Malgré 115 points encaissés, Limoges quitte Paris avec les honneurs

Joël Ayayi a frôlé le triple-double contre Limoges
Puisqu’on a cherché pour rien, on va quand même vous livrer le fruit de cette longue quête dans les archives de la Pro A. En voyant le Paris Basketball à 96 points dès la fin du troisième quart-temps, on s’est demandé quel était le record historique en Betclic ÉLITE. Nous avons ainsi exhumé une pointe à 132 unités du… Limoges CSP en janvier 1990, face au BCM Gravelines-Dunkerque.
« Ça met tout le monde en confiance ! »
Que les glorieux anciens du Cercle Saint-Pierre se rassurent, l’illustre (et regretté) Michael Brooks en tête (29 points ce soir-là), leur record dormira tranquille : le Paris Basketball s’étant tellement « assoupi » dans le quatrième quart-temps (19 points de tout de même, mais 29 minimum lors des trois précédents) qu’il n’a même pas battu la marque de Nancy pour cette saison 2025/26 (115-93), déjà établi contre Limoges (117 points).
L’essentiel est ailleurs pour des Parisiens à l’aube d’une semaine cruciale en EuroLeague, avec le retour tant attendu de T.J. Shorts mardi puis la réception de Valence jeudi, qui doit les replacer dans le Top 10. « Des matchs comme ça mettent tout le monde en confiance », relève un Nadir Hifi qui, lui, n’a pas besoin de grand chose pour être en confiance (24 points à 9/14 en 18 minutes). « Limoges s’est fatigué au fur et à mesure de la rencontre. Nous, on a gardé le même rythme et c’est ce qui a fait la différence », explique-t-il à DAZN.
Le CSP la tête haute, quand même…
Pour cause, avec seulement six professionnels valides, le CSP n’avait pas les armes pour rivaliser à l’Adidas Arena. Malgré cela, les coéquipiers de Gavin Ware (18 points à 6/7, 8 rebonds, 3 passes décisives, 2 contres et 2 interceptions) ont proposé une très belle résistance pendant toute une mi-temps, simplement relégué à -6 à la pause (62-56). Et à vrai dire, on n’a pas le souvenir d’un match à 115 points encaissés, tout de même, en étant aussi admirables…
« En première période, on a montré de très belles choses », souligne Hugo Invernizzi (15 points à 3/9 et 7 passes décisives). « Mais à 5 ou 6, c’était trop difficile… En sous-effectif, ils impriment un rythme compliqué à gérer. Les jeunes ont essayé (15 minutes pour Kenny Courset, 12 minutes pour Erwann Bussing et 6 pour Clément Dubos, le fils de Fabien, qui fêtait son premier match en pro, ndlr), on est restés soudés et c’est ce qu’il faut retenir. Déjà que ça aurait été compliqué au complet, là c’était encore pire… Maintenant, ou on se plaint, ou on joue, en récupérant quand même quelques joueurs j’espère… »
Ayayi pas loin du triple-double
De retour dans le peloton des poursuivants de l’AS Monaco (5v-2d), le Paris Basketball ne pourra pas vivre une soirée aussi sereine la semaine prochaine puisqu’il sera attendu samedi à Bourg-en-Bresse, sur le parquet d’un outsider qui espère mettre fin à quasiment deux ans de disette contre lui. Particulièrement piégeux après une double week européenne, et une rencontre particulière en vue pour Joël Ayayi, de retour à Ékinox.
Encore très timide en EuroLeague, où il plafonne à 2 points de moyenne à 25%, l’ex-bressan a frôlé le triple-double avec 14 points à 6/8, 8 rebonds et 11 passes décisives. « Je suis content de mon match, ça récompense le travail », a-t-il soufflé à DAZN. Et sur la performance collective ? « On les a eus à l’usure et ça s’est vu en deuxième mi-temps avec leur effectif réduit. » Circulez, il n’y avait pas grand chose à voir…





























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