Gavin Ware, nouveau pivot de Limoges : « La France est devenue ma deuxième maison »

Gavin Ware va jouer à Limoges après ses aventures à Levallois, Gravelines et surtout Dijon
Signé la semaine dernière par le Limoges CSP, Gavin Ware (2,06 m, 31 ans) n’en est pas à sa première expérience dans l’Hexagone. L’intérieur américain, qui a déjà passé six saisons en France, a accordé un long entretien à EuroBasket dans lequel il revient sur son parcours, ses passages marquants à Dijon et son attachement au basket français.
« La France est définitivement un home away from home »
Après avoir débuté sa carrière professionnelle en Belgique, Gavin Ware a posé ses valises en France dès 2017, à Levallois. Depuis, il est passé par Gravelines et surtout Dijon, où il a connu trois passages différents. « France is definitely a home away from home. (…) Six years later, now I feel like a local French man », raconte-t-il. S’il avoue ne pas encore maîtriser totalement la langue, l’Américain se sent pleinement intégré.
À Dijon, il dit avoir trouvé un environnement structuré et bienveillant. « On fait les choses bien, avec l’identité JDA. (…) Les gens sont attentionnés et ont votre intérêt à cœur », confie-t-il, en soulignant le soutien des supporters, entraîneurs et coéquipiers.
Des souvenirs forts avec Holston, Dokossi et Gravelines
Parmi ses souvenirs marquants, Gavin Ware évoque sa complicité avec David Holston, « un meneur incroyable qui tient ses coéquipiers responsables », ou encore sa bonne entente avec Allan Dokossi, dont il admire les qualités athlétiques.
Il n’oublie pas non plus son passage à Gravelines-Dunkerque, vécu en pleine pandémie de Covid-19 : « Tout était fermé sauf la salle. J’y ai passé beaucoup de temps », se rappelle-t-il.
La régularité comme marque de fabrique
En six saisons en France, Gavin Ware a affiché des statistiques remarquablement constantes, autour de 12 points et 6 rebonds par match. « C’est très important de garder ce niveau de constance. (…) C’est un business : si je veux réussir et vivre confortablement, je dois faire mon job », explique-t-il.
À Limoges, cette fiabilité sera précieuse pour une équipe en quête de stabilité à l’intérieur.


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