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Luca Banchi retient la « consistance mentale » strasbourgeoise

Luca Banchi revient sur la quatrième victoire de suite de la SIG Strasbourg, contre l'ESSM Le Portel ce vendredi soir au Rhénus.
Luca Banchi retient la « consistance mentale » strasbourgeoise
Crédit photo : FIBA

Depuis qu’il a pris son poste, Luca Banchi n’a pas perdu avec la SIG Strasbourg. Vendredi soir pour la 11e journée de Betclic ELITE, son équipe s’est imposée 80 à 74 contre l’ESSM Le Portel. Tout n’a pas été parfait pour les Alsaciens mais c’est souvent le cas face à l’accrocheuse formation nordiste d’Eric Girard.

« Nous avions parlé avant le match de la physionomie à venir, de leur style de jeu, de leur capacité à se battre pour être compétitif peu importe ce qui arrive, a commenté l’ancien coach de Milan après la rencontre. Ils l’avaient déjà prouvé lors des matches précédents. Ils sont derniers et sont donc dans une situation dangereuse. Des gens peuvent ne pas comprendre comment fonctionnent les choses dans le sport pro, mais ce sont des matches difficiles. Ils ont prouvé, malgré notre excellent début de match, qu’ils étaient solides. Comme lors de leur dernier match à Paris, ils ont continué à jouer leur basket et nous ont fait souffrir en jouant intelligemment et, en plus, nous avons commis des erreurs qui les ont aidés c’est certain. »

Si d’un point de vue basket, la SIG a une belle marge de progression, le technicien italien a apprécié l’état d’esprit de son groupe :

« Il y a de bonnes choses à retenir et sur lesquelles nous pouvons construire car elles peuvent être de solides fondations : nous ne pouvons pas jouer si nous ne nous appuyons pas sur notre défense, nous ne pouvons pas être compétitif si nous n’avons plus de constance et de discipline en attaque. Ce (vendredi) soir notre attaque n’était pas parfaite, trop stagnante parfois, mais Le Portel nous a poussé à la faute en nous posant des problèmes.

Ce que je retiens, c’est qu’on était prêt à jouer ce match, qu’on n’était pas frustré à la mi-temps parce qu’on aurait pu avoir un plus grand écart. C’est la même chose en deuxième mi-temps où nous avons compris qu’il faut savoir rester concentré 40 minutes, se battre 40 minutes et que le match n’est jamais fini avant 40 minutes ! C’est le point que je tiens le plus à souligner : notre consistance mentale. Après, oui, concernant nos choix il y a des choses à revoir. »

Strasbourg enchaîne avec la réception de Murcie en Ligue des Champions (BCL).

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