Valérie Garnier : « Je me suis laissée guider par mon envie personnelle »

Quinze mois après la fin de son aventure à la tête de l’équipe de France féminine, Valérie Garnier (58 ans) a rebondi en Nationale 1 masculine du côté de Tours où elle s’est engagée pour un an et demi. Après une prise de poste réussie (3 victoires), la technicienne native de Cholet vit des moments un peu plus délicat avec sa formation et reste sur 3 défaites consécutives en N1. Un situation qui ne l’inquiète pas mais qui doit changer comme elle l’a avoué à Ouest-France.

« À Toulouse, où on vient de s’incliner (81-79 ce mardi), on avait décidé de faire certaines choses. En première mi-temps, on ne les a pas réalisées. On a donc produit une mauvaise première période (53-37). La seconde, par contre, a été très bonne. La N1 est une division professionnelle, dans laquelle toutes les équipes sont concurrentielles. On ne peut pas se permettre de jouer moins de 40 minutes », a avoué Valérie Garnier.

Cependant, la technicienne de 58 ans a avoué avoir voulu sortir de sa zone de confort et note quelques différences chez les masculins par rapport au coaching des féminines.

« J’en avais parlé à plusieurs entraîneurs dont je suis proche. Pour eux, c’était presque une évidence. Je me suis laissée guider par mon envie personnelle… Je souhaitais sortir de ma zone de confort. Et puis j’aime les nouvelles histoires. Et là je trouve qu’il y en a une belle à écrire. […] Au niveau du basket, c’est plus rapide, intense et engagé chez les garçons. Avec eux, c’est plus simple en termes de communication. On se dit les choses, toutes les choses, avec respect. Après, tous les matins, les joueurs arrivent avec le sourire et l’envie. Et se donnent de façon importante sur le terrain »

Actuellement, 11e sur 14 dans la Poule A, Tours est loin d’être sorti d’affaire et va encore devoir se retrousser les manches ce samedi soir du côté des Sables d’Olonne où la victoire comptera double face à un adversaire pour le maintien.