A peine arrivé au Partizan Belgrade, Miikka Muurinen pense déjà à un retour aux Etats-Unis

Miikka Muurinen pense toujours aux Etats-Unis malgré sa signature au Partizan Belgrade.
Brillant avec la Finlande lors de l’EuroBasket, Miikka Muurinen (2,08 m, 18 ans) va découvrir le monde professionnel au Partizan Belgrade, où il vient de s’engager pour trois saisons. Si son arrivée en Serbie vient réaliser « un rêve d’enfant » comme il l’avouait à nos confrères finlandais de Yle, Muurinen disposait également d’offres allécvhantes dans le championnat australien mais aussi et surtout dans circuit universitaire américain. L’ailier finlandais garde d’ailleurs cette destination dans un coin de sa tête.
Miikka Muurinen paljasti Ylelle jymysiirtonsa taustat – yllättävä tieto suunnitelmasta kohti NBA-unelmaa https://t.co/mCvoqNSuL8
— Yle Urheilu (@yleurheilu) September 26, 2025
La NCAA toujours dans les plans
En effet, malgré son engagement pour trois ans avec Belgrade, Muurinen nourrit toujours des ambitions universitaires américaines. Avec les nouvelles règles de la NCAA et une offre NIL en perspective qui lui permettrait d’empocher énormément d’argent dès la fac, Muurinen a ouvertement avoué à nos confrères son envie de rejoindre le championnat universitaire pour la saison 2026-2027, puis de se présenter à la draft NBA à l’été 2027.
« Je garde toujours le même plan [malgré le contrat de trois ans au Partizan, ndlr]. Après cette saison à venir, l’objectif serait d’aller à l’université puis d’entrer dans la draft à l’été 2027. C’est juste un arrêt en Serbie pour l’instant », précise-t-il. Le jeune joueur reste néanmoins ouvert à d’autres possibilités : « Il est possible que si les choses se passent bien là Blegrade et que j’aime ça, je saute l’université avant la draft. Mais je ne pense pas, parce que j’ai encore l’envie d’aller à l’université. »
Son pragmatisme illustre une fois encore les défis auxquels font face les clubs européens de haut niveau, qui n’ont plus le luxe d’être les premiers ou seuls choix des jeunes talents européens pour se développer. Ces derniers naviguent dans un paysage basketballistique en pleine mutation, dont les prémices pourraient leur être plus profitables en terme d’image et de finances que d’évoluer au niveau le plus compétitif possible en Europe, avant d’envisager la NBA.


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