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Ces 12 nouveaux Français que l’on pourrait voir en EuroLeague la saison prochaine

EuroLeague - Chaque année, des joueurs français découvrent l'EuroLeague. Le basketball hexagonal regorge de talents, qui évoluent sur la scène nationale ou déjà à l'étranger. Voici 12 d'entre eux qui pourraient être appelés à évoluer à ce niveau la saison prochaine.
Crédit photo : Sébastien Grasset / Laurent Staskiewicz / Tuan Nguyen / Pauline Ledez

Chaque année, de nombreux joueurs français découvrent l’EuroLeague. En 2022-2023, Petr Cornelie (Real Madrid), Timothé Luwawu-Cabarrot (Milan), Yves Pons (ASVEL), Yoan Makoundou (Monaco) et Isaïa Cordinier (Virtus Bologne) sont des rookies à ce niveau. Qui seront leurs successeurs en 2023-2024 ? Voici 12 joueurs potentiels :

Terry Tarpey (1,90 m, 28 ans), ailier du Mans (Betclic ELITE)

Après avoir fait le bonheur du Mans pendant six ans, Terry Tarpey va évoluer en EuroLeague la saison prochaine, probablement à l’AS Monaco avec le statut de joueur non formé localement « hors quota ». Avec l’équipe de France l’été dernier, le Franco-Américain a prouvé que ses qualités étaient toutes aussi utiles au très haut-niveau. Son engagement, son état d’esprit, ses qualités physiques devraient lui permettre de remplir les mêmes missions avec succès à l’étage supérieur.

Ismaël Kamagaté (2,11 m, 22 ans), pivot de Paris (Betclic ELITE)

Si Ismaël Kamagaté espère pouvoir rejoindre les Denver Nuggets en NBA la saison prochaine, des clubs d’EuroLeague tapent à sa porte. Ce pourrait être l’étape intermédiaire avant de traverser l’Atlantique. Très bon protecteur de cercle, fort rebondeur le Francilien s’est installé en EuroCup cette saison, l’antichambre de l’EuroLeague. Souvent laissé dans la peinture dans le projet défensif parisien, il devra en EuroLeague de nouveau devoir couvrir plus de terrain pour ne pas subir l’adresse des pivots shooteurs (stretch 5).

Sylvain Francisco (1,85 m, 25 ans), meneur de Peristeri (Grèce)

Meneur explosif, doué balle en main et bon shooteur, Sylvain Francisco a longtemps espéré signer pour un club d’EuroLeague l’été dernier, après sa belle saison à Manresa. Mais le natif de Créteil a finalement du se rabattre sur une nouvelle équipe de Ligue des Champions (BCL), découvrant au passage un nouveau championnat, le grec. De quoi enrichir un peu plus son basket sous les ordres de Vassilis Spanoulis. S’il a progressé encore, il doit faire preuve de plus de consistance. Mais dans le rôle d’un Dee Bost à l’ASVEL, il pourrait se montrer complémentaire de Nando De Colo.

Alpha Kaba (2,08 m, 27 ans), pivot du Buducnost Podgorica (Monténégro)

Alpha Kaba Buducnost Podgorica 2022-23 EuroCup
Alpha Kaba avec le Buducnost Podgorica en EuroCup cette saison (photo : EuroCup).

Parti de Nanterre en 2021, Alpha Kaba a été MVP dans la foulée en Turquie avant de rejoindre le Buducnost Podgorica avec qui il s’est installé en EuroCup cette saison. Pivot très actif au rebond (10,5 prises par match), il tourne également à 10,1 points à 53,1% de réussite aux tirs et 1,2 contre en 25 minutes dans la compétition. Reste à savoir si une des 18 formations engagées dans la compétition va faire appel à ses services.

Nadir Hifi (1,84 m, 20 ans), meneur du Portel (Betclic ELITE)

Sensation de la saison de Betclic ELITE derrière Victor Wembanyama, Nadir Hifi attire logiquement les recruteurs. Dans son idée de lancer des talents français sur la grande scène européenne, l’ASVEL pourrait être tentée par le petit prodige alsacien. Joueur très percutant, le meneur de l’ESSM Le Portel pourrait avoir besoin de s’affirmer dans des projets intermédiaires (EuroCup, BCL). Mais nul doute de sa capacité à franchir les étapes deux par deux.

Olivier Sarr (2,11 m, 24 ans), pivot d’Oklahoma City (NBA)

S’il a retrouvé un spot en NBA sur cette fin de saison, dans une équipe en course pour le play-in, Olivier Sarr peine à pouvoir s’exprimer pleinement. Sans contrat garanti, ce pivot fuyant pourrait devenir un joueur très intéressant en EuroLeague où ses capacités techniques et physiques pourraient faire des ravages. Avec une ascension express de deux-trois ans sur la scène européenne, il aurait sans doute derrière de quoi se repositionner confortablement outre-Atlantique.

