La Finlande meurtrie par sa quatrième place : « On l’a eu entre les doigts, c’est ce qui fait encore plus mal »

La détresse des Finlandais après la petite finale de l’EuroBasket
Lassi Tuovi : « Je suis extrêmement fier de mon équipe. Si vous regardez régulièrement du basket européen, ce n’est sûrement pas la première fois que vous croyez que le match est terminé mais qu’on revient de nulle part…
Malheureusement, à la fin, c’était la pièce en l’air à la fin… On rate un shoot à la fin mais c’est comme ça, c’est le sport. On repart avec un sentiment doux-amer qui va nous porter pour revenir à de telles hauteurs un jour. Nous sommes un petit pays mais notre futur s’annonce brillant. Je pense qu’on verra de grandes choses. Cette équipe a engrangé plein d’expérience et c’est ce qui va nous rendre tous meilleurs. Il faudra garder cet esprit collectif et j’espère que de nombreux gamins finlandais vont aller sur un playground demain pour imiter leur idole. »
Sasu Salin : « La Grèce a été un peu meilleure. En tant que capitaine, j’ai été extrêmement fier de mener cette équipe pendant près de trois semaines. Ça fait mal aujourd’hui mais l’histoire du basket finlandais ne se termine pas là… Je suis sûr qu’il y aura de nouveaux moments comme ça à l’avenir.
Après le match, il n’y avait pas grand chose à dire à mes coéquipiers. Comme le coach, j’ai essayé de leur exprimer, d’être là pour eux. On pouvait voir à quel point certains étaient meurtris, surtout ceux qui étaient sur le terrain dans les dernières secondes. On l’avait quasiment en main et ça nous a échappés, ça fait mal. Quand on voit que Valtonen manque le dernier lancer-franc, il y a une demi-seconde où on se dit que Jantunen a la balle de match. Mais ce n’est la faute de personne. Ce qui fait encore plus mal, c’est qu’on a eu une chance. On l’a eu entre les doigts mais on n’a pas su la saisir.
Nous venons de passer de la Division B à la petite finale de l’EuroBasket en 15 ans et je sais que ces matchs-là reviendront. J’espère qu’on a fait rêver la nouvelle génération, qu’on en a incité certains à se mettre au basket.
De mon côté, je ne prends pas ma retraite internationale. Je sais que l’âge est en train de me rattraper mais si je suis assez bon pour être dans l’équipe, je ferai la Coupe du Monde 2027. »
Propos recueillis à Riga,


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