permettre de repartir de l’avant. Il avait effectué des débuts réussis en Bleus en 2018.

Pivots

  • Moustapha Fall (2,18 m, 28 ans) : ASVEL (EuroLeague / France). Sans pivots NBA, il serait incontournable. Long mais mobile, doté d’une bonne vision du jeu, il n’a pas eu l’occasion de jouer une compétition internationale mais s’est montré dominant lorsqu’il a pu jouer sur les fenêtres internationales. Il veut franchir un pallier en vivant sa première saison en EuroLeague.
  • Mathias Lessort (2,05 m, 24 ans) : Monaco (France / EuroCup). Un vrai energizer, très utile en sortie de banc pour secouer l’équipe adverse. Tonique, puissant, aérien… Il change l’énergie d’un match ! Peu utilisé au Bayern Munich, il repart chercher un vrai rôle à Monaco où son profil va plaire à Zvezdan Mitrovic.
  • Joffrey Lauvergne (2,10 m, 29 ans) : Zalgiris Kaunas (EuroLeague / Lituanie). Disparu de l’équipe de France depuis l’Euro 2017, il a connu deux dernières saisons marquées par les blessures au Fenerbahçe Istanbul mais aussi quelques soucis personnels. Il repart de l’avant avec une aventure qui s’annonce belle à Kaunas. Très vite responsabilisé en Bleu, il a tout ce qu’il faut pour retrouver l’équipe nationale, s’il en a l’envie et le staff aussi.
  • Alexandre Chassang (2,03 m, 25 ans) : Dijon (France / BCL). Un petit pivot doté d’un bon tir, de bonnes mains, d’un vrai jeu sans ballon et d’un caractère. Il a montré à Dijon qu’il savait compenser son manque de centimètres à ce poste et de qualités athlétiques. Il avait été appelé pour compléter le groupe d’entraînement avant la Coupe du Monde 2019. Et si, dans ce contexte-là, il avait droit à plus encore ?

La dernière équipe de France masculine, en février 2020 (photo : FIBA)

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