L’odyssée de Monique Akoa-Makani continue : direction la finale WNBA, en tant que meneuse titulaire !

Monique Akoa-Makani, en bas à gauche, de Charnay à la finale WNBA !
Heureusement que Monique Akoa-Makani a dit un jour non à un recruteur de l’Olympique Lyonnais, venu la chercher sur un square du quartier Jean-Macé, où elle tenait la dragée haute à des garçons comme Bradley Barcola ou Rayan Cherki… Car si elle aurait peut-être fait une bonne footballeuse, elle aurait tout de même eu du mal à écrire une plus belle histoire qu’avec un ballon de basket !
Venue à la balle orange à l’école, passée par l’ASVEL, Nantes et Charnay avant d’atterrir à Phoenix, la Franco-Camerounaise est désormais en finale WNBA !
La WNBA, encore un objectif lointain en début d’année…
Vertigineux lorsqu’on repense à sa trajectoire, à où elle en était il y a deux ans, en grosse difficulté en Ligue 2 (6,8 points à 34%), étouffée par le brassard de capitaine du CBBS à 20 ans. Et même lorsqu’on se projette quelques mois en arrière : briller avec Charnay est une chose, se hisser en WNBA en est une autre.
Ainsi, en janvier, Monique Akoa-Makani verbalisait son rêve américain à notre micro, mais à long-terme. Idem en avril, lorsque l’invitation du Mercury pour le training camp est arrivée en Bourgogne. « La WNBA, je n’avais pas prévu cela si tôt dans ma carrière. C’est une très belle surprise. Ce camp d’entraînement, c’est du bonus. Je ne me mets aucune pression par rapport à ça. J’y vais pour apprendre mais vu que l’opportunité est là, autant essayer de la saisir quand même… »
Exceptionnelle Alyssa Thomas
Cinq mois après, la voici meneuse titulaire du premier finaliste WNBA. Auteur d’un retour tonitruant lors du Match 2 à Minnesota, en remontant 20 points de retard, Phoenix a réussi à préserver l’avantage du terrain pour s’offrir le scalp du Lynx (3-1), grâce notamment à une Alyssa Thomas extraordinaire (20,3 points, 8,3 rebonds et 9,5 passes décisives de moyenne sur la série).
Encore plus responsabilisée en playoffs (24 minutes de moyenne) qu’en saison régulière, Monique Akoa-Makani a connu une soirée sans sur le Match 4 (3 points à 1/5, 1 rebond et 2 passes décisives), mais elle avait été très précieuse sur la rencontre précédente, celle de la bascule dans la série (8 points à 3/7, 5 rebonds et 2 passes décisives).

Surtout, elle reste particulièrement propre pour une rookie, avec seulement 1,3 balle perdue de moyenne. Dont aucune la nuit dernière !
Pas attendue à Bourges avant la mi-octobre
En finale, le Mercury affrontera soit Las Vegas, soit Indiana. Les deux équipes disputeront mardi un Match 5 décisif, dans l’antre des Aces, après la victoire du Fever à domicile.
Au plus tôt, si elle est bouclée en quatre matchs, la finale WNBA se terminera le 10 octobre. Au pire le 17 octobre. Ce qui signifie que Monique Akoa-Makani va continuer à regarder Bourges de loin pour l’instant, même si son absence n’a pas empêché les Tango d’aller décrocher leur qualification pour l’EuroLeague. En espérant, désormais, que la Lyonnaise découvrira la compétition reine avec une bague au doigt…











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