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Une finale contre la République dominicaine avant les choses sérieuses

A la sortie du calendrier de la Coupe du Monde, tout le monde pensait que la France allait jouer la première place dès son entrée en lice contre l’Allemagne. Si cela reste vrai, cette victoire ayant permis de bien lancer les hommes de Vincent Collet, la véritable finale pour savoir qui sortira invaincu du groupe G est finalement prévue ce jeudi. Après la victoire de la République dominicaine sur les coéquipiers de Dennis Schroder (70-68) mardi, les Antillais se présentent face au Bleus avec deux victoires et zéro complexe. Et encore plus que la Jordanie, ils ont tout de l’équipe piège. Pour ne pas tomber dedans, le début de rencontre pourrait être décisif comme l’a annoncé Nando De Colo.

« C’est une équipe très agressive, avec des joueurs qui sont capables de faire la différence individuellement. Ils vont jouer dur. Face à la France avec la première place dans le viseur, ils vont tout donner. Ils vont être à la limite du physique. On sait que certains joueurs aiment jouer très dur et emmerder le monde. C’est pour ça qu’ils ont battu l’Allemagne. C’est à nous de faire attention au début de match. »

Vincent Collet est conscient que si l’Allemagne est tombée face aux hommes de Nestor Garcia, alors les Bleus peuvent aussi se faire surprendre. « Ils ont battu l’Allemagne alors ils peuvent nous battre. » Cette équipe n’a peur de rien. Même si elle a du déchet dans son jeu (13,5 pertes de balle par match depuis le début de la compétition), elle a la volonté de jouer vite et de s’illustrer offensivement (75 points de moyenne par match). Défensivement, elle sait aussi réaliser les stops suffisants pour frustrer l’adversaire. L’Allemagne, limitée à 68 unités en a fait l’expérience mardi. Mais cette adversité inattendue pour le dernier match de poule est une bonne chose selon plusieurs joueurs de l’équipe de France. Ce duel va pouvoir confirmer la montée en puissance des Bleus à l’approche d’un deuxième tour qui sera encore plus relevé. Rudy Gobert l’a notamment évoqué.

« C’est une très bonne chose de jouer cette équipe maintenant, ils ont un jeu atypique avec des extérieurs très agressifs, ils jouent vite. Ca va être un super match pour franchir un cap. »

Et s’il confirme que le groupe pense déjà un peu au deuxième tour, il sait toute l’importance de cette rencontre.

« Bien sûr on l’a en tête comme on connaît les adversaires. Mais on sait très bien que ça ne veut rien dire si on ne gagne pas ce match. Un match à la fois, d’abord la République dominicaine et ce week-end on se concentrera sur la Lituanie et l’Australie. »

Pour Nando De Colo, c’est même déjà une partie du deuxième tour qui se joue ce jeudi à Shenzhen face à l’équipe de l’intérieur chalonnais Ronald Roberts (10,5 points et 5 rebonds par match depuis le début de la Coupe du Monde).

« C’est une équipe qui va jouer sa finale. Comme nous. On sait très bien qu’en entrant au deuxième tour avec trois victoires, ça donne un bel avantage d’autant plus que l’Australie doit encore jouer la Lituanie. C’est un gros enjeu. »

Pour se mettre dans les meilleures dispositions possibles, les Bleus vont devoir prouver que leur défense est toujours aussi efficace et que l’adresse à 3-points est désormais une arme qui peut durer sur toute une compétition. Les coéquipiers d’un Frank Ntilikina retrouvé vont surtout devoir se méfier de Victor Liz (16,5 points par match) et l’ancien Boulazacois Eloy Vargas (14 points par match). Pour éviter qu’ils ne se retrouvent en position de scorer, Gelvis Solano devra être muselé. Le meneur de 25 ans tourne à 9 passes décisives de moyenne sur cette Coupe du Monde.

La France n’aura que 11 joueurs aptes pour cette rencontre

Pour ce dernier match du premier tour, les Bleus seront privés de Louis Labeyrie. Le poste 4 est touché à la cuisse. Le retour de Nicolas Batum après un match au repos fera donc du bien. Et Amath Mbaye, la révélation de ce début de Coupe du Monde, devrait être encore plus sollicité, même s’il dit ne pas y avoir songé.

« Je n’y ai même pas pensé. On peut aussi combler son absence avec Mathias Lessort ou Nicolas Batum. Sur tous les postes, on a trois joueurs pour compenser. Je vais aborder le match comme les autres pour faire de mon mieux possible sur le parquet. »

Ca tombe bien, car ce jeudi, les Bleus ne doivent penser qu’à une chose. La victoire sur la République dominicaine. 

A Shenzhen,

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