Malgré ses records en EuroLeague, Nick Calathes a « encore quelque chose à prouver »

« Pour l’amour du jeu », Nick Calathes prolonge le plaisir de sa carrière de joueur professionnel au Partizan Belgrade.
Détenteur des records historiques de passes décisives et d’interceptions en EuroLeague, Nick Calathes pourrait légitimement penser qu’il n’a plus rien à prouver. Pourtant, le meneur grec de 36 ans, désormais sous les couleurs du Partizan Belgrade depuis la fin de son aventure à Monaco, ressent encore la flamme intérieure qui l’anime depuis ses débuts.
« J’ai encore quelque chose à prouver », confie Calathes à Eurohoops. « Pour moi, j’ai encore beaucoup à donner. L’année dernière était la première fois de ma carrière où j’ai vraiment été blessé. J’aime encore le jeu. J’aime jouer avec les gars, j’aime être dans le vestiaire. Je ne veux pas que cela cesse tout de suite. »
Nick Calathes explains why he still feels he has something to prove and recalls his biggest career "What Ifs"https://t.co/a0q4JDc2IZ
— Eurohoops (@Eurohoopsnet) November 22, 2025
La longévité pour l’amour du jeu
Cette passion intacte constitue le carburant principal de sa longévité exceptionnelle. « C’est la chose la plus importante », admet le vétéran. « Si je ne prends plus de plaisir sur le terrain, je rentrerais chez moi en disant que j’ai tout donné. D’ici là, je sens que j’ai encore des choses à offrir. »
Arrivé au Partizan Belgrade fin octobre après sa séparation avec l’AS Monaco, Calathes y a retrouvé Zeljko Obradovic, quinze ans après leur collaboration victorieuse au Panathinaikos (2009-2012) marquée par le sacre européen de 2011. Une réunion particulière pour celui qui était alors un rookie ambitieux, sous les ordres d’une légende du coaching sur le Vieux Continent. « Je n’avais à l’époque aucune idée de ce qu’était le basket européen. Je pensais être l’un des meilleurs joueurs universitaires », se souvient-il. « Je pensais que j’allais jouer immédiatement, diriger le jeu. Et je n’ai pas joué du tout la première année. Je me suis fait ‘tuer’ à l’entraînement », ajoute Calathes.
Désormais de retour auprès de son ancien mentor, le meneur grec apprécie l’évolution d’Obradovic. « Il a beaucoup changé. Il est beaucoup plus calme. Il y a 15 ans, je pense qu’il aurait attrapé un joueur par l’oreille s’il en ressentait le besoin. Maintenant, il est plus calme mais tout aussi exigeant », juge-t-il. En paix alors qu’il aborde l’un des derniers chapitres de sa carrière, Nick Calathes espère peser davantage dans les résultats du Partizan, qui peine encore à lancer sa saison européenne (18e après 12 journées).


























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