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Les Bleus en Finlande pour un vrai test : une Metro Arena pleine et un collectif rodé face à eux

Équipe de France - La France défie la Finlande ce lundi à Espoo pour son deuxième match des qualifications au Mondial 2027. Méfiants après la victoire contre la Belgique et leurs quatre défaites de rang en terre finlandaise, les Bleus savent qu’ils devront réaliser un coup pour s’imposer dans une Metro Arena pleine à craquer.
Les Bleus en Finlande pour un vrai test : une Metro Arena pleine et un collectif rodé face à eux

Axel Bouteille et l’équipe de France jouent à Espoo en Finlande

Crédit photo : Baptiste Da Costa

La rencontre Finlande – France, programmée ce lundi soir à l’Espoo Metro Arena, s’annonce comme l’un des gros défis de cette première fenêtre de qualification au Mondial 2027. Opposés à un collectif finlandais rodé, dans une salle de 7 000 places affichant complet depuis plusieurs semaines, les Bleus avancent avec prudence malgré leur succès inaugural contre la Belgique (79-63).

La Finlande sous pression mais dangereuse

Les deux équipes ont débarqué en même temps à leur hôtel d’Helsinki samedi après-midi, plongeant directement dans la nuit finlandaise. Les Bleus arrivaient de Rouen, les Susijengi de Szombathely, en Hongrie, où ils ont chuté en ouverture (89-82). Une défaite surprise, alors que Lassi Tuovi s’appuie sur un groupe très stable par rapport à l’EuroBasket 2025.

Privée de Lauri Markkanen, la Finlande reste emmenée par Mikael Jantunen, Olivier Nkamhoua et la nouvelle sensation européenne Miikka Muurinen (2,08 m, 18 ans). Dans une Metro Arena qui affiche complet depuis longtemps, l’ambiance promet d’être volcanique.

« Ils ont un collectif rodé depuis des années et ils se connaissent par cœur », rappelle Freddy Fauthoux sur le site Internet de la FFBB. « Par rapport au statut qu’ils ont acquis, ils sortent d’une contre-performance. Ils auront à cœur de se racheter chez eux. »

Un déplacement historiquement compliqué pour les Bleus

Difficile d’oublier l’historique : la France reste sur quatre défaites lors de ses quatre derniers matchs en Finlande (2009, 2015, 2017, 2019), pourtant avec des effectifs très compétitifs. Andrew Albicy (1,78 m, 35 ans) était déjà là en 2019, dans la même salle d’Espoo.

« De quoi je me souviens ? Il faisait froid et c’était une belle ambiance », a-t-il souri dans L’Équipe. Il jouera ce lundi soir sa 110e et dernière sélection.

Les Bleus connaissent la menace : une équipe qui adore le tir à 3-points, multiplie les décalages via des écrans non porteurs et joue vite. « Empêcher les décalages pour les tirs à 3-points », demande Freddy Fauthoux. « À nous d’être très bons dans les duels. »

Strazel et Massa en renfort pour un groupe jeune et soudé

Partis samedi matin en vol privé, Matthew Strazel (Monaco) et Bodian Massa (ASVEL) ont rejoint un groupe qui venait de disséquer la victoire contre la Belgique et la défaite finlandaise en Hongrie. « C’est un groupe qui vit bien », résume Strazel dans L’Équipe, ravi de retrouver la sélection en pleine saison de club.

Dans ce groupe rajeuni, Gérald Ayayi apprécie l’ambiance : « Il n’y a que des bons gars dans ce groupe. On a de tout : des discrets comme moi et des gars qui s’expriment plus comme Louis Labeyrie ».

Andrew Albicy tente surtout d’enlever un peu de pression aux nouveaux : « Si tu es trop concentré sur le maillot de l’équipe de France, tu stresses. Je l’ai dit à Gérald : il faut partir sur des choses simples. »

Dernières répétitions à Helsinki avant la fournaise d Espoo

Trois heures après l’atterrissage, direction Urhea Halli, le centre d’entraînement olympique moderne d’Helsinki. Une mise en route indispensable avant de plonger dans la Metro Arena pleine à craquer.

Avec l’objectif clair : éviter une cinquième défaite d’affilée en Finlande et conclure cette première fenêtre internationale avec un deux sur deux.

Image Gabriel Pantel-Jouve
Gabriel Pantel-Jouve est le fondateur et rédacteur en chef de BeBasket, qu’il anime depuis 2010 (sous le nom de Catch & Shoot). Passé par l’Ecole Publique de Journaliste de Tours, puis deux universités en Amérique du Nord, il a pu développer son expertise sur le basket français, de la Ligue Nationale aux divisions amateurs, durant ces 20 dernières années. En parallèle, il est aussi engagé dans le développement de clubs du côté de Montpellier.

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