Le Portel humilié à domicile (-61 !), Saint-Quentin miraculé à Mulhouse : on connaît le plateau des 1/8e de finale de la Coupe de France

Soirée cauchemardesque pour l’ESSM Le Portel : défaite 60-121 au Chaudron…
Une lueur d’espoir, dans une nuit bien sombre, pour Kenny Grant ? Lors du confinement, en 2020, nous avions consacré une série aux pires records de l’histoire du championnat de France, notamment la plus grande défaite à domicile de l’histoire du championnat : propriété de l’Élan Chalon, battu de 51 points par l’ASVEL (38-89) en 1997.
Mais un match fondateur au final pour Philippe Hervé, l’entraîneur de l’époque… « Cette rencontre représente la défaite qui m’a le plus apporté au final. Je me suis remis la cassette du match, sitôt celui-ci terminé. […] Je me souviendrai toujours de cette soirée car j’ai beaucoup appris. Cela reste comme une référence dans mon parcours puisque c’est à ce moment-là que j’ai bâti mon système défensif, tel qu’il a été dans les années 2000. Donc oui, c’est une grosse défaite mais je ne l’ai pas vraiment vécu comme un traumatisme car j’ai su en retirer quelque chose. »
L’Élan conservera son triste record, car la rencontre du soir était un 1/16e de finale de la Coupe de France, mais Le Portel a été été humilié dans des proportions abyssales au Chaudron. Trois jours après tenu tête à Nanterre à l’extérieur, l’ESSM a sombré à la maison, giflé de 61 points (!) par l’équipe francilienne (60-121, score final).
La lecture de la feuille de statistiques est particulièrement gênante pour l’équipe stelliste, à l’image d’un seul chiffre : 49-166 à l’évaluation. Alors que Sean Armand a évidemment vécu un retour difficile après près de 20 mois sans jouer (4 points à 2/5, 6 passes décisives et 6 balles perdues), rien ne vaut de s’étendre sur le reste du massacre, si ce n’est pour souligner la nouvelle prestation réussie du prospect Hugo Yimga-Moukouri, qui semble décidément apprécier le Trophée Robert-Busnel. Après en avoir planté 24 lors du tour précédent à Poissy, il a fait encore mieux avec 25 unités à 8/11 et 6 rebonds, pour 29 d’évaluation en 25 minutes.
Alors que plusieurs spectateurs ont quitté le Chaudron en cours de deuxième mi-temps, Le Portel devra se relever de cet affront le plus rapidement possible. Car si aussi honteux le score final puisse-t-il être, il ne change rien à la mission maintien de l’ESSM. Qui reprendra samedi par la réception de l’Élan Chalon. Après l’électrochoc de la Coupe ?
Qualification validée ✅
Nos Nanterriens s’imposent largement et se qualifient en huitièmes de Coupe de France ! 🏆 pic.twitter.com/1EwETU1AfP— Nanterre 92 (@Nanterre92) November 11, 2025
De son côté, Saint-Quentin aurait aimé vivre une soirée aussi tranquille que Nanterre, mais pourra surtout s’estimer heureux d’être toujours en lice. Quand Patrick Samoura a trouvé la cible à l’entame des cinq dernières minutes, prenant le relais de Marius Chambre (26 points), cela paraissait une douce illusion (81-66). Mais les Mustangs de Mulhouse ont été frappé par une soudaine panne de courant, encaissant un terrible 0-19 !
Mené par un énorme Nick Johnson (17 points à 5/13, 9 rebonds et 8 passes décisives), le SQBB a renversé la table dans le money-time pour finalement s’imposer 88-86 face à une équipe alsacienne qui n’a plus marqué le moindre panier pendant quatre minutes.
Sur les autres parquets, la logique a été respectée. Grâce à la meilleure performance offensive d’Abdoulaye Loum sous le maillot antibois (17 points à 6/10), les Sharks ont honoré leur légende Micheal Ray Richardson, décédée ce mardi, en prenant leur revanche sur le SCABB (80-65).
Contrairement à Saint-Quentin, Hyères-Toulon n’a pas laissé son adversaire de NM1 espérer. Tarbes-Lourdes a été étouffé d’entrée et n’a pas existé face au HTV (53-81). Le trio Bensley Joseph – Nikola Knezevic – Victor Diallo termine avec 15 points.
Le plateau des 1/8e de finale de la Coupe de France est donc établi. On y retrouvera les huit vainqueurs de ce troisième tour (voir le tableau ci-dessous), ainsi que les huit équipes ayant participé aux playoffs de Betclic ÉLITE 2025 : Paris, Villeurbanne, Monaco, Cholet, Bourg-en-Bresse, Le Mans, Chalon-sur-Saône et Dijon.



































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