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[Interview croisée] Franck Seguela et Jules Rambaut, le difficile héritage olympique du 3×3 : « Avec Toulouse, on s’est quasiment fait tous seuls ! »

Alors que le World Tour 3x3 connaîtra l'épilogue de sa saison ce week-end à Bahreïn, la finale mondiale aurait pu se jouer sans équipe française, un an seulement après la formidable médaille d'argent olympique des Bleus en 2024. En compagnie de Jules Rambaut, l'un des héros de Paris, Franck Seguela raconte comment le nouveau projet de Toulouse a pu émerger.
[Interview croisée] Franck Seguela et Jules Rambaut, le difficile héritage olympique du 3×3 : « Avec Toulouse, on s’est quasiment fait tous seuls ! »

Jules Rambaut, Franck Seguela et Toulouse disputent ce week-end la finale du circuit mondial de 3×3

Crédit photo : Cécile Thomas

À quelle fréquence vous reparle-t-on de votre médaille aux Jeux Olympiques ? 

Franck Seguela : On m’en a encore parlé aujourd’hui en tout cas (entretien réalisé en marge du Master à Marseille, ndlr) ! Donc quasiment tous les jours je pense… Comme on croise tout le temps des gens du basket quand on va s’entraîner…

Jules Rambaut : Même en dehors. J’ai été reconnu par hasard dans des magasins à Toulouse et ils m’en ont parlé. Ça s’est quand même calmé un peu, surtout avec la longue pause de l’hiver 2024.

Vous vous faites donc maintenant reconnaître dans la rue alors que ça ne devait pas être le cas avant…

JR : Complètement (il rit)

FS : On se faisait beaucoup reconnaître dans la foulée des Jeux, un à deux mois après ! Ensuite, ça a été beaucoup plus tranquille… Mais dès que les gens ont le contexte, qu’on leur dit : « C’est les gars du 3×3 », ça part : « Ah mais oui, j’ai vu la finale ! » Maintenant, en nous croisant, les gens ne captent plus trop.

« Un joli bout de métal » 

Votre vie a-t-elle vraiment changé en août 2024 avec les Jeux Olympiques ?

JR : Dire que la vie en elle-même a changé, pas tant que ça… Mais il y a énormément de satellites autour de nos vies qui ont changé, ça complètement. Et sincèrement, c’est beaucoup de positif.

Avec du recul, que reste-t-il de cette aventure à la Concorde ? 

FS : Déjà, un joli bout de métal (il sourit). Ça, c’est sympa. Et forcément, des souvenirs incroyables, une aventure partagée très forte. Mine de rien, aussi, un savoir-faire développé, une expertise très forte, qui nous a servi pour l’aventure toulousaine de 2025.

JR : Au-delà de notre cas personnel à tous les deux, j’ai surtout entendu pas mal de clubs dire qu’ils ouvraient des sections de 3×3, des trucs spécifiques à la discipline. Ça n’existait pas forcément avant et je pense qu’il y a eu un vrai héritage sportif au niveau du 3×3 en France. C’est quelque chose qui fait plaisir.

5 août 2024 : le 3×3 français connait son apothéose avec une médaille d’argent aux JO (photo : Michael Madrid-Imagn Images)

Désormais, est-ce une belle médaille d’argent ou reste-t-il l’amertume des tirs au buzzer de Worthy de Jong ? 

JR : Personnellement, j’ai eu 10-15 minutes d’amertume, où j’avais les boules, où j’imaginais un peu ce que j’aurais pu être en tant que champion olympique. Mais après, non… Quand tu regardes tout le chemin parcouru, tout ce qu’on a réalisé en tant qu’équipe pour pouvoir se retrouver en finale des Jeux Olympiques, et même chacun de son côté individuellement, c’est une satisfaction énorme d’avoir pu décrocher une médaille.

