Quimper : L’entraîneur Thibault Wolicki attend un réveil de Jamar Abrams et Will Butler

Le coach de Quimper Thibault Wolicki attend plus de ses cadres
En ce début de saison d’Élite 2, le promu Quimper cherche encore sa pleine mesure. Solide par séquences mais irrégulier dans l’ensemble, le groupe de Thibault Wolicki n’a pas encore trouvé la continuité espérée et pointe actuellement à la 14e place en championnat d’Élite 2 avec un bilan de 1 victoire pour 2 défaites.
Jamar Abrams et Will Butler dans le viseur
L’entraîneur chti pointe notamment du doigt l’apport insuffisant de ses joueurs étrangers, Jamar Abrams (2,00 m, 36 ans) et Will Butler (2,02 m, 28 ans), qu’il attend de voir plus influents dans les semaines à venir.
« On doit se prouver des choses. J’aimerais encore une fois que Jamar (Abrams) revienne à ses standards, ainsi que Will (Butler). Je ne suis pas encore inquiet mais j’ai été très clair. » Une déclaration lucide du coach quimpérois dans Ouest France, qui fixe le cap à ses cadres.
Un début de saison mitigé pour Quimper
L’UJAP a alterné le bon et le moins bon depuis le lancement du championnat. Vainqueur à Évreux en ouverture du championnat (72-89), le club breton a ensuite souffert à Antibes (83-71) avant de s’incliner de nouveau en déplacement contre Poitiers cette fois et lourdement (93-70). L’équipe peine encore à tenir la distance sur 40 minutes, souvent rattrapée par des trous d’air collectifs. Le bilan comptable reste correct, mais Wolicki veut éviter toute complaisance : la marge est mince dans une Élite 2 très dense. Le technicien nordiste espère voir son effectif étranger endosser davantage de responsabilités offensives et défensives. Pour lui, c’est à ses leaders d’impulser l’énergie et la rigueur dont dépendra la progression du groupe.
Abrams, le cadre offensif attendu
Prolongé durant l’été, Jamar Abrams (2,00 m, 36 ans) connaît un début de saison discret. L’ailier-fort américain, censé être l’un des moteurs offensifs du collectif, peine à retrouver l’efficacité qui avait convaincu le club de le conserver. Auteur de 8,5 points, 3 rebonds et 0,5 passe pour 9,5 d’évaluation en 20 minutes en 2 matchs (Antibes et Poitiers), l’ancien étudiant d’East Carolina est loin de son rendement où il compilait 12 points de moyenne avec Poitiers en 2021 ou bien encore 14 points et 3,5 rebonds sous la tunique de Blois la saison suivante en Pro B (ex-Elite 2).
Thibault Wolicki ne s’en cache pas : il attend de son joueur qui avait été élu dans le cinq idéal de la NM1 la saison dernière (13 points et 3,5 rebonds de moyenne) et qui avait aussi gouté à la Betclic Élite avec Le Portel (2020/2021) hausse rapidement le ton pour donner plus.
Butler, la promesse intérieure à concrétiser
Arrivé à l’intersaison, Will Butler (2,02 m, 28 ans), avait séduit par son profil combatif et son activité dans la raquette. Pour l’heure, ses performances restent en deçà des attentes : quelques bons passages mais pas encore cette domination espérée pour celui qui découvre la deuxième division française après être passé par le Stade Toulousain en NM1. Le coach veut le voir franchir un cap dans l’impact, la présence au rebond et la finition près du cercle. L’Américano-jamaïcain tourne timidement à 5,3 points, 3,7 rebonds et 1 passe pour 5,7 d’évaluation en 16 minutes sur 3 rencontres en ce début de saison d’Elite 2.
Un message d’exigence pour tout le groupe
Au-delà des deux concernés, c’est tout le collectif quimpérois qui est invité à élever son niveau d’engagement. Dans un championnat homogène, chaque détail compte, et le coach veut s’appuyer sur ses étrangers pour créer une dynamique ascendante. Abrams et Butler restent des pièces maîtresses du projet, mais pour que Quimper s’installe durablement dans la première moitié du classement, ils devront assumer pleinement leur statut.
Avant la prochaine journée de championnat qui verra Quimper accueillir Rouen le 11 octobre dans sa nouvelle Grande Salle de l’Eau Blanche, les Quimpérois prennent une nouvelle fois la route et se déplacent à Nantes (Élite 2), pour le 1/32e de finale de la Coupe de France ce mardi 7 octobre (20 h).


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