Nadir Hifi : « Rester sur le banc sans pouvoir rien faire contre la Géorgie, ce fut un moment un peu dur »

La détresse de Nadir Hifi après l’élimination française en 1/8e de finale, un match où il est resté 40 minutes sur le banc
Après l’élimination des Bleus en 1/8e de finale de l’EuroBasket contre la Géorgie, il avait été le premier français à traverser la zone mixte, l’œil noir, meurtri de ne jamais avoir été lancé dans un match où les tricolores n’ont pas trouvé la clef offensive (70-80).
« Peut-être que c’était une erreur de ne pas le faire jouer, c’est possible », avait répondu le sélectionneur Frédéric Fauthoux en conférence de presse. « Mais j’avais 11 joueurs, et il fallait faire des choix. Même sur les matchs difficiles du premier tour, Nadir n’a pas joué. Je pense que c’était trop difficile de le relancer dans un match couperet. Je ne sais pas si le match aurait changé si je l’avais mis sur le parquet, peut-être… Mais j’ai maintenu ma hiérarchie. Peut-être que les choses changeront dans le futur mais c’est mon choix. On ne saura jamais ce qui s’était passé s’il avait joué. »
Depuis, Nadir Hifi a retrouvé un environnement où il est au centre des choses, le Paris Basketball, sans plus de succès pour l’instant, avec une décevante quatrième place à la SuperCoupe LNB.
Reste qu’il s’est heurté à un mur, pour l’une des premières fois lors de son étonnante trajectoire, et que ce sentiment risque de l’animer tout au long de sa campagne parisienne, qui débute officiellement ce samedi à Dunkerque avec le club de la capitale.
« Avec les Bleus, je savais que j’allais avoir ce rôle de 12 e homme », raconte-t-il au micro du Parisien. Je n’ai eu aucun problème avec ça. Tu ne viens pas en équipe de France avec la même mentalité que celle que tu peux avoir en club. Tu dois mettre ton ego de côté. Néanmoins… (…)
Cela a été compliqué pour moi, je l’avoue parce que je suis resté sur le banc sans pouvoir rien faire contre la Géorgie. Ce fut un moment un peu dur. C’était ma première campagne avec l’équipe de France et elle est clairement un échec. (…)
Des échecs, j’en ai eu beaucoup avant et, à chaque fois, j’ai su rebondir. En équipe de France, ça viendra peut-être très vite ou alors ça prendra un peu de temps. Mais j’y arriverai. »

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