Cholet perd l’un de ses ailiers, parti en Suisse

Aloïs Leyrolles avec la sélection de Suisse
Alois Leyrolles (2,04 m, 20 ans) ne portera plus les couleurs de Cholet Basket. Victime d’une rupture des ligaments croisés en novembre 2024, l’ailier franco-suisse de 20 ans a choisi de retourner à Fribourg, son club formateur, pour poursuivre sa convalescence. Il quitte donc prématurément le club des Mauges, avec lequel il visait un statut de joueur formé localement en France (JFL).
Un retour à Fribourg pour se reconstruire
Passé par le centre de formation du Fribourg Olympic, Aloïs Leyrolles avait choisi l’été dernier de rejoindre Cholet Basket, référence du championnat Espoirs ELITE. Le Franco-Suisse y poursuivait un double objectif : progresser dans un environnement plus exigeant et entamer un parcours de deux saisons en France, condition nécessaire pour ne plus être considéré comme joueur étranger dans l’Hexagone.
Mais son aventure choletaise a tourné court. Déjà gêné au genou gauche à l’été 2024 avec la sélection suisse U20, Leyrolles a vu son rêve s’interrompre en novembre, après une déchirure complète des ligaments croisés. Il a alors décidé de retourner à Fribourg pour se faire opérer et entamer sa rééducation.
« On se satisfait de peu, juste d’un pas au sol. J’ai la famille et les amis à Fribourg, ça fait du bien », expliquait-il en janvier dans un entretien à La Liberté.
Un profil encore prometteur
Malgré cette blessure, le Fribourg Olympic a décidé de miser de nouveau sur son ancien joueur. Le club suisse, qui sera opposé à Chalon au tour préliminaire de la BCL, a annoncé son retour pour la saison prochaine, dans un communiqué évoquant « un pari d’avenir » sur un joueur « réputé pour sa polyvalence et sa marge de progression ».
Avant sa blessure, Leyrolles tournait à 6,1 points, 3 rebonds et 1,6 passe décisive en 8 matchs avec l’équipe Espoirs de Cholet. Il s’entraînait également avec le groupe professionnel et bénéficiait d’un contrat de stagiaire pro. Très investi dans son quotidien choletais, il racontait en octobre : « Je viens à 8 h à la salle. Je commence par 1 h 30 de musculation, puis entraînement collectif… et je reviens l’après-midi jusqu’à 20 h. »
Une belle aventure interrompue
S’il n’a pas pu aller au bout de son projet en France, Aloïs Leyrolles garde de son passage à Cholet de belles expériences, comme celle de vivre un quotidien professionnel de haut niveau. « Cholet est un club prestigieux. Sortir de son centre de formation signifie quelque chose », expliquait-il à La Liberté.
Son retour à Fribourg pourrait marquer une nouvelle étape dans sa progression. En pleine rééducation, il devra désormais retrouver tous ses moyens physiques avant de viser un nouveau départ au plus haut niveau, en Suisse ou ailleurs.

Commentaires