Après l’expulsion de Marcus Keene et Jānis Gailītis, Strasbourg est resté « un groupe uni » pour vaincre Chalon

Nelly Joseph et les Strasbourgeois ont pris le contrôle des rebonds pour remporter le choc à Chalon.
Contre vents et marées, Strasbourg s’accroche encore et toujours au podium de Betclic ELITE. Après un match accroché la semaine passée contre Boulazac, les Alsaciens sont venus à bout de l’Elan Chalon dans les dernières minutes (69-75), alors qu’ils ont dû composer sans leur entraîneur Jānis Gailītis et leur meneur titulaire Marcus Keene pendant trois quart-temps.
Cette capacité à surmonter les obstacles donne une saveur particulière à ce succès – le quatrième de suite – selon l’adjoint de Gailītis Massimo Maffezzoli qui s’exprimé sur le site du club en après-match.
« Dans les moments difficiles, on a montré qu’on était un groupe uni », retient l’Italien après la rencontre. « C’est la raison pour laquelle nous arrivons à rester solides pendant les moments plus durs ». Après une entame plutôt maîtrisée, la SIG a vécu « un moment de flottement », reconnaît le capitaine Jean-Baptiste Maille, lorsque le connecteur Marcus Keene a quitté le terrain. Mais le vétéran apprécie « la combativité » montrée pour revenir dans le match, notamment grâce au « très gros travail au rebond » souligné par son entraîneur. Les Alsaciens ont capté 20 rebonds offensifs, ouvrant la porte à de nombreuses secondes chances de remettre dedans.
Il faut dire que Nelly Joseph a parfaitement pris le relais de Keene en rendant une copie magistrale. Le Nigérian a dominé les débats dans la peinture avec 16 points, mais surtout 18 rebonds ! Sa présence dans la raquette a libéré des espaces pour la paire Jean-Baptiste Maille – Gabe Brown, auteurs de 26 points au cumulé depuis les lignes arrières.
Les Strasbourgeois entament maintenant la trêve, qui « va faire du bien » aux corps et aux esprits pour aborder le mois de décembre avec la même envie de batailler pour la tête du classement, sans sortir des matchs. « Le travail n’est pas terminé », sourit Massimo Maffezzoli.


























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