Roman Domon devrait quitter le BCM Gravelines-Dunkerque pour la NCAA et Murray State

Roman Domon devrait complètement changer de dimension financièrement parlant en quittant le BCM Gravelines-Dunkerque pour la NCAA
Roman Domon (2,07 m, 19 ans), jeune ailier de grande taille prometteur du BCM Gravelines-Dunkerque, s’apprête à quitter la France pour rejoindre les États-Unis. Selon nos informations, le champion d’Europe U20 devrait s’engager avec l’université de Murray State, évoluant en NCAA. Une décision qui illustre la nouvelle tendance parmi les jeunes talents du basket français, de plus en plus attirés par les opportunités sportives et économiques qu’offre le championnat universitaire américain.
Une vague vers les États-Unis
À seulement 19 ans, Roman Domon (2,07 m, né le 6 octobre 2005) est déjà un nom bien connu dans les cercles du basket français. Passé par le centre de formation du BCM Gravelines-Dunkerque, il est désormais un membre à part entière de l’effectif évoluant en Betclic ELITE avec des moyennes de 5,5 points, 2,8 rebonds et 1 passe décisive en 26 matchs.
Alors qu’il était attendu pour prendre davantage de responsabilités dans le Nord, il semble que le jeune poste 3/4 ait préféré répondre aux sollicitations toujours plus convaincantes de la NCAA. Il est proche de rejoindre Murray State, une université du Kentucky au programme reconnu, membre de la Missouri Valley Conference.
Les Racers, qui ont atteint à 18 reprises le tournoi NCAA, sont régulièrement un tremplin vers les ligues professionnelles. Roman Domon s’y verrait offrir un rôle important dès sa première année, tout en profitant d’une exposition et d’un cadre de développement très attractif.
Une révolution discrète mais massive
Roman Domon n’est pas un cas isolé. Son coéquipier au BCM, Evan Boisdur, est lui aussi sur le départ vers la NCAA, tout comme une bonne dizaine de jeunes joueurs issus des centres de formation de clubs LNB. L’écart croissant entre les perspectives financières et sportives aux États-Unis par rapport à certaines situations en France pousse de nombreux talents à franchir l’Atlantique.
Ce phénomène pourrait rebattre les cartes du recrutement jeune dans l’Hexagone, forçant les clubs professionnels à revoir leur stratégie pour retenir leurs pépites. Car si la NCAA attire aujourd’hui, elle pourrait demain devenir une étape quasi incontournable pour les meilleurs prospects français.
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