Une espoir de l’ASVEL et une internationale camerounaise s’engagent à la SIG

Après plus de cinq ans à l’ASVEL Féminin, Justine Mouyokolo rejoint la SIG, où l’ailière pourra gagner du temps de jeu.
Désormais fixée sur sa saison à venir, qu’elle passera en Ligue 2 Féminine, la SIG Association Illkirch-Graffenstaden poursuit son recrutement en annonçant sur ses réseaux sociaux l’arrivée de l’ailière Justine Mouyokolo (1,85 m, 21 ans), en provenance de l’ASVEL Féminin, et de l’internationale camerounaise Marguerite Effa (1,90m, 28 ans).
Internationale française de 3×3
Rapidement repérée, Justine Mouyokolo avait intégré le centre de formation de l’ASVEL en sortie du Pôle Espoirs Bretagne. Sur les bords du Rhône, elle grandit pendant cinq ans chez les jeunes jusqu’à signer son premier contrat professionnel la saison dernière. Son rôle reste toutefois mineur : seulement 8 matchs et 4 minutes de moyenne pour 0,4 point, 0,3 rebond, avec une pointe au scoring à 7 points face à La Roche.
Son jeu dynamique et percutant lui avait néanmoins ouvert les portes de l’équipe de France A de 3×3 cet été, aux côtés de Maud Stervinou, Rosanne Le Seyec et Elena Zemoura, pour le FIBA World Tour de Bonn. Après le Rhône, c’est en Alsace que Justine Mouyokolo va tenter de faire décoller sa carrière professionnelle, en prenant davantage de temps de jeu à l’échelon inférieur dans le Hall de la SIG.
Valeur sûre de la sélection camerounaise
En plus de recruter de la jeunesse, la SIG a souhaité misé sur l’expérience internationale de Marguerite Effa dans l’aile. Formée à l’University of Nevada et à USC en NCAA, l’internationale camerounaise a disputé l’AfroBasket cet été, où elle a contribué à hisser sa sélection jusqu’à la cinquième place du continent. Sur l’ensemble de la compétition, Effa apportait en moyenne 8,2 points, 4,8 rebons et 1,6 passe par match
Passée par l’Espagne et la Grèce, Marguerite Effa a brièvement découvert le championnat français à Monaco (LF2) en 2022-2023 (4 matchs, 7,3 points à 48% aux tirs, 4,3 rebonds et 0,8 passe en 20 minutes) avant de s’imposer à La Glacerie – Cherbourg (NF1) la saison passée. Si le jeu et son impact dans le système de Maxime Bureau étaient évidents, le club manchois a malheureusement été confronté à sa réalité financière : une dette de plus de 100 000 euros qui l’a poussé à jeter l’éponge après un redressement judiciaire et de nombreux recours, et redescendre au niveau régional.
Après la disparition de son club précédent du circuit professionnel avec qui elle avait brillé, l’internationale camerounaise doit passer un cap dans sa carrière : devenir une valeur sûre en deuxième division française après l’avoir été à l’échelon inférieur et surtout en sélection.









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