Gianmarco Pozzecco tire son premier bilan avec l’ASVEL : « Il est bon, dans une certaine mesure »
Arrivé le 25 octobre à l’ASVEL, Gianmarco Pozzecco va prochainement fêter ses deux mois à la tête du club villeurbannais. Ce mercredi, à Milan, il coachera son 20e match, avec l’espoir d’équilibrer son bilan, pour l’instant de 9 victoires en 19 rencontres.
Après le succès étriqué de dimanche contre Chalon-sur-Saône à l’Astroballe (79-72), le technicien italien a pris le temps de tirer un premier bilan de son mandat rhodanien. Une auto-évaluation quelque peu à rebours des impressions collectives, où il se suggère que la câlinothérapie des premiers jours fut un pansement efficace à court-terme, mais aucunement viable sur le long-terme. Alors que la gestion de l’effectif interroge certains suiveurs, avec certains joueurs extrêmement sollicités, d’autres envoyés aux oubliettes (à l’image de Boris Dallo) et un départ toujours pas compensé (Frank Jackson), l’ASVEL reste deuxième de Betclic ÉLITE (11v-5d) et avant-dernière de l’EuroLeague (2v-12d). D’ailleurs, avec deux succès de plus sur la scène continentale, Pozzecco serait pleinement satisfait. Mais avec des si…
« Il faut être réaliste. Quand Eduardo (Casalone, son assistant) et moi sommes arrivés à l’ASVEL, l’équipe a vite très bien joué, beaucoup mieux que ce à quoi je m’attendais. Mais on a perdu deux matchs que l’on aurait vraiment pu gagner : les réceptions de Maccabi Tel-Aviv et de Vitoria. Ensuite, on a connu une période de difficultés. Maintenant, il faut que l’on arrive à s’ajuster et comprendre quel type d’équipes nous sommes. Il nous manque quelque chose, évidemment, pour que l’on puisse atteindre nos objectifs, tout le monde le sait. Mais le réalisme me fait dire que nous nous débrouillons plutôt bien dans le championnat de France. Affronter Paris la semaine dernière après deux gros matchs en EuroLeague n’était vraiment pas facile mais on s’est battu jusqu’à la fin. On pourrait même dire que l’on se débrouille plus que bien en Betclic ÉLITE. En EuroLeague, il nous manque deux victoires que l’on aurait mérité. À mes yeux, le bilan est bon, dans une certaine mesure. Je sais que c’est stupide de le dire mais il serait même excellent avec deux succès supplémentaires en EuroLeague.
On va continuer de travailler. Les joueurs font preuve d’énormément de concentration et d’engagement. Par exemple, l’une des choses dont je suis le plus fier ici est de voir que mon équipe n’arrête jamais de se battre. Il y a une seule exception : c’est la réception de Valence, parce que l’on était épuisés. Mais que ce soit à Barcelone ou contre tout le monde, on a joué les yeux dans les yeux. On va poursuivre sur cette voie. Mais j’aimerais tant que l’on gagne un match à la maison en EuroLeague pour pouvoir fêter cela avec nos supporters… »
Au vu du programme des fêtes, cela sera toutefois compliqué de le faire au cours des fêtes. D’ici à la fin de l’année, ce sont tout simplement les deux finalistes de l’EuroLeague qui sont attendus à Décines : l’Olympiakos vendredi puis le Real Madrid le jeudi 28.
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