539 jours plus tard, Olivier Sarr rejoue enfin : le pivot français relance sa carrière avec Toronto

Olivier Sarr tente d’empêcher Zeke Nnaji de marquer ce lundi 6 octobre à Vancouver
Victime d’une rupture du tendon d’Achille en avril 2024, Olivier Sarr (2,08 m, 26 ans) a effectué cette nuit son grand retour sous le maillot des Toronto Raptors, 539 jours après sa dernière apparition officielle. Lié à la franchise canadienne par un contrat Exhibit-10, le pivot toulousain aborde le training camp avec l’ambition de décrocher une place dans l’effectif final.
Le retour d’un battant
Cela faisait une éternité à l’échelle du basket qu’Olivier Sarr n’avait plus foulé un parquet NBA. Ce lundi 6 octobre, le pivot français a enfin rejoué avec les Toronto Raptors, à la Rogers Arena de Vancouver face aux Denver Nuggets. En 8 minutes de jeu, il a compilé 2 points, 3 rebonds et 1 passe dans une courte défaite des Canadiens (112-108). Un retour symbolique pour celui qui avait vu sa carrière stoppée nette en avril 2024, victime d’une rupture du tendon d’Achille lors des finales de playoffs de G-League avec le Blue d’Oklahoma City.
Un parcours de résilience
Passé par les universités de Wake Forest et Kentucky, Olivier Sarr n’a jamais emprunté la voie royale. Non-drafté en 2021, il a dû se frayer un chemin à coups de contrats temporaires et de performances convaincantes. En NBA depuis 2021, il a disputé un total de 46 matchs NBA le maillots de la franchises d’Oklahoma City Thunder pour des moyennes de 4,8 points et 3,5 rebonds. Des chiffres modestes, mais un rôle bien défini : pivot shooteur, dur, bon rebondeur et protecteur de cercle efficace. En G-League, il s’était imposé comme un intérieur dominant (13 points, 13 rebonds et 2 contres en moyenne sur la saison 2023-2024) avant que sa blessure ne vienne tout interrompre.

Toronto, une opportunité à saisir
En signant un contrat Exhibit-10 avec les Raptors, le Toulousain joue gros : sans garantie financière, il doit convaincre pendant le training camp pour décrocher une place dans le roster ou, à défaut, rejoindre les Raptors 905 en G-League. La concurrence est réelle derrière Jakob Poeltl, le pivot titulaire, mais le profil de Sarr — grand, physique, bon protecteur de cercle — manque cruellement à la rotation actuelle. De quoi laisser entrevoir une ouverture.
Le grand frère de l’ombre
Pendant qu’Alexandre Sarr (2,16 m, 20 ans), son petit frère, débute sa saison sophomore en NBA sous les projecteurs à Washington, Olivier écrit une autre histoire. Celle d’un joueur qui se bat pour revenir, sans promesse, mais avec l’ambition de finir par s’imposer dans la grande ligue.

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