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ITW Nando De Colo, à l’aube de sa 20e saison professionnelle : « Il y a de fortes chances que ce soit ma dernière »

Betclic ELITE - Nando De Colo raconte avec sérénité la manière dont il aborde sa fin de carrière, qui pourrait advenir dès l’été prochain malgré « son envie de jouer toujours présente ».
ITW Nando De Colo, à l’aube de sa 20e saison professionnelle : « Il y a de fortes chances que ce soit ma dernière »

Nando De Colo aborde sa vingtième saison professionnelle, certainement « la dernière ».

Crédit photo : Lilian Bordron

A 38 ans, Nando De Colo aborde sa vingtième et sans doute « dernière saison » professionnelle sous le maillot de l’ASVEL, alors qu’il arrive en fin de contrat en juin 2026.

Serein quant à son avenir et ses accomplissements du passé, l’ancien arrière des Bleus évoque de nouveau ses derniers objectifs de joueur, mais aussi ce qu’il attend par la suite.

PROFIL JOUEUR
Poste(s): Meneur/Arrière
Taille: 195 cm
Âge: 38 ans (23/06/1987)

Nationalités:

drapeau-france-carre.jpg
Stats 2024-2025 / Betclic ELITE
PTS
9
#81
REB
1,4
#187
PD
4
#19

Comment vous sentez-vous après une première intersaison sans équipe de France ?

Bien ! Motivé à reprendre avec l’ASVEL ! On a une équipe nouvelle, des joueurs motivés ; Pierric a fait du bon boulot pendant l’été avec les moyens qui lui étaient donnés pour créer une équipe capable de s’exprimer en championnat de France mais aussi en EuroLeague, où on sait que la saison sera plus difficile et plus longue.

Quant à mon été j’ai bien vécu les choses, avoir un été off pour prendre le temps avec ma femme et nos filles c’était génial, clairement. Il n’y a pas eu ce sentiment de rater quelque chose. Je savais que finir sur l’argent aux JO était sans doute ce qu’il pouvait m’arriver de mieux, même si l’or aurait été mieux. J’ai eu l’occasion de suivre l’équipe de France à distance.

Quelles sont justement vos impressions sur les performances françaises à l’EuroBasket ?

Quand on a fait partie de l’équipe, on sait ce que c’est que de passer à côté d’un été ou de manquer d’expérience, encore plus quand on était au tout début. A mon arrivée, on devait se qualifier pour l’EuroBasket, on repartait vraiment de zéro. Je pense que c’est l’expérience qui a manqué face à la Géorgie. Mais il faut apprendre, c’est une équipe jeune.

De mon point de vue, ce qui m’a dérangé c’est le fait de ne pas avoir vu une équipe de France constante sur tout ce qu’elle a pu proposer. J’ai vu beaucoup de choses où des joueurs n’étaient pas dans leur rôle. Le coach voulait mettre en place un collectif, une balle qui bouge beaucoup ; ça s’est vu par moment. Même défensivement, où on avait des qualités incroyables, on a fait les efforts trop individuellement. Je n’ai pas vu une seule et même équipe de France qui essaie de construire quelque chose, c’est dommage mais ça arrive. Mais c’est tellement dur d’aller chercher une médaille… Parfois il faut repasser par là, même si ça fait mal.

« Je ne suis pas là pour faire mes adieux

au basket français ou européen »

Le flou demeure quant à votre situation sportive. Vous arrivez en fin de contrat en 2026 ; allons-nous assister à votre dernière saison ?

Ce n’est pas vraiment un sujet sur lequel je veux faire des grandes annonces. Je ne suis pas là pour faire mes adieux au basket français ou européen, mais c’est effectivement ma dernière année de contrat. Il y a de fortes chances que ce soit ma dernière année, j’en avais discuté avec ma femme avant l’été, on va voir comment la saison va se dérouler.