FS : Je pense qu’on était tous les quatre dans la même mentalité. On voulait tous cueillir l’aventure olympique comme elle venait, profiter de chaque instant. En plus, sincèrement, on n’était pas attendus là, donc ce n’était que du positif, même si on en aurait voulu plus. Mais oui, pendant une dizaine de minutes, la pilule avait forcément du mal à passer. Sauf qu’on s’est de suite retrouvé, c’était la force de notre collectif, et on s’est dit : « Qu’est-ce qu’on va en retenir ?! La déception ou que c’était l’aventure d’une vie ? » Forcément, on a tous penché pour la seconde option et on a profité de chaque instant.

« Parfois, il n’y a pas que le terrain qui parle… » 

Et pourtant, dans la foulée de cette médaille olympique, il a fallu que vous luttiez vous-mêmes pour votre survie en montant ce projet de Toulouse…

FS : Exactement. Il a vraiment fallu que l’on se batte nous-mêmes. En France, on reçoit quand même l’aide de certaines institutions mais ce n’est pas exagéré si l’on dit que l’on s’est quasiment fait tous seuls. Pour moi, ça a été énormément de travail, tout le temps la tête au charbon. Sur le terrain, on avait l’impression d’avoir fait ce qu’il fallait faire. Mais il y avait beaucoup de choses, en tant que sportifs, qu’on ne comprenait pas. Notamment que ce n’est pas que le terrain qui parle, des fois… Ce qu’on vit désormais avec Toulouse est la récompense de toutes les graines semées au préalable.

Comment est né ce projet et qu’avez-vous dû faire concrètement pour le faire naître ?

FS : C’est parti d’une discussion avec Hugo (Suhard) sur la suite de l’aventure. Pour nous, c’était impossible que ça s’arrête en étant deuxième équipe mondiale, et que tout s’écroule d’un coup… Il a d’abord fallu trouver des sponsors. Dès qu’on a plein d’ambitions et l’envie de faire beaucoup de choses, il y a de suite des obstacles financiers. On s’est demandé : « Quel est le business model pour le 3×3 ? Comment donner envie aux gens de nous sponsoriser ? Qu’est-ce qu’on peut leur donner en échange ? » Ça a été beaucoup de travail à ce sujet, beaucoup de remises en question, car on pensait que ça allait être plus simple. On a quand même eu la chance d’avoir des sponsors qui ont quand même cru en nous, l’aide de l’ANS et la collaboration avec la Fédération. On a pas mal de petits partenaires, qui nous aident un peu financièrement, surtout pour de la mise à disposition et logistique. Et deux gros partenaires financiers : Passe Décisive, un club d’entreprise sur Toulouse, et FMS, une entreprise spécialisée. Je les remercie encore car on ne pourrait pas exister sans eux, très clairement.

Avec Franck Seguela, Hugo Suhard (ici en arrière-plan) a été le moteur de la création des Stormers de Toulouse (photo : Cécile Thomas)

Et pourquoi Toulouse ? 

FS : Hugo est Toulousain, a grandi à Toulouse. Moi, j’ai de la famille à Toulouse, mes parents sont Toulousains. Mon père a joué au Stade Toulousain en première division de rugby, a même grandi à 150m de là où habite Hugo, dans le quartier des Sept Deniers. En plus, Hugo connait des gens sur Toulouse, avec Basket Amplitude, l’association qui nous aide à développer le projet. Ça s’est fait assez naturellement.

Démarcher des sponsors, discuter de viabilité financière, solliciter des institutions : c’est un vrai dépassement de fonctions pour un sportif ?! 

JR : Moi, ce n’est pas mon rôle du tout (il sourit).

FS : C’est pour ça que j’ai pris directement les questions (il rit).

JR : Dans une équipe, je ne me sens pas du tout de prendre ces choses-là en mains. Je n’ai clairement pas œuvré dans ce sens-là, je me suis même engagé un peu tardivement dans cette équipe de Toulouse car je voulais vraiment voir tous les horizons. Ils ont charbonné tout l’hiver, ce n’est pas un taf qu’ils ont l’habitude de faire, ça prend beaucoup d’énergie et beaucoup de temps. Chapeau à eux.

FS : Mais oui, ça nous a fait découvrir d’autres aspects du jeu. On a été un peu contraints de le faire mais en vrai, avec Hugo, on a kiffé faire ça ! J’apprécie aussi le discours de Jules, qui dit qu’il n’est que basketteur, qu’il veut juste faire du sport. Ça met une synergie : on peut se concentrer avec Hugo sur la façon de développer le projet et garder le sportif avec le sportif, conserver la performance dans un socle bien ancré.