Axel Bouteille (2,01 m, 27 ans), ailier du TT Ankara (Turquie)

Dans le jeu très offensif du TT Ankara (116 d’offensive rating), Axel Bouteille s’épanouit totalement au point de tourner à 17,7 points à 53,1% de réussite aux tirs (dont 43,2% à 3-points), 4,6 rebonds et 1,7 passe décisive en 29 minutes en EuroCup. Comme à Bilbao, le jeu très libre et ouvert lui permet d’être redoutable d’efficacité, lui qui n’a pas besoin de boussole pour savoir où se trouve le panier. Moins efficace de l’autre côté du terrain, il n’est pas sûr qu’il sera en mesure de convaincre une plus grosse cylindrée européenne. Néanmoins, son talent offensif pourrait lui offrir une chance de séduire un directeur sportif.

Juhann Begarin (1,93 m, 20 ans), ailier de Paris (Betclic ELITE)

Jaylen Hoard et Juhann Begarin 2022-23 Lilian Bordron
Jaylen Hoard et Juhann Begarin à la lutte au rebond en EuroCup (photo : Lilian Bordron).

De la même manière qu’Ismaël Kamagaté (voir plus haut), Juhann Begarin, drafté par les Boston Celtics en 2021, pourrait être partagé entre le fait de rester à Paris la saison de la livraison de l’Arena, tenter sa chance en NBA ou gravir un échelon sur la scène européenne. Capable de jouer sur les postes 2 et 3, hyper explosif, redoutable en transition, le petit frère de Jessie Begarin représente le basket moderne. Après s’être mis au niveau de l’EuroCup (11,5 points à 43,5% de réussite aux tirs, 2,9 rebonds, 2,1 passes décisives et 1,9 interception en 25 minutes), le Guadeloupéen progresserait encore en jouant au niveau supérieur. Pour s’y installer, il aura notamment besoin de stabiliser son adresse extérieure (25,9% à 3-points en EuroCup).

Jaylen Hoard (2,03 m, 24 ans), ailier-fort de l’Hapoel Tel-Aviv (Israël)

Après trois saisons partagées entre la NBA et la G-League, Jaylen Hoard vit sa première saison professionnelle sur le circuit FIBA. Poste 4 mobile, l’Héraultais d’adoption s’est montré parfois très efficace dans la rotation de l’Hapoël Tel-Aviv, en témoigne son dernier match de saison régulière qui lui a permis de finir MVP de la 18e journée. Alors qu’Yves Pons n’est utilisé que très irrégulièrement en rotation d’Amine Noua ou Youssoupha Fall, le fils d’Antwon Hoard et Katia Foucade pourrait représenter un bon profil pour lui succéder.

Milan Barbitch (1,96 m, 21 ans), meneur de Fos Provence (Betclic ELITE)

Joueur bourré de talent, Milan Barbitch connaît des saisons irrégulières depuis ses débuts au niveau professionnel. La faute en grande partie aux blessures. Cette saison encore, à Fos Provence, il a été arrêté un long moment en cours de route. Mais son retour a été fracassant contre Le Mans. Depuis, il a inscrit 16 points dans une courte défaite contre l’ASVEL (-6). De quoi prouver un peu plus sa capacité à faire face à une telle adversité, lui qui « a toutes les caractéristiques d’un joueur de haut-niveau ».

Joël Ayayi (1,90 m, 23 ans), arrière du Lakeland Magic (G-League)

Après avoir échoué à s’installer en NBA ces deux dernières années, le grand frère de Gérald Ayayi (Élan béarnais) pourrait revenir en Europe, six ans après son départ pour Gonzaga (NCAA). Sur sa deuxième saison en G-League, avec Lakeland, le Girondin s’est mué en couteau suisse en sortie de banc. Ses chiffres ont été un peu en baisses (7,5 points à 51,6% de réussite aux tirs dont 33,9% sur 2 tentatives à 3-points par match, 6 rebonds et 4,3 passes décisives en 26 minutes). Suffisant pour convaincre un club d’EuroLeague de le faire venir ?

Malcolm Cazalon (1,98 m, 21 ans), ailier du Mega Basket (Ligue adriatique)

Après avoir connu un parcours instable depuis sa sortie du Pôle Espoirs en 2016 (l’ASVEL entre 2016 et 2018, la JL Bourg en 2018-2019 et Louvain, en Belgique, en 2019-2020), Malcolm Cazalon s’est stabilisé au sein de la pouponnière de son agence, Beobasket, depuis trois ans. Responsabilisé cette saison alors qu’il va être automatique éligible pour la Draft NBA 2023, cet ailier athlétique a montré quelques flashes intéressants. En Ligue adriatique, le Roannais tourne à 11,4 points à 46% (dont 34% à 3-points sur 4,3 tentatives par rencontre), 3,3 rebonds et 2,6 passes décisives en 25 minutes après 22 rencontres de saison régulière. Joueur à fort potentiel, il pourrait être appelé par un club ayant à cœur de continuer son développement à le confrontant au meilleur niveau européen.

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