Bien lancé puis bousculé, Monaco l’emporte finalement sans trembler à Dijon

Elie Okobo a inscrit 14 points lors de la victoire de Monaco à Dijon ce samedi.
Les Monégasques peuvent souffler : dans un match mouvementé, presque houleux, ils ont assuré la victoire en déroulant en fin de rencontre (86-99). Malgré un très bon démarrage, rien n’a été facile, mais la Roca Team a pu s’appuyer sur son impressionnante force collective (9 des 10 joueurs à 9 ou plus d’évaluation) pour l’emporter et revenir à hauteur de l’ASVEL en tête de la Betclic ÉLITE.
À la mi-temps ce samedi, l’AS Monaco menait de 12 points sur le parquet de Dijon. Un avantage déjà confortable pour le leader ? Loin de là, tant les Monégasques avaient surclassé leurs hôtes pendant un gros quart d’heure de jeu. L’écart est même monté à 22 points (19-41, 17e) mais il a brusquement fondu, à l’approche de la pause. Évidemment, la Roca Team n’a pas tout bien fait dans les toutes dernières minutes avant le repos, mais surtout, la JDA s’est métamorphosée.
Pourtant, jusque-là, il n’y avait pas eu débat. Les Monégasques, dans la lignée de leur victoire en EuroLeague contre le Paris Basketball jeudi, ont d’abord excellé des deux côtés du terrain. Élie Okobo n’a pas traîné pour débloquer son compteur (2-5, 3e), Nikola Mirotic ne s’est pas fait prier pour étouffer les Dijonnais très tôt (7-17, 8e), et Monaco s’est envolé, en faisant briller son collectif. Rien n’a semblé aller dans le sens de la JDA, alors que Williams Narace sortait blessé à la fin du premier quart-temps.
Dijon revenu au contact après la pause
Plutôt que de se lamenter sur son début de match raté – ou plutôt réussi par Monaco -, la troupe de Laurent Legname est étonnamment apparue décomplexée. Un ballon gratté par-ci, un dunk facile par-là… Et le leader a commencé à s’inquiéter, au gré de ses multiples pertes de balles. Bien aidé par Gregor Hrovat et Tariq Owens, 7 points chacun à la mi-temps, David Holston a endossé un rôle de meneur de révolte qui lui sied à merveille pour remettre Dijon, d’un shoot longue distance, à -10 (33-43, 40e).
Et les Bourguignons, pourtant toujours privés de Bibbins, sans Narace et bientôt Holston, lui aussi touché au retour des vestiaires, sont revenus tout proche, sous l’impulsion d’un Quentin Losser très efficace (63-65, 28e). Même la légende NBA John Stockton, présente en tribunes pour encourager son fils Michael, s’est levée sur un alley-oop conclu par Romain Ducoté (27e), envisageant peut-être l’exploit.
Un finish plus calme pour Monaco
Monaco a laissé passer la tempête, sans doute greloté quelques instants, mais a fini par rappeler pourquoi elle était considérée comme l’une des meilleures équipes d’Europe. D’un coup, d’un seul, les efforts de la JDA ont été balayés, après seulement quelques minutes dans le 4e quart-temps. Physiquement bien supérieurs, faisant jouer leur folle armada collective, les joueurs du Rocher ont donné un sacré coup de collier, le même qu’en début de rencontre. Et les espoirs dijonnais ont été emportés, dans une fin de match débridée, par Terry Tarpey, Alpha Diallo et leur bande (86-99).
« Je pense qu’on est resté unis, on a pris des séries qui allaient dans tous les sens donc ça aurait été facile de lâcher prise mais on est resté soudés et on a essayé de trouver les meilleures solutions, a commenté Matthew Strazel au micro de DAZN après le buzzer final. Il y a eu beaucoup trop de balles perdues (18 pour Monaco), on leur a donné beaucoup trop de chances mais l’essentiel est fait, on finit bien la semaine. » Après deux succès précieux contre Paris, en Coupe de France et sur la scène continentale.

























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