L’équipe de France va débarquer à Katowice (Pologne), pour le démarrage de l’EuroBasket 2025, avec une préparation immaculée. Si elle n’a pas été de tout repos au niveau de l’effectif, entre des choix difficiles à faire et des forfaits de dernière minute, dont le dernier de Matthew Strazel (remplacé par Nadir Hifi), les Bleus ont en revanche vaincu à chacune de leur sortie.
Dimanche 24 août, la bande de Guerschon Yabusele a terminé sur une 5e victoire consécutive, après un probant succès contre la Grèce (77-92). Malgré un début de match poussif, les Français ont complètement débordé la sélection grecque en seconde période, faisant étalage de leurs points forts comme la défense et le partage du ballon.
« Cela ne nous empêche pas de voir
ce sur quoi on peut travailler »
Invaincus en cinq rencontres (Monténégro, Grande-Bretagne, deux fois l’Espagne et la Grèce), Frédéric Fauthoux et ses ses hommes abordent donc la compétition avec un joli capital confiance, mais pas d’excès, comme il l’a expliqué dans des propos rapportés par nos confrères de L’Équipe.
« Ne pas avoir perdu en préparation peut-il être problématique ? Créer une forme d’illusion ? Je ne pense que ça puisse être un piège », répondait le technicien. « On a engrangé de la confiance par rapport à ce qu’on propose. C’est très important. C’est toujours mieux de gagner, et cela ne nous empêche pas de voir tout ce qu’on a mal fait en première mi-temps, ce sur quoi on peut travailler. »
Une montée en puissance progressive en préparation
Une préparation réussie n’est évidemment pas gage de réussite pour la compétition à venir : le récent exemple du Mondial 2023, avec la déroute tricolore à Jakarta (élimination en phase de poules), est encore dans les mémoires. Mais tout le mois d’août, avec une adversité montée crescendo, a permis de bien intégrer que le visage des Bleus, sous la houlette de son nouveau sélectionneur, a changé. Avec les absences de grandes figures comme Wembanyama ou encore Fournier, l’équipe de France s’avance davantage comme un collectif où toutes les individualités seront amenées à briller, un moment ou à un autre.
« On voit qu’avec nous, le danger peut venir d’un peu partout, cela va nous rendre plus durs à scouter », estime Frédéric Fauthoux. « Il faut relativiser, oublier les victoires qui servent à se préparer. Ce qu’il ne faut pas oublier en revanche, c’est la façon dont on les a obtenues. »
Et de pouvoir transposer cela de la préparation à la véritable compétition. Car comme le rappelle si bien Frédéric Fauthoux : « Depuis le début de l’été, le match le plus important reste celui de jeudi. » Le rendez-vous est pris avec la Belgique, premier adversaire et élément de vérification du niveau des Bleus pour l’EuroBasket.
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