« Le 3×3 français aurait pu ne pas avoir de continuité
au niveau de la performance »

Mais y avait-il un vrai risque que le 3×3 français tombe dans l’oubli, ou du moins ne surfe pas sur la vague olympique ? 

JR : Du regard que j’en ai, c’est que si les gars n’avaient rien fait l’hiver dernier, je ne suis pas sûr qu’il se passe quelque chose de l’ampleur qu’a Toulouse aujourd’hui. Je parle uniquement au niveau sportif, car il y a d’autres projets solides, comme Bordeaux, mais qui sont en-deçà au niveau performances. Si eux n’avaient pas fait ce travail-là, je doute que le 3×3 ait pu avoir une continuité au niveau de la performance.

FS : Très juste (il rit).

Sans la médaille d’argent, la recherche de sponsors aurait-elle pu être encore plus ardue ? 

FS : Je pense qu’on aurait le même budget, à peu de choses près. Les sponsors ont rejoint l’aventure, sont imprégnés du projet qu’on a envie de faire. Après, oui, la médaille nous aide quand même bien pour les mises en relation. Ça parle plus, ça valorise de suite la performance. Mais s’il n’y avait pas eu de médaille olympique, on aurait quand même été deuxième équipe mondiale, en faisant la même fin de saison. Le projet restait solide, même sans les JO.

Actuel 14e mondial, après avoir été n°1 en mai, Franck Seguela est la figure de proue du 3×3 français (photo : Cécile Thomas)

Concrètement, qu’est-ce que cela change pour vous de ne plus être sous pavillon fédéral, mais indépendants ?

FS : On jouait avec beaucoup de pression de résultats, notamment sur la qualification aux Jeux. On était financé par quelqu’un donc il y avait une obligation derrière… Et même, on avait envie de rendre ce qu’on nous donnait. Là, on a toujours cette envie, mais on le fait plus pour nous, pour nous faire kiffer, parce que c’est l’aventure qu’on avait imaginé et qu’on a envie de faire. Mais on ne doit plus de compte à personne, parce que ce projet nous appartient quasiment à 100%. Ça nous enlève beaucoup de pression, nous fait jouer mieux, plus libérés. On est mieux dans nos baskets. Au vu de la finalité, je ne changerai pour rien au monde les deux ans avant les JO mais ce fut deux années extrêmement contraignantes. Au niveau de la vie personnelle, il fallait s’accrocher… Là, on kiffe juste jouer ensemble. On réfléchit moins aux politiques, etc.

Dans le circuit mondial du 3×3, avez-vous l’impression d’avoir changé de statut ces derniers mois ? 

JR : Au-delà de la médaille olympique, je pense que c’est plus la fin de saison 2024 qui a changé notre image au sein du circuit. Auprès de la FIBA, des autres équipes et mêmes des arbitres, on a plus de respect. On est devenue une équipe un peu crainte, les gens n’ont pas envie de nous jouer et ça fait plaisir car on a travaillé dur pour ça. Le fait d’obtenir ce respect est une vraie reconnaissance.

FS : Il y a une chose dont je suis très fier aussi, c’est que j’adore l’image qu’on renvoie. On ne passe pas notre match à se plaindre auprès des arbitres, on n’a aucun joueur qui flop alors que ça peut être récurrent dans le 3×3. Quand on parle de respect, on le gagne aussi grâce à ça. Je pense que c’est plaisant de jouer contre nous car on ne triche pas quoi. Si on gagne, c’est qu’on gagne vraiment, pas qu’on a réussi à embobiner l’arbitre. Il y avait pas mal de trucage dans le 3×3 et on apporte un jeu un peu plus clean, j’aimerais que le 3×3 tende vers ça. Ça ferait du bien à la discipline.

« On veut tous retourner aux JO, et prendre l’or à Los Angeles ! » 

Quel est l’horizon du projet Toulouse ? Pensez-vous déjà à Los Angeles 2028 par exemple ? 

