Recherche
Logo Bebasket
Recherche
Logo Bebasket
  • À la une
  • Mon actu
  • Matchs
  • Frenchies
  • Mes joueurs
  • Équipe de France
  • Interviews
  • Quiz
  • CONTACTEZ-NOUS

Boris Diaw prudent sur la Draft de nombreux Français en NBA : « Il y a ce souci de partir trop tôt »

Equipe de France - Après l’annonce de la liste élargie pour préparer l’Eurobasket masculin, le General Manager des Bleus Boris Diaw est revenu sur le succès des Français à la Draft, tout en mettant en garde sur les risques actuels de ce choix de carrière pour les jeunes tricolores.
Boris Diaw prudent sur la Draft de nombreux Français en NBA : « Il y a ce souci de partir trop tôt »

Boris Diaw est revenu sur la vague de Français draftés en NBA, dont la place en Bleu n’est pas garanti pour autant.

Crédit photo : Christophe Canet

“C’est un grand jour”, nous confie le General Manager de l’Équipe de France Boris Diaw, après que six Français aient été draftés en 2025, établissant un nouveau record pour l’Hexagone. “Content”, l’ancien joueur des Suns et des Spurs a accordé quelques minutes aux médias après l’annonce de la liste élargie de Frédéric Fauthoux pour la préparation à l’Eurobasket. Le GM s’est réjoui de “la nouvelle vague qui arrive, dont on a conscience depuis plusieurs années avec Victor Wembanyama puis les deux premiers choix l’an dernier : Zaccharie Risacher et Alexandre Sarr.

“Les joueurs sont draftés sur leur potentiel plutôt que sur leur niveau actuel”

Pour autant, l’ex-capitaine des Bleus, qui a connu ces mêmes sphères, a tenu à tempérer les ardeurs de cette exportation française, soulignant le changement de paradigme des franchises américaines. “La Draft NBA reste une marque de reconnaissance de la formation française. Maintenant il faut savoir transformer ce potentiel. Parce que de plus en plus, les joueurs sont draftés sur leur potentiel plutôt que sur leur niveau actuel, réel”, déplore-t-il.

Diaw constate aussi que ce départ pour les États-Unis peut même être piégeux : “Des joueurs sont draftés et n’ont pas forcément la chance de jouer. Il y a ce souci de partir trop tôt, quand on est pas encore prêt, pas encore formé, et de ne pas avoir forcément sa chance une fois là-bas”.

Prudent, il rappelle qu’“être en NBA ne veut pas dire avoir tout de suite un niveau plus haut. Des joueurs d’Euroleague ont plus d’expérience que des joueurs NBA aujourd’hui. Être en NBA n’est pas synonyme d’être appelé d’office en sélection. Aujourd’hui, sur les 14 joueurs évoluant en NBA, 6 sont dans la sélection ; pas 14”.

Commentaires


Veuillez vous connecter afin de pouvoir commenter ou aimer
Connexion
bouma
P'tite question : Si B. Diaw avait 18/19 ans aujourd'hui,et qu'il soit drafté, avec la possibilité de toucher 1 ou 2 M$ , même sans l'assurance de pouvoir jouer ,il ferait quoi ?
Répondre
(0) J'aime
thegachette
C'est pas 1 ou 2 millions... Au permier tout ça va de 12,5 millions à 2,5 millions pour le trentième. Donc choix logique de nos jeunes qui assurent leurs arrières. Et on voit que même si certains jouent peu, quand ils reviennent en Europe ils sont rapidement au niveau des meilleurs championnat Européens...
Répondre
(0) J'aime
bouma
Je comptais à minima.
(0) J'aime
ideja
« après que six Français [ont] été draftés en 2025 » (signé : B. Pivot 🥸) Sur la pertinence de partir en NBA, je rejoins évidemment B. Diaw. C'est enfoncer une porte ouverte que de (re)dire ça, mais l'intérêt des expatriés est d'abord (pour ne pas dire exclusivement) financier. Pour l'intérêt sportif, on repassera.
Répondre
(2) J'aime
zonepress
On ne peut qu'être d'accord de ce constat qui est tout sauf nouveau. L'intérêt ici est que ce soit verbalisé par un encadrant de l'EDF.
Répondre
(0) J'aime