Camouflet pour l’AS Monaco : pas d’invitation de trois ans en EuroLeague, contrairement à cinq clubs !

Le duo Yefimov – Fedorychev continue de tenter de pérenniser l’AS Monaco en EuroLeague
Comme annoncé, l’EuroLeague version 2025/26 accueillera bien 20 clubs. Le plateau a été confirmé ce jeudi, avec le retour de Valence ainsi les arrivées de Dubaï et de l’Hapoël Tel-Aviv, pour compenser le départ de l’ALBA Berlin.
For the first time in history, we will officially have 20 EuroLeague teams competing for glory👏
An exciting new era of European basketball starts 𝗡𝗢𝗪! pic.twitter.com/pdqXL4BMSg
— Turkish Airlines EuroLeague (@EuroLeague) June 19, 2025
Une invitation de cinq ans pour Dubaï
L’EuroLeague a ainsi accordé une invitation de cinq ans au club émirati, créé en 2023, et troisième de Ligue Adriatique pour sa première vraie saison.
Par ailleurs, les 13 clubs actionnaires de l’EuroLeague (dont l’ASVEL) ont voté en faveur d’une wild-card de trois ans pour quatre clubs : les deux équipes de Belgrade, la Virtus Bologne et Valence.
Monaco garde son bail précaire
En revanche, l’AS Monaco, pourtant finaliste en titre, n’a pas obtenu une telle sécurité. Officiellement, la Roca Team reste « invitée » pour un an, sur le principe de sa qualification décrochée en remportant l’EuroCup 2021. Concrètement, le club de la Principauté est assuré de rester en EuroLeague en cas de qualification en playoffs, mais pourrait immédiatement retrouver le niveau inférieur en cas de mauvaise saison.
Un vrai camouflet pour l’AS Monaco, qui avait longuement négocié avec l’EuroLeague les contours d’une invitation de trois ans. Dans l’avion du retour d’Abu Dhabi, le manager Oleksiy Yefimov confiait même à Nice Matin que l’affaire était censée aboutir. « L’annonce devrait être faite dans les jours qui viennent », assurait-il.
« Nous avons beaucoup de respect pour eux », tempère le PDG de l’EuroLeague, Paulius Motiejunas, dans une déclaration transmise à L’Équipe. « Ils ont bâti un projet fort, compétitif au plus haut niveau et attractif pour les fans. Ils sont vite devenus une équipe majeure en EuroLeague. Nous continuons les discussions sur leur futur au-delà de 2025-2026, dans le contexte d’une nouvelle expansion de la ligue. »
Désireux d’obtenir une licence A depuis ses premiers pas en EuroLeague, le club de la Principauté bute toujours sur le même obstacle : l’absence d’une salle de 10 000 places. « Nous nous efforçons de nous conformer aux normes », promettait Oleksiy Yefimov en avril à RMC Sport. « Nous explorons plusieurs endroits, en France ou à Monaco. Et je pense que très bientôt nous pourrons présenter des informations plus concrètes. »
Les discussions se poursuivent avec Paris
De son côté, le Paris Basketball est un tout petit mieux loti. L’équipe de la capitale fait certes partie des trois disposant d’un bail précaire, avec Monaco et l’Hapoël Tel-Aviv, mais a obtenu un paragraphe encourageant de la part de l’EuroLeague. « Il a été convenu que les discussions avec le Paris Basketball se poursuivront autour d’une collaboration sur le long terme. »
Dans les colonnes de L’Équipe, Paulius Motiejunas a affirmé que Paris était « un marché ô combien important et stratégique pour le futur ». Il n’a pas caché que le club de la capitale devrait faire partie des plans de l’EuroLeague à long terme. « Nous sommes d’accord pour renforcer notre partenariat, mais nous avons besoin d’un peu plus du temps pour finaliser ces discussions. »
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