Les cinq Français qui ont impressionné pour entamer la campagne d’EuroLeague
Isaia Cordinier (Virtus Bologne)
Au sortir d’une belle Coupe du Monde sur le plan individuel avec les Bleus, Isaia Cordinier (1,97 m, 26 ans) encore pris une nouvelle dimension avec la Virtus Bologne. Depuis l’arrivée du technicien italien Luca Banchi sur le banc bolognais, Isaia Cordinier est devenu l’un des leaders de la Virtus (2e temps de jeu). Toujours aussi précieux défensivement, se chargeant des missions sur les premières options offensives adverses, l’arrière azuréen pèse désormais à la marque et même à la création (meilleur passeur de son équipe). Si son adresse se confirme (15/21 à 2PTS et 6/14 à 3PTS), la Virtus Bologne pourrait venir s’immiscer dans la course aux playoffs (4 victoire – 1 défaite).
Statistiques : 11.2 points (71% à 2PTS et 42% à 3PTS), 2.6 rebonds, 4.2 passes et 1 interception pour 15.4 d’évaluation en 25 minutes de jeu (5 matchs, dont 4 en tant que titulaire)
Vincent Poirier (Real Madrid)
Sur ce début de saison, Vincent Poirier (2,13 m, 110 kg), c’est le summum de l’efficacité en Euroleague. Le natif de Clamart a tenté 34 tirs en cinq matchs, pour 27 inscrits, faisant tout simplement de lui le joueur le plus adroit à 2PTS avec 78% de réussite (minimum 3 tentatives par match). Évoluant toujours en sortie de banc et avec un nombre de minutes similaire aux précédentes saisons (une vingtaine), l’intérieur domine notamment dans les airs, avec de nombreux dunks. Demandez donc au FC Barcelone, grand rival du club madrilène, qui a subi cette saison les foudres du tout récent trentenaire à deux reprises, en Liga Endesa (22 points, 8 rebonds) et en EuroLeague (14 points, 7 rebonds, dont 6 offensifs). Deux compétitions où les Merengues restent invaincus en ce début de saison.
Statistiques : 12.6 points (78% à 2PTS), 5.6 rebonds, 0.8 passes décisives et 1 contre pour 17.2 d’évaluation en 20 minutes (5 matchs)
Damien Inglis (Valence)
Pour ses premières apparitions en EuroLeague, Damien Inglis (2,04 m, 28 ans) est l’une des belles surprises du clan tricolore. Tout comme son équipe de Valence, surprenante avec son bilan de 4 victoires et 1 défaite avec des succès contre Monaco, le Fenerbahçe ou encore à Kaunas. Après avoir remporté l’EuroCup à deux reprises (avec Monaco et Gran Canaria) sur les trois dernières saisons, l’ancien joueur NBA (Milvaukee Bucks) montre que sa puissance et sa science du jeu ont tout à fait leur place en EuroLeague.
Statistiques : 9.4 points (57% à 2PTS et 33% à 3PTS), 3.8 rebonds et 2 passes décisives pour 11.4 d’évaluation en 19 minutes (5 matchs, dont 3 en tant que titulaire)
Mathias Lessort (Panathinaikos)
Encore un nouveau changement de crèmerie cette saison pour Mathias Lessort, mais pas d’efficacité, loin de là. Après avoir déjà réalisé une solide saison en EuroLeague lors du dernier exercice pour le retour du Partizan Belgrade dans la compétition (12 points, 7.1 rebonds et 1.4 passes décisives), le Martiniquais semble encore monter d’un cran cette saison avec le Panathinaikos. L’intérieur, impressionnant de domination sous les panneaux, multipliant les actions spectaculaires semaine après semaine, porte le club athénien sur la scène européenne (1er temps de jeu, 1er au rebond, 2e meilleur marqueur). Sa dernière performance record face à Vitoria (95-81) en est l’illustration parfaite (élu MVP de cette 5e journée), avec ses records européens à la marque, au rebond et au rebond offensif
Statistiques : 16 points (59% à 2PTS), 7.6 rebonds, 1.2 interceptions et 1 contre pour 21.8 d’évaluation en 29 minutes (5 matchs, dont 2 en tant que titulaire)
First MVP honors for @ThiasLsf !
His form continues where it ended last year, and he came up clutch in Round 5 to secure @paobcgr the W at home 🏠
'MVP of the Round' I @PaniniAmerica pic.twitter.com/tMcjs2iH0e
— Turkish Airlines EuroLeague (@EuroLeague) October 28, 2023
Sylvain Francisco (Bayern Munich)
Les premiers tests de Sylvain Francisco (1,85 m, 26 ans) en EuroLeague sont une réussite. Dans un rôle de scoreur en sortie de banc, l’ancien joueur du Paris Basketball fait étalage de ces qualités de tir extérieur et d’attaque du panier, avec cette capacité à se créer ces propres tirs. Avant le début de la saison, son entraîneur Pablo Laso se disait « confiant sur le fait qu’il sera un vrai atout pour [son] équipe ». Pour le moment, c’est bien le cas !
Statistiques : 10.2 points (52% à 2PTS et 34% à 3PTS), 2.6 rebonds et 2.2 passes décisives pour 9.6 d’évaluation en 22 minutes (5 matchs)
Mentions
Dans cette liste, l’on aurait pu mettre en avant les habitués de la compétition que sont Rodrigue Beaubois (Anadolu Efes), Elie Okobo (Monaco) ou encore Nando De Colo (ASVEL). Pas forcément le Français dont on parle le plus, Rodrigue Beaubois reste malgré tout l’un des joueurs tricolores les plus réguliers sur la scène européenne ces cinq dernières années, et il le prouve encore sur ce début de saison (10.2 points, 2.6 rebonds et 2.2 passes). Malgré des débuts ratés, comme son équipe, Elie Okobo (10.4 points et 3.4 passes) semble avoir trouvé la bonne carburation. De quoi être le pendant de Mike James cette saison et ainsi imposer sa patte gauche à toute l’Europe ? Enfin, dans le marasme de l’ASVEL (bientôt terminé avec l’arrivée de Pozzecco sur le banc ?), Nando De Colo continue d’afficher de solides statistiques à 36 ans (13 points et 3 passes)
Commentaires