FS : C’est complexe, car il ne faut pas tout mélanger mais c’est tellement corrélé aussi… Dans la professionnalisation du 3×3, on veut être disponibles pour ces grands évènements. À nos âges, ne pas croire en 2028 serait malvenu. Mais on a vraiment tous des objectifs pour le World Tour. Cette saison, on ne pense pas à Los Angeles. On veut tous retourner aux JO, et prendre l’or à Los Angeles, mais il y a tellement de choses pour développer la structure avant… Et on veut gagner le World Tour (la finale est ce week-end, voir ci-dessous, ndlr) ! L’année dernière, on perd en finale après prolongation. On a clairement envie de marquer de notre empreinte le sport.

Quel regard portez-vous sur l’évolution du 3×3 ces dernières années ? 

JR : Je me rappelle de nos premiers tournois lors de l’été 2021 avec Nantes… (Franck se met à rire à côté)

FS : C’est notre agent qui nous finançait !

JR : Avec peut-être quelques aides de la Fédération, mais je n’en suis même pas sûr… On a fait deux tournois dans l’été et c’était incroyable. Pour nous, c’était un été de furieux. Donc oui, le bond effectué en France par le 3×3 est géant. Quand on voit les trois – quatre équipes qui se lancent sur le World Tour, chacun à son échelle, c’est une vraie marque des progrès du 3×3.

C’est encore loin, mais Jules Rambaut et les Bleus rêvent d’une revanche en finale des Jeux dans trois ans (photo : Michael Madrid / Imagn Images)

Votre agent vous payait les tournois ?!

FS : On avait le même agent avec Charly PontensTimothé Vergiat, Jules et moi. C’était Bertrand Gineys. Et il a toujours cru au 3×3.

JR : Son frère, Vincent, était médecin avec les équipes de France. Les deux étaient à fond dedans.

« On s’est choisi et on va se récompenser ! » 

C’est la question que vous devez avoir à chaque interview, ou presque, depuis que vous avez basculé à plein temps dans le 3×3, mais à quel point est-ce plus épanouissant pour vous que le 5×5 ? 

FS : T’es bon toi sur celle-là, vas-y !

JR : Ce qui a vraiment changé, c’est la dimension humaine. Ma dernière saison dans le 5×5 (en 2021/22) a été vraiment compliquée humainement à Boulazac : je me blesse (fracture de fatigue au pied, ndlr), ils prennent un mec à ma place (Nicolas de Jong), ça se passe pas bien entre le collectif et le coach (Nikola Antic), le mec reste, le coach se fait tej en mars (remplacé par Alexandre Ménard, ndlr), je ne joue pas beaucoup, c’est un peu la galère. Donc je me pose beaucoup de questions… Et quand le projet de la Fédé est arrivé, j’ai dit oui tout de suite. Le 3×3 à la base, c’est les copains, l’été, il y a de la musique, du beau monde, on rigole, on passe des bons moments… Et au final, même si c’est sur toute la saison, tu retrouves ce côté-là dans la mesure où tu joues avec quatre potes, tout le monde est impliqué sur le terrain de la même manière, sans personne dans son coin à faire son truc. Le fait d’être autant important que tous les autres apporte une vraie valeur au 3×3.

FS : Puis tu choisis avec qui tu joues, quoi… Moi, je voulais jouer avec Jules, Paul (Djoko) et Hugo : allez, on monte l’équipe, on trouve des sponsors et on se le fait. T’as ce truc où avant le match où tu te dis que ce n’est pas monté de toutes pièces : non, c’est nous, on s’est choisi et on va se récompenser de tout ça. Je trouve que c’est incroyable ça !

JR : Le GM du club, c’est lui !

FS : (il rigole) L’an dernier, on perd à deux millimètres, à cause d’un pied sur la ligne… Qu’est-ce que tu veux qu’on change l’équipe ?! On voulait se redonner une chance.

C’est bon maintenant, plus personne ne vous demande si vous voulez revenir dans le 5×5 ? 

