ITW Alexandre Sarr, un forfait mais un désir pour l’avenir : « Ça donne vraiment envie de faire partie du groupe »

Alexandre Sarr seul sur le banc de touche avant France – Pologne, pendant la marseillaise
Auteur d’un match plein de promesses contre la Slovénie samedi dernier, Alexandre Sarr (2,16 m, 20 ans) n’a pas pu surfer sur cette belle performance pour monter en puissance en équipe de France. Touché au mollet, l’intérieur des Bleus souffre d’une lésion musculaire qui l’oblige à mettre fin à sa compétition prématurément.
Au contraire de Matthew Strazel, le Toulousain ne pourra pas rester avec le groupe de Frédéric Fauthoux pour la suite de l’EuroBasket 2025. En effet, les Washington Wizards, son employeur, lui ont ordonné de rentrer aux États-Unis après le match contre l’Islande, dans le but d’y suivre sa rééducation avant la présaison NBA 2025-2026. Avant de partir, l’ancien joueur du Bouscat, du TOAC Basket, du Toulouse Cheminots Marengo, Tropik’Club Toulouse, Basket Labège Auzeville Club, Bruguières Basket Club, Real Madrid, Overtime Elite et Perth Wildacts a répondu à nos questions, ce mercredi 3 septembre à Katowice.
Ce mardi, nous avons appris votre forfait pour l’EuroBasket. Comment allez-vous et comment le vivez-vous ?
Je suis un peu déçu de ne pas pouvoir continuer. C’est dur forcément, mais cela fait partie du jeu. Maintenant, je dois faire ma rehab (rééducation) et continuer à supporter les gars.
Que s’est-il passé exactement lors de ce match contre la Slovénie ?
C’était au premier quart temps. Je ne sais pas exactement quelle action, mais j’ai senti une petite douleur au mollet alors que j’étais tout seul. J’ai senti que ce n’était pas un coup. Au fur et à mesure du match, quand j’étais chaud, ça allait. Mais c’est plus après le match, en refroidissant, que j’ai commencé à sentir la douleur de plus en plus.
Comment avez-vous vécu les deux derniers matchs sur le banc, en particulier celui d’Israël ?
Ce n’était pas la meilleure énergie contre Israël. Je voulais juste essayer d’encourager les gars, essayer de leur partager ce que je voyais.
A quel point étiez-vous frustré, notamment contre Israël, avec les problèmes au rebond et la défaite, de ne pouvoir aider vos coéquipiers sur le terrain ?
C’était surtout une occasion d’aider l’équipe à gagner des matchs. Mais, je pense que même sans moi, avec le groupe qu’on a, très versatile, ils vont pouvoir faire ce qu’on a fait depuis le début de la prépa. Et ils vont continuer à à jouer avec l’identité qu’on a, qui va défendre fort, se projeter et va être une équipe vraiment tenace.

Quel est votre programme pour la suite ?
Oui, je devrais rentrer à Washington après la phase de poule pour voir (ce qu’il en est), le training camp puis la saison. Je dois rentrer à Washington et faire la rehab et voir ce qu’ils me disent.
N’es-tu pas frustré de ne pas rester au contact du groupe à Riga ?
Si, c’est relou de devoir les quitter si tôt. J’ai pu rester encore pour les deux derniers matchs, trois matchs en tout (avec celui contre l’Islande ce jeudi, NDLR) pour les supporter. Mais, après, quand ils vont partir, je vais devoir rentrer pour pouvoir faire les soins avec Washington. C’est un peu eux (les Wizards) qui décident.
« Je pense que j’ai gagné beaucoup d ‘expérience »
Alexandre Sarr, sur sa première aventure en équipe de France A
Qu’allez-vous retenir de cette première équipe de France ?
Je pense que j’y ai gagné beaucoup d ‘expérience. Ce sont mes tout débuts avec l’équipe de France A. J’ai appris beaucoup de trucs. Je trouve aussi que j’ai beaucoup plus m’améliorer. Ça me donne juste envie de faire partie de plus de compétitions, de refaire un Euro dès que je peux, le championnat du monde, tout. On est en bon groupe. J’ai vraiment hâte de retrouver tous ces gars, soit en saison, soit pendant l’été.
Le sélectionneur Frédéric Fauthoux a noté votre progression. Dans quel aspect de votre jeu se situe-t-elle ?
Juste sur le jeu FIBA, qui est un peu différent de ce qu’on fait en NBA. Les espaces sont différents, la défense également. Donc, j’ai pu m’améliorer dans ce sens-là, je dirais, dans le fait d’aider l’équipe ici.
Même si l’année prochaine, il n’y a pas juste des matchs de qualification à la Coupe du Monde, cette parenthèse en équipe de France vous donne-t-elle envie de revenir et ce encore plus fort, de dominer au niveau international ?
Oui, c’est sûr. Ça donne vraiment envie de faire partie du groupe, faire partie des douze (joueurs retenus) pour les années qui arrivent et continuer à faire ce que les gars ont déjà très bien commencé avant nous.
Allez-vous rester en lien avec les gars sur le groupe WhatsApp ?
Oui c’est sûr. On est en groupe. Je vais rester dedans. Je suis cool avec tous les gars. On se connaît même depuis avant. Donc, oui, c’est sûr. Je vais regarder les matchs. On restera en communication.
Propos recueillis à Katowice,


Commentaires