Maxime Raynaud en pleine préparation à Dallas : « Je travaille dur pour que mon nom soit appelé à la Draft »

Raynaud est devenu une star sur le campus de Stanford (Californie)
Il est le cinquième français annoncé drafté cette année, malgré ses trois ans de plus que le trio de tête (Noa Essengue, Nolan Traoré, Joan Beringer). Membre de la génération 2003 championne d’Europe U20 et 2023, Maxime Raynaud (2,16 m, 22 ans) se présente lui aussi à la Draft NBA cette année. Le Parisien a repoussé d’une saison sa déclaration, autant pour progresser au niveau basket que pour terminer son cursus scolaire (informatique et maths). Et bien lui en a pris, puisqu’il sort d’une saison exceptionnelle à Stanford en NCAA (20,2 points et 10,6 rebonds de moyenne). De quoi lui donner du crédit dans les mock drafts, avec un profil de joueur prêt à contribuer tout de suite, plutôt qu’un potentiel à développer.
Un cursus complet à Stanford
En 2024/25, Raynaud était tout simplement l’un des meilleurs intérieurs du pays. Il a terminé 14e meilleur marqueur et 9e meilleur rebondeur de tout le championnat universitaire. Avec un gros changement par rapport aux trois saisons précédentes : son tir extérieur. Devenu un véritable stretch 5, il a réussi 34,7% de ses 5,5 tentatives à 3-points par match. Le triple de son volume de la saison 2023/24. Encore mieux : il est le deuxième 7-footer (joueurs de 2,13 m et plus) ayant marqué le plus de 3-points dans une saison NCAA, derrière Lauri Markkanen. Ayant toujours eu de la liberté dans son rôle, en France comme aux États-Unis, il n’a jamais été mis dans des cases et a ainsi pu développer son arsenal offensif.
« Dans la conférence ACC, j’étais le meilleur scoreur, le meilleur rebondeur, je dominais chaque match. J’ai aussi voulu mener Stanford le plus haut possible [attendu 17e, fini 7e], j’ai aimé cette responsabilité. »
Maxime Raynaud à Rafael Barlowe pour le Locked On NBA Big Board
Cette progression lui permet de rêver à la NBA. L’ancien nanterrien est projeté autour de la 30e place dans quasiment toutes les mock drafts : 29e chez Bleacher Report et Yahoo Sports, 34e chez ESPN ou encore 35e chez Sports Illustrated. Le protégé de Bouna N’Diaye et Comsport s’entraîne à Dallas dans les infrastructures de Tyler Relph, depuis un mois et demi et la fin de sa saison. Il bénéficie des services de l’entraîneur personnel Tim Martin, qui a notamment mentoré son grand ami Victor Wembanyama.
How many 7 footers are this skilled and can make plays like this? I have Maxime Raynaud at No. 26 on my Big Board 3.0, but now I feel like that's too low. pic.twitter.com/X3CWZTCJji
— Rafael Barlowe (@Barlowe500) March 3, 2025
Période cruciale
De quoi permettre à Raynaud d’être dans les meilleures conditions pour aborder la période qu’il considère comme la plus importante dans le processus de pré-draft : les workouts. C’est ce qu’il a expliqué dans une longue et passionnante interview à Rafael Barlowe :
« J’essaye de rester ancré dans le présent pour le moment. Je pense que ce qui va pousser Adam Silver à appeler mon nom le soir de la Draft est le travail que j’abat en ce moment.
Les workouts sont un bon moment pour montrer des choses qu’on ne voit pas en match. Par exemple, comment tu te comportes, comment tu es un leader dans ton équipe ou si tu es vocal, si tu prends soin de ton corps… C’est très important parce que c’est une grande part de ma personnalité, de mon profil de joueur. C’est un travail quotidien et il faut que les scouts le sachent. Sinon je veux aussi montrer ma verticalité, ma bonne forme physique, mon côté athlétique, ma capacité à passer la balle… Je veux pouvoir étaler tout ce dont je suis capable de faire. Mais surtout, il faut arriver avec un maximum d’intention et d’énergie. »
Le géant de 2,16 m explique notamment que son court passage avec l’équipe de France en tant que partenaire d’entraînement avant les Jeux Olympiques l’a motivé à passer le niveau supérieur. Toujours très sérieux et mature dans son approche, il pense être globalement sous-côté dans certains aspects de son jeu comme sa mobilité ou sa protection d’arceau. Deux aspects défensifs qui lui coûtent une place plus haute dans les mock drafts. Ses tests physiques et athlétiques au Combine de Chicago la semaine prochaine pourront lui permettre de le prouver auprès des scouts.
La place des français dans la dernière Mock Draft de @NBADraftWass ! 👀🇫🇷
▪️ Maxime Raynaud | Pick 2️⃣9️⃣
🏀 Player Comp | Alex Len
Bon la comparaison avec Alex Len, clairement pas convaincu convaincu…
Mais après son énorme saison NCAA, j’espère vraiment que Maxime trouvera… pic.twitter.com/dbiTayz2cQ
— 50 Nuances 🇺🇸🏀 (@50NuancesDeNBA) May 8, 2025
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