Frédéric Fauthoux remonté contre l’attitude du Paris Basketball : « Ils ont commencé à être arrogants »

Frédéric Fauthoux en pleine conversation avec Justin Robinson, l’un des Parisiens les plus loquaces
Personne ne sera obligé de croire Frédéric Fauthoux, l’un des hommes haïssant le plus la défaite au sein du basket français, quand il affirme « se foutre complètement » de la série de dix revers consécutifs contre le Paris Basketball, le dernier en date ce samedi (75-91). « Ce qui m’intéresse, c’est de faire évoluer ce groupe pour pouvoir jouer les yeux dans les yeux avec ce groupe », poursuit-il. « La, très clairement, on n’y est pas. Mais la série, non… Ce ne sont plus les mêmes équipes ni d’un côté, ni de l’autre. »
« Je ne voyais plus cela dans le haut niveau »
Peut-être plus les mêmes joueurs, certes, mais l’ADN du Paris Basketball est resté le même depuis 2023. Et c’est encore sur ses caractéristiques typiques que l’équipe de la capitale a fait la différence. « Ils nous ont énormément touchés et aujourd’hui, il faut apparemment savoir jouer avec ces contacts permanents », regrette l’ancien meneur de Pau-Orthez.
« On connait le plan de jeu de Paris : beaucoup de tirs à 3-points, de tags, et c’est l’équipe la plus agressive d’Europe au rebond offensif », ajoute le capitaine, Kevin Kokila. « Ils n’ont pas inventé leur basket aujourd’hui, ils ont fait exactement ce qu’ils savaient faire et c’est ce qui m’attriste le plus. On le savait, on était préparés mais on n’a pas su l’enrayer. »
S’il n’a eu aucun mal à admettre la supériorité de Paris, « beaucoup plus fort que nous », Frédéric Fauthoux était, en revanche, remonté face à l’attitude globale de son adversaire. « Leur victoire est très logique, on n’était pas à la hauteur individuellement et collectivement en termes de basket pur. Cela m’a fait penser au match de Besiktas (90-60), à part qu’ils nous ont respectés là-bas. Là-ils ont commencé à parler, à être arrogants. Chose que je ne voyais plus trop dans le haut niveau, car il y a beaucoup d’humilité normalement. »
Un rapport sur l’après-match
Après le buzzer final, Frédéric Fauthoux a salué son homologue Francesco Tabellini, a eu un petit geste d’affection pour son international Nadir Hifi ou ses anciens burgiens Jeremy Morgan et Joël Ayayi, mais a ensuite évité les mains tendues des assistants parisiens, Julius Thomas en tête, présent dans le staff francilien depuis l’ère Iisalo. De quoi donner lieu à des scènes de tensions minimes, consignées dans un rapport à destination de la LNB.

« Je ne sais pas ce qui s’est passé après le match », a évacué le technicien parisien Francesco Tabellini. « J’ai vu que le coach de la JL Bourg était un peu énervé, ou frustré. Pendant le match, je ne regarde pas vraiment le banc d’en face. Je sais que tous les entraîneurs ne font pas pareil mais je ne parle pas avec mon adversaire, je me concentre sur le jeu. Donc je ne sais pas… »
« Je sais ce que tout le monde va dire de moi… »
A vrai dire, l’Italien n’était pas la cible du courroux de Frédéric Fauthoux. « Non, je lui ai dit « bon match » tout simplement. Mais ses assistants se permettent de nous interpeller à la fin », éructe-t-il. « Visiblement, il n’y a plus de limite… Il y avait déjà les mêmes attitudes la saison dernière et c’est une question que je me pose, vraiment. Là, j’ai trouvé que c’était très limite. Apparemment, tout est accepté là-dessus, comme le fait qu’on parle tout le temps à mes joueurs. Je sais que ce que tout le monde va dire sur moi mais ça ne me dérange pas… Regardez ce qui se passe de l’autre côté : nous, on est toujours avertis. C’est la globalité qui m’a agacé. Je trouve que c’est presque prétentieux. »
Après la défaite contre @ParisBasketball le coach @JLBourgBasket F. Fauthoux n’a pas apprécié « la manière dont les joueurs parisiens se comportent sur le terrain ». pic.twitter.com/8081BS1QpB
— Ghislain Gros (@GhislainGros) November 15, 2025
À Bourg-en-Bresse,

























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