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ITW Valériane Ayayi, capitaine des Bleues : « C’est tout droit : le leitvmotiv qu’on s’est donné pour cet Euro ! »

Équipe de France féminine - Capitaine d'un groupe rajeuni mais favori pour remporter l'Eurobasket, Valériane Ayayi s'est confiée sur les ambitions des Bleues, et sur ses responsabilités, 10 mois après des Jeux qui ont laissé des traces dans les têtes.
ITW Valériane Ayayi, capitaine des Bleues : « C’est tout droit : le leitvmotiv qu’on s’est donné pour cet Euro ! »

Valériane Ayayi mènera les Bleues dans leur conquête d’or au Pirée

Crédit photo : FIBA

Dix mois après une finale malheureuse aux Jeux Olympiques de Paris qui a longtemps trotté dans sa tête, Valériane Ayayi (1,86 m, 31 ans) est de retour dans son rôle de capitaine de l’Équipe de France. Au sein d’un groupe rajeuni, elle aura la tâche d’insuffler l’état d’esprit demandé par le sélectionneur Jean-Aimé Toupane.

Pour BeBasket, la joueuse la plus capée du groupe revient sur les ambitions inchangées de celui-ci, à quelques heures de l’entrée en lice ce mercredi contre la Turquie à 16h30. 

Vous comptez presque deux fois plus de sélections que la deuxième joueuse la plus expérimentée du groupe. Est-ce que cela fait peser encore plus de responsabilités sur vous, surtout après une longue saison ?

J’ai beaucoup de relais dans cette équipe, notamment avec Iliana Rupert et Romane Bernies, ce qui est cool. Après, il y aussi des filles comme Leila Lacan, Marième Badiane, ou Janelle Salaün qui sont là depuis un moment. Au-delà du nombre de sélections, il y a aussi une légitimité qu’elles ont gagnée au sein du groupe. Et comme je ne compte pas être une capitaine autoritaire, j’aime que chacun puisse participer à la vie du groupe. Après sur le terrain, il manque du monde et il va falloir compenser ces absences ; maintenant je pense que l’on arrive à gérer ça et à trouver des solutions différentes de l’été dernier.

La composition du groupe est évidemment impactée par les contraintes de calendrier. Est-ce un sujet de discussion entre joueuses ?

On en a parlé avant, mais pas pendant ni après la préparation car ce n’est pas le sujet. On en a parlé avec d’autres joueuses internationales aussi, car oui : il y a un problème avec les calendriers, et finalement, ce sont les joueuses qui en pâtissent. On espère toutes que la WNBA et la FIBA parviendront à mettre en place des calendriers qui permettent aux joueuses de participer à l’ensemble des compétitions.

« Il faut qu’on aille au bout »

Au-delà des absences, il reste l’état d’esprit insufflé dans ce groupe…

Exactement ! Le plus important est l’état d’esprit insufflé par Jean-Aimé, de courir, défendre en permanence. Ce sont des valeurs sur lesquelles on a eu du mal à s’adapter au départ, on ne comprenait pas ce qu’il voulait ; mais aujourd’hui encore, on lui dit qu’il nous a fallu 2-3 ans pour comprendre, et qu’une fois qu’on a compris, il y a des résultats. Ce que j’aime dans ce groupe, c’est que même les plus jeunes s’y mettent. Ce n’est pas facile, mais elles ont envie, elles sont intenses, et nous sommes quelques anciennes à pouvoir emmener tout le groupe dans cette direction. Le leitmotiv qu’on s’est donné dès le départ, c’est : “C’est tout droit”. Tout droit vers le titre à l’Euro. On a un objectif, le Championnat d’Europe qui est très court, mais il faut qu’on aille au bout.

Il y a 10 mois, vous jouiez la finale des Jeux Olympiques. Que reste-t-il de ce parcours à Paris ?

Il en reste beaucoup de choses ! Après, nous avons un nouvel objectif, on sait qu’un Euro est totalement différent ; et le groupe a beaucoup changé. Mais il y a toujours cette envie, cette volonté d’aller dans la bonne direction. La prépa pour y arriver est courte, mais elle est difficile. Mais c’est aussi ce que Jean-Aimé nous a inculqué : si on travaille dur, on peut y arriver et avoir des résultats. Alors on a hâte d’être à Athènes pour voir ces résultats ! (sourire)

Est-ce qu’il a été facile de se remettre au travail après la finale des Jeux ?

Ça a été incroyablement dur ! La reprise a été très difficile, autant à Prague qu’en Equipe de France, et je ne pense pas être la seule. J’ai vraiment galéré pour me remettre dedans, me remotiver, car on s’est préparé pendant quatre ans pour ces Jeux qui ne durent que deux semaines. Et ensuite, il faut repartir pour quatre ans ! C’est vraiment pas simple mais cela fait partie de la vie de l’athlète, il n’y a pas que des moments faciles. Il faut savoir remonter la pente et se servir de ses coéquipières pour retrouver la motivation, ensemble !

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