L’Élan Béarnais retrouve son chef lieu passé d’Orthez ce mardi en Coupe de France

La salle Pierre-Seillant d’Orthez va retrouver un match officiel de l’Elan béarnais ce mardi 7 octobre
L’Élan Béarnais renoue avec Orthez le temps d’un soir. En Coupe de France, les Palois affrontent Boulazac dans la salle Pierre-Seillant. Entre récupération, rotation élargie et innovation tactique, Mickaël Hay veut profiter de ce 1/32e de finale pour expérimenter, tout en gardant un œil sur le déplacement à Châlons-Reims vendredi, autrement plus important dans la course au haut de tableau d’Élite 2.
Un retour symbolique à Orthez, mais sans enjeu majeur
Ce retour à Orthez a le parfum d’un clin d’œil à l’histoire du club, mais sans excès de nostalgie. Après quatre victoires en autant de matchs de championnat, l’Élan Béarnais vit bien et avance sereinement. Privé de Joshua Mballa (poignet) et Bastien Pinault (appendicite), Mickaël Hay veut ménager ses cadres : « Tout le monde devrait jouer, mais personne plus de 20 minutes. Le match le plus important, c’est vendredi », a confié l’entraîneur à Sud Ouest.
Les Béarnais avaient brillé en Coupe la saison dernière, en éliminant Strasbourg et Limoges, mais cette fois, le contexte est différent : « L’année dernière, on avait besoin de ces matchs-là pour acquérir un vécu collectif. Aujourd’hui, j’estime qu’on est plus en avance », explique Hay, qui voit cette rencontre comme un simple outil de travail.
Un laboratoire à ciel ouvert pour les jeunes
Le coach béarnais entend bien tirer profit de cette rencontre pour donner du temps de jeu à ses jeunes pousses. « Je vais emmener les deux espoirs Kalvyn Ravin et Nathan Assira. Ils auront du temps de jeu, comme Teddy Riskwait », annonce Mickaël Hay.
Différents cinq sont prévus, notamment en défense, pour tester de nouvelles rotations : « On va aligner différents types de cinq, que l’on n’a pas l’habitude de voir. Ce sera un match laboratoire, avec un temps de jeu réparti. Et si on peut gagner, tant mieux », ajoute le technicien.
Boulazac, un adversaire diminué mais redouté
En face, le Boulazac Basket Dordogne aborde cette rencontre sans véritable pression non plus. Battus à Cholet vendredi dernier, les Périgourdins, promus en Betclic Élite, doivent déjà penser à la réception de Nancy ce week-end. Alexandre Ménard devrait, lui aussi, faire tourner : « Certains joueurs ont joué 35 minutes vendredi, ils ne vont pas en faire encore 35 ce mardi », anticipe Hay.
Le BBD retrouvera son meneur israélien Amit Ebo, mais restera privé de Jacob Grandison, dont l’absence, d’abord présentée comme médicale, serait finalement « d’ordre administrative ». Malgré ces absences, l’entraîneur bressuirais se méfie : « C’est une équipe expérimentée, avec des poils à gratter du niveau supérieur. Elle va se maintenir sans problème ».


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