Monaco fait le plus dur en remontant le Partizan avec un 22-0, mais rate sa chance dans la dernière minute
Duane Washington termine MVP de la rencontre avec 22 points
C’était presque un scénario rêvé. Alors qu’ils étaient sur le point de sombrer sur le parquet du Partizan Belgrade avec un écart qui ne cessait de grandir, les joueurs de l’AS Monaco ont eu un sursaut d’orgueil dans le dernier quart-temps, notamment insufflé par le nouvel entrant Terry Tarpey (7 points). Pris d’un élan de folie avec tout qui semblait leur réussir, ils ont réussi à infliger un… 22-0 à leurs hôtes, pour repasser devant à deux minutes de la fin.
Mais alors qu’ils ont eu les occasions pour confirmer leur come-back, ils ont finalement craqué au buzzer. Cinq tirs ratés dans la dernière minute, et une dernière possession qui n’ira même pas au bout à cause d’une mauvaise évaluation du chrono, et voilà les Monégasques qui s’inclinent de deux petits points (78-76). De quoi mettre fin à une série de six victoires consécutives toutes compétitions confondues. Alors que le Partizan Belgrade renoue au contraire avec le succès après quatre défaites d’affilée.
Duane understood the assignment 🕺 pic.twitter.com/JKf8QuBqUQ
— EuroLeague (@EuroLeague) November 11, 2025
Tarpey et compagnie sonnent la révolte
Le MVP de la rencontre, l’ex-NBAer Duane Washington Jr, a reconnu au micro de l’EuroLeague TV après la rencontre que son équipe « avait été chanceuse à la fin. » Il faut dire qu’ils se sont complètement effondrés pendant ce long run de 5 minutes où ils ont été incapables de marquer le moindre point et en ont encaissé 22. Le public de la Belgrade Arena était comme abasourdi par ce qui se déroulait devant ses yeux. Le tout pour le tout tenté par Vassilis Spanoulis en début du dernier quart-temps – trop tard ? – fonctionnait à la perfection.
Avec comme arme surprise un Terry Tarpey qui se donne à 100% d’intensité, comme toujours, et perturbe les adversaires. Sa défense bien sûr, mais aussi sa présence au rebond offensif, et même ses finitions ont failli changer la donne sur les 10 petites minutes qu’il a passées sur le parquet (7 points à 3/3, 1 rebond, 2 passes décisives). Accompagné d’un Nemanja Nedovic (8 points) lui aussi précieux et adroit – sauf dans la dernière minute… – et d’un Mike James remotivé après ses 4 fautes de la première période (13 points, 5 passes décisives), la recette a failli fonctionner. Sans oublier Nikola Mirotic (17 points, 8 rebonds), toujours efficace malgré ses errances défensives.
« Pendant 30 minutes, on n’était pas sur le parquet »
Ces 10 dernières minutes ont donc été excellentes. Mais les 30 premières étaient bien loin de l’être. La Roca Team n’a marqué que 32 petits points à la mi-temps, avec une bonne dose de frustration. Fait rare et symptomatique, aucun joueur ne s’était d’ailleurs présenté au micro de l’EuroLeague TV pour l’interview de mi-temps. Les Monégasques avaient donc subi les assauts de Washington Jr, d’Aleksej Pokusevski (17 points, 7 rebonds), et même de son ancien joueur Nick Calathès, qui semblait avoir à cœur de prouver sa valeur à son ancien taff (10 points). Sur l’ensemble du match, c’est aussi l’adresse extérieure qui a fait la différence (5/22 soit 23% pour Monaco, 13/30 soit 43% pour le Partizan).
« Pendant 30 minutes, on n’était pas sur le parquet. Mais pendant les 10 dernières minutes, on a bien joué. On est revenus au score, et après c’est du basket, on a raté 1, 2 ou 3 tirs ouverts… Je suis fier de mes gars, parce qu’on a montré du caractère pour revenir. On va avancer et continuer à jouer ce bon basket. »
Vassilis Spanoulis après la rencontre au micro de l’EuroLeague TV
🔥 Un comeback de feu sur la fin qui n'aura pas suffi ❌️
⚔️ De retour au combat dans 48h toujours à Belgrade contre l'Etoile Rouge 🛡#RocaTeam #EveryGameMatters pic.twitter.com/ZXQzzM6p5Q
— AS Monaco Basket 🇲🇨 (@ASMonaco_Basket) November 11, 2025
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