Enfin sacré en Pro B, le Boulazac Basket Dordogne est de retour en Betclic ÉLITE !

Quatre ans après sa relégation, le BBD est de retour en Betclic ÉLITE !
Parfois, dans le sport, la notion de mérite est tout de même respectée. Oui, le palmarès du Boulazac Basket Dordogne n’était pas totalement vierge (champion de France NM2 en 2003 et champion de France NM1 en 2005). Oui, le club avait déjà connu la joie de deux montées en Pro A (2012 et 2017). Mais depuis son accession dans le monde professionnel, le BBD était surtout abonné aux finales perdues.
« On attendait ça depuis 20 ans ! »
Deux en Pro B (2012 et 2024), trois en Leaders Cup Pro B (2016, 2023 et 2025), une en Coupe de France (2018)… Soit déjà six opportunités majeures gaspillées d’ajouter une ligne au palmarès : n’en jetez plus, la coupe était pleine pour Boulazac. « On attendait ça depuis 20 ans », s’est exclamé le président Laurent Serres sur France 3 NOA.
Alors le BBD n’a pas manqué l’occasion royale qui lui était faite de s’offrir le premier trophée majeur de son histoire. Cette 38e journée n’était pas exactement une « finale », mais c’était tout comme, et le club périgourdin a été sacré champion de France Pro B pour la première fois en disposant difficilement d’une équipe de Chartres déjà reléguée (91-82). « Comme quoi ça sert de jouer pas mal de finales », pouvait sourire Alexandre Ménard après coup.

La continuité a payé
Un sacre qui répond à une forme de logique pour l’équipe la plus stable de ces deux dernières saisons. 3e de Pro B l’année dernière, le BBD avait su se hisser jusqu’en finale, manquant même l’occasion d’arracher une belle avec un revers en prolongation lors du deuxième match contre La Rochelle (67-72). Malgré 50 000 euros de masse salariale en moins, Alexandre Ménard avait ajusté les manques identifiés lors de la finale en ajoutant de l’expérience et de l’adresse à l’ADN défensif déjà présent. Et si la perte d’un axe 1-5 Vincent Amsellem – Jean-Marc Pansa parti vers la Betclic ÉLITE aurait pu faire mal, les choix effectués ont été judicieux (Marcos Suka-Umu, Thomas Ville Ousman Krubally) et sont merveilleusement venus compléter la colonne vertébrale restée intacte, à l’image de la traction arrière hors-catégorie pour la division (Angelo Warner – Hugo Robineau).
Le BBD n’a pourtant pas connu un destin linéaire, traversant un gros trou d’air à la fin de l’hiver, consécutif à sa défaite en finale de Leaders Cup contre Orléans (82-86). Les coéquipiers du capitaine Cavallo ont vécu une série de quatre défaites en sept rencontres qui aurait pu mettre fin à leurs illusions, les rétrogradant à la troisième place de Pro B le 30 mars. « On a eu des downs et Blois en a profité », retrace Hugo Robineau. « Mais on a vraiment bien fini, on s’est donné les moyens d’aller chercher cette première place ! » Une conclusion en boulet de canon, en effet, avec huit victoires consécutives, pour faire successivement craquer l’OLB et Blois.
Une défense exceptionnelle
Avec un effectif incroyablement dense de onze joueurs, à la menace plurielle (huit joueurs entre 6 et 14 points de moyenne), Alexandre Ménard a su bâtir la meilleure défense de Pro B, et de loin. Le BBD n’a concédé que 74 points par match, soit quatre de moins que son plus proche poursuivant, Vichy. L’attaque fait lever les foules et la défense gagne des titres…
𝗖𝗛𝗔𝗠𝗣𝗜𝗢𝗡 🏆@BoulazacBasketD est récompensé pour son immense saison 🔥#PROB pic.twitter.com/Qcw97SKad3
— PROB (@PROB_officiel) May 13, 2025
De retour dans le grand monde, le Boulazac Basket Dordogne va maintenant se retrouver face à un défi XXL : prouver que sa place est en Betclic ÉLITE, malgré le passage à 16 équipes. Certes 10e en 2019, avec un bilan équilibré (17v-17d), le BBD n’a jamais réellement existé en Pro A : cinq saisons, trois bouclées dans la zone de relégation (un repêchage administratif), pour 105 défaites en 157 matchs. Mais ça, c’est un défi pour demain. Ce soir, Boulazac peut surtout célébrer les premiers champions de son histoire.













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