(ils rigolent)

JR : Si si, il y en a qui demandent encore…

FS : Mais en fait, ils savent la réponse. Ils disent : « Ça ne te manque pas le 5×5 hein ? »

Pour leur première saison d’existence, les Stormers ont fini la phase régulière à la 8e place (photo : Cécile Thomas)

La saison en jeu à Manama

Dès le mois de mai, alors qu’allait s’ouvrir la deuxième étape majeure du circuit mondial à Marseille, Franck Seguela annonçait clairement la couleur pour l’année 2025 : « On veut gagner le World Tour ! » 

Le grand rendez-vous, c’est donc pour ce week-end, à Bahreïn, avec l’envie d’effacer la cruelle désillusion de l’année dernière où les Français, alors sous les couleurs de Paris, se sont vus champions l’espace de 20 secondes, avant de comprendre que le tir lointain de Franck Seguela était en réalité à 1 point, mais pas à 2, la faute à une pointure trop grande… « On perd à deux millimètres, à cause d’un pied sur la ligne », ressasse le Landais. En prolongation, l’ancien boulonnais Worthy de Jong était venu crucifier les Bleus (20-22), comme quelques mois plus tôt aux JO…

Deuxièmes du World Tour en 2024, pour quelques millimètres…

Toutefois, l’an dernier, les tricolores s’étaient présentés à Hong Kong sur la lancée d’une fin de saison canon (six finales de Masters sur huit possibles). Cette fois, la dynamique est beaucoup moins réjouissante pour les Stormers, avec une triste 15e place lors du dernier tournoi à Bucarest. Après leur enthousiasmante victoire à Amsterdam lors du premier World Tour de l’année, les Toulousains n’ont plus dépassé les quarts de finale depuis.

« On a fait moins de Challengers cette année par rapport à l’année dernière, mais on a fait plus de Masters du fait qu’on avait beaucoup gagné l’an dernier », positive l’entraîneur Karim Souchu, interrogé sur le site officiel des Stormers. « Donc c’est une saison qui est très correcte parce qu’on a gagné deux Challengers et on a gagné un Master, et maintenant on veut vraiment bien finir. »

Huitième équipe mondiale avec 439 points, la Team Toulouse a quand même validé son billet direct pour le Master Final de Manama, dont le vainqueur sera sacré champion du World Tour FIBA 3×3.

En poule ce vendredi, le quatuor habituel (Franck Seguela – Jules Rambaut – Paul Djoko – Hugo Suhard) affrontera Liman, puis l’équipe issue du tournoi qualificatif qui se tiendra le matin même (entre Lugano, Skyliners et les locaux de Seef).

« Ce qui est marrant, c’est qu’on arrive à Manama avec la même situation que l’année dernière », note Karim Souchu. « On était huitième l’an dernier, et là on arrive, on est encore huitième cette année. Est-ce qu’il faut y voir un signe ? Je ne sais pas. En tout cas, c’est une finale, tout est remis à zéro. Même pour les équipes qui ont très bien performé cette année, c’est l’endroit où il ne faut pas se craquer, donc il faut arriver prêt. Nous, on est prêts, on a bien travaillé. Je pense que les joueurs sont aussi un peu revanchards parce qu’on aurait pu, sur certains tournois, aller plus loin. On s’est arrêtés beaucoup de fois en quart de finale. Mais je pense que c’est un mal pour un bien pour aborder cette finale en n’étant pas « sur-confiants », mais quand même confiants de ce qu’on peut produire et ce qu’on sait faire. Je pense qu’il faut qu’on reste dans le projet de jeu et si on fait ça, on peut aller très loin. »

Toulouse joue sa saison à Manama ce week-end (photo : Cécile Thomas)

Le programme de Toulouse :

  • 21 novembre, 16h30 : match de poule contre Liman
  • 21 novembre, 18h55 : match de poule contre le dernier qualifié
  • 22 novembre : phases finales (à partir des quarts de finale)
Image Alexandre Lacoste
Alexandre Lacoste est arrivé sur BeBasket en 2011, lorsque le site se prénommait encore Catch & Shoot. Amateur de portraits et de reportages, généralement au plus près des équipes de France lors des compétitions internationales, il aime chercher des angles originaux et des sujets qui vont au-delà du simple résultat sportif.

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