Nouveauté : les Bleus démarrent tranquillement un EuroBasket (+28 contre la Belgique) !

Zaccharie Risacher et les Bleus ont survolé leur premier match
Est-ce donc ça, la nouvelle ère ? Entamer un EuroBasket sans trembler ? Sous l’égide de Vincent Collet, les Bleus avaient toujours eu du mal, battus à trois reprises lors des quatre dernières éditions (par l’Allemagne en 2013 et 2022, ainsi que par la Finlande en 2017). Inversement, les victoires avaient très souvent été poussives : il avait, par exemple, fallu un formidable run de Tony Parker (11 points dans les trois dernières minutes) contre l’Allemagne en 2009 ou une prolongation en 2015 pour éviter un impair à domicile contre la Finlande.
« Peut-être pas le match que l’on voulait »
Mais cette fois, rien de tout ça. Dans la soucoupe de Katowice, très clairsemée pour l’occasion (2 400 spectateurs seulement), l’équipe de France s’est aisément imposée face à la Belgique (92-64), enregistrant son plus large succès inaugural depuis 2003. « C’est une victoire et c’est très important de démarrer l’EuroBasket comme cela », souligne Frédéric Fauthoux, toujours invaincu à la tête de la sélection après dix rencontres.
Pour autant, il n’y a pas de quoi sauter au plafond. L’adversité proposée par une Belgique décimée (huit absents majeurs !) a été très relative, pour ne pas dire plus. Et la prestation proposée n’était pas non plus complètement satisfaisante. « C’était la victoire que l’on voulait mais peut-être pas le match que l’on voulait », reconnait Freddy Fauthoux. « Parce que c’était une rencontre un peu bizarre. Le rythme était étonnant. Ils ont voulu faire des attaques plus longues mais on s’est adapté. »
Reste qu’il n’y a pas grand chose à redire défensivement lorsqu’on n’encaisse que 64 points. Une étanchéité incarnée par la folle action du double contre de Bilal Coulibaly sur Ismaël Bako. « C’est insane », souffle Isaïa Cordinier à propos de cette séquence. « Il n’y a pas d’autres mots, c’est juste abusé. »
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— FIBA EuroBasket (@EuroBasket) August 28, 2025
Et de l’autre côté du parquet, on a vu les prémices du style Fauthoux, à savoir une menace plurielle avec un ballon qui circule. « C’est là où nous sommes les meilleurs », savoure Isaïa Cordinier. « Tout le monde apporte et le danger vient de partout. »
Dès la 16e minute, tout le monde avait marqué
Tout le monde apporte, oui, et tout le monde joue, surtout. Dès la 16e minute, les 12 joueurs avaient tous marqué. Serein pour sa première en grande compétition internationale, Frédéric Fauthoux a ainsi pu pianoter joyeusement sur son banc, offrant entre 9 et 23 minutes à l’ensemble de ses troupes. « C’est primordial pour nous de pouvoir jouer à 12, cela nous permet de conserver un très haut niveau d’intensité », explique-t-il.
Dès samedi, le danger représenté par la Slovénie du phénomène Luka Doncic sera bien plus prégnant. « Maintenant, on efface tout ça, on voit ce qu’on peut mieux faire et on se concentre sur la suite », plaide Alexandre Sarr. Car si c’est important de bien démarrer un EuroBasket, c’est encore mieux de le conclure correctement. Car la dernière fois que les Bleus ont entamé aussi facilement un Euro (85-52 en 2003 contre l’Italie), on sait surtout comment cela s’était terminé…
Les statistiques sont disponibles ici


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