Le violent retour sur terre de l’AS Monaco : sa plus large défaite à domicile depuis son retour en Betclic ÉLITE

Les Monégasques déplumés et dépités après le buzzer final : -27, ils n’avaient jamais concédé une défaite aussi lourde à Gaston-Médecin en Betclic ÉLITE
Était-ce la victoire référence tant attendue par Frédéric Fauthoux depuis le début de saison ? La simple lecture du score final pourrait laisser penser que oui : +27 à Monaco, ce n’est pas tous les jours. Une défaite aussi lourde à domicile, ce n’était même jamais arrivé pour la Roca Team depuis son retour dans l’élite.
Sans même parler du choc de la mort soudaine de Lorenzo Renou, il y avait fort à parier que, cinq jours après sa qualification pour le Final Four, l’équipe de la Principauté ne soit pas spécialement concentrée sur la réception de Bourg-en-Bresse. Les longues célébrations post-Barça sont passées par là, les jours off aussi. Et cela s’est vu. « Je pense qu’on n’avait pas la bonne approche sur ce match », admettait ainsi le coach adjoint Ilias Kantzouris.
Après un tel accomplissement, une petite décompression était aussi légitime mais la Roca Team a eu tort avec ce niveau de nonchalance coupable. Dans sa lutte avec l’ASVEL et Paris pour la première place, elle est tombée à la troisième place ce dimanche et a peut-être perdu en une soirée l’avantage du terrain dès les demi-finales des playoffs. Surtout, le visage affiché à domicile a été assez indigne et a été sanctionné par les huées de Gaston-Médecin au buzzer final, malgré le souvenir récent de la qualification pour le Final Four.
James, Spanoulis et Strazel au vestiaire
« Encaisser trente points à la maison, ce n’est jamais une bonne chose », lance Terry Tarpey. « On est déçus de l’intensité et de notre effort ce soir. La fatigue, ce n’est pas une excuse. » Ilias Kantzouris a lui pointé des défaillances des deux côtés du terrain. « Encaisser 100 points à domicile illustre ce qu’il faut retenir. Notre efficacité offensive n’était pas non plus au rendez-vous. »
Les expulsions sont malheureusement le rare domaine où la Roca Team aura été injouable ce dimanche. Pas moins de trois exclusions prématurées pour l’équipe de la Principauté : Mike James, qui s’est ensuite lâché sur Maxime Boubert sur les réseaux sociaux, Matthew Strazel, qui a balancé le ballon dans les gradins, et Vassilis Spanoulis, pour contestation trop véhémente, symbolisant la frustration monégasque à l’issue du corps arbitral.
La JL Bourg finira cinquième
Reste qu’avec un tel niveau de jeu, l’AS Monaco ne l’aurait pas emporté ce dimanche, même si elle avait été satisfaite de l’arbitrage. Aussi parce qu’il y avait en face une équipe burgienne qui a livré l’un des meilleurs matchs de sa saison, dominante physiquement (49 rebonds à 24), et rayonnante dans tous les secteurs du jeu, à l’image d’un Maksim Salash retrouvé (17 points à 4/6, 4 rebonds, 2 contres et 2 interceptions).

« Personne ne vient à Monaco en se disant que ça va être facile », indique Joël Ayayi. « On avait bien préparé ce match, on a joué notre jeu. On a réussi à ne pas paniquer, même quand ils ont fait des runs. C’est une bonne victoire pour nous. » Avec sa démonstration, la JL Bourg a verrouillé la cinquième place et va désormais pouvoir préparer son quart de finale contre Cholet Basket, par la réception de… Cholet samedi prochain.






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