Ce qui me motive, c’est l’envie de jouer. Ça, je l’aurai toujours, mais c’est aussi en fonction de ce qui se présente. Il y a deux ans, j’avais re-signé pour deux saisons ; maintenant, je me demande si cela vaut le coup de reprolonger d’une saison ou pas, car ça fait 3-4 ans que l’on repart de zéro. Or dans le sport collectif, il y a besoin de continuité aussi.

Aujourd’hui je ne sais pas, la motivation est toujours là, mais avec l’âge, ce sont d’autres choses qui rentrent en compte, comme la vie de famille. Si cela ne tenait qu’à moi, je pourrais continuer. Mais continuer pourquoi ? Juste pour continuer ? Je pense que d’autres choses peuvent se présenter et m’intéresser davantage. Il y a de fortes chances que cette saison soit ma dernière.

Quelle que soit sa date, il est inévitable que le crépuscule de votre carrière approche. Nourrissez-vous quelques remords ou regrets sur celle-ci ?

Je n’aime pas vivre avec le passé, certaines choses auraient pu être mieux faites à postériori mais c’est tellement plus simple après coup. J’ai fait ma carrière en suivant le chemin le plus opportun pour moi. Je n’ai pas eu la médiatisation pour être drafté très haut ou entrer dans les meilleurs clubs dès le début. Je n’ai pas eu les opportunités que je voulais en NBA mais j’ai continué de travailler, j’ai fait tous les efforts en demandant un trade pour continuer. Mais d’autres situations se présentent comme le CSKA Moscou, alors je n’ai pas hésité en pensant que le plus important était de jouer, qui plus est pour quelque chose. Je n’aurais pas aimé faire une carrière en NBA pour rester un joueur qui se cherche toute sa carrière durant.

J’ai eu une carrière complète à tous les niveaux. J’ai fait plus de 10 étés en Bleu, j’ai remporté des titres en club… Quand j’étais plus jeune, Laurent Sciarra m’avait dit que le plus important est d’avoir une longévité, une constance, une carrière plutôt qu’une bonne saison. Je me rends maintenant compte qu’une carrière, ça passe vite mais chaque chose en son temps. Je suis content de ce que j’ai fait, de ce que l’avenir peut me proposer, d’être là pour mes filles.

« Je veux être au bon endroit au bon moment »

Votre après-carrière de joueur est-elle dans un coin de votre tête ?

Je n’ai pas d’ambitions bien définies, mais je veux rester dans le basket. Je suis ouvert à toutes les propositions et prendrai ce qui m’ira le mieux. Mais que ce soit une équipe professionnelle, masculine, féminine, je veux être au bon endroit au bon moment, sans me mettre au-dessus de qui que ce soit. C’est compliqué de passer les diplômes pendant l’année, alors je me renseigne. Rejoindre un staff, c’est l’idée ; en tout cas si la situation est intéressante. Ou alors même avoir mon propre staff, ça dépendra des opportunités.

Seriez-vous intéressé par un rôle dans le staff de Frédéric Fauthoux avec les Bleus par exemple ? Beaucoup ont reproché le manque d’expertise variée en son sein…

Être là pour faire l’expert ça ne m’intéresse pas. Si je dois m’investir dans le coaching, c’est pour être sur les terrains, voir comment les choses peuvent évoluer. Freddy a beaucoup été critiqué pour le manque d’expérience de son staff, ok ; mais il ne faut pas tout remettre en question non plus. Si l’opportunité est bonne et que je peux avoir un rôle à jouer, je sauterais sur l’occasion.

Au Media Day LNB,

Image Arthur Puybertier
Arthur Puybertier est le journaliste rookie de BeBasket. Il suit de près l’actualité du basket, de la Nationale 1 jusqu'à la NCAA, NBA et WNBA ! Il analyse le jeu et les transferts avec une solide culture sportive et un regard éclairé sur les enjeux du sport. Cette saison, il couvrira également l'Euroleague et la Betclic ELITE depuis l'Adidas Arena et le Palais des Sports Maurice Thorez, pour vous faire vivre l'actualité au plus près.
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