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Oniangue, Strazel et plusieurs joueurs volent au secours de Zeke Moore, critiqué par Laurent Legname à Dijon

Critiqué par Laurent Legname, qui a déclaré qu'il n'était "pas au niveau attendu" depuis le début de saison, le Dijonnais Zeke Moore a vu plusieurs joueurs de Betclic ÉLITE voler à son secours sur les réseaux sociaux, Giovan Oniangue en tête.
Oniangue, Strazel et plusieurs joueurs volent au secours de Zeke Moore, critiqué par Laurent Legname à Dijon

Zeke Moore vit un début de saison délicat à Dijon

Crédit photo : FOXAEP

La solidarité des joueurs n’est pas un vain concept… Alors que les performances de Zeke Moore ont été remises en cause par son entraîneur Laurent Legname, l’ailier de Dijon a vu plusieurs de ses collègues de Betclic ÉLITE venir le défendre sur les réseaux sociaux.

Oniangue lance le débat sur X

Au micro du Bien Public, Laurent Legname a déclaré en début de semaine que l’Américano-Trinidadien, recruté en Pro B, n’était « pas au niveau attendu » et qu’il se « heurtait au rythme ». Après lui avoir accordé respectivement 40 secondes puis 3 minutes de jeu contre Reggio Emilia et Paris, le Varois prévenait toutefois que son joueur aurait de nouveau sa chance à Zagreb.

En Croatie, Zeke Moore a effectivement obtenu le deuxième plus gros temps de jeu de son début d’exercice. Mais c’est là que réside le nœud du problème. Renvoyé sur le banc dans le money-time après une séquence problématique (marcher puis and one concédé à Justin Roberson), le champion de France Pro B 2022 (avec Blois) n’a joué que 11 minutes à Zagreb.

« Est-il possible de prouver ce que tu vaux en 11 minutes ? », s’est interrogé Giovan Oniangue, qui a joué une demi-saison sous les ordres de Laurent Legname à Dijon en 2023/24.

On pourrait être tenté de répondre que oui, avec l’exemple Matthew Strazel en tête, le meneur de Monaco ayant initialement gagné sa place en EuroLeague par de petites entrées impactantes. Mais l’international lui-même s’est invité dans le débat, suggérant que l’autre partie problématique de la situation était le niveau de confiance que risquait d’afficher Moore après la lecture des propos de son coach.

Giovan Oniangue et Laurent Legname ont remporté une Coupe de France ensemble en 2024 (photo : Lilian Bordron)

Puisque le tweet de Giovan Oniangue a déjà été vu plus de 18 000 fois, il a suscité d’autres réactions. « Minutes piégées », a commenté Nobel Boungou-colo tandis qu’un autre champion de France, Johan Passave-Ducteil, certes connu pour son inimitié avec Laurent Legname depuis leur saison commune à Dijon (2016/17), a exhorté les joueurs actuels « à ne jamais accepter que quelqu’un les rabaisse de la sorte ».

Les exemples Edwards ou Santos-Silva

En dehors des considérations humaines envers Laurent Legname, Giovan Oniangue avance surtout l’argument sensé des contextes différents, avec un exemple parlant pour la JDA Dijon : celui de Kyler Edwards, médiocre en début de saison dernière en Bourgogne et qui vient de planter 38 points en Israël. L’ailier de Saint-Quentin s’appuie aussi sur le cas de son ex-coéquipier Marcus Santos-Silva, anonyme au SQBB et désormais brillant en BCL avec Nymburk.

« Un joueur de basket c’est 70-80% de confiance », écrit Oniangue. « Ok, il n’est pas performant mais il y a beaucoup plus que ça. Le contexte, la manière dont il est traité, le temps de jeu, il y a plusieurs facteurs et pas ce que le coach dit dans la presse. C’est trop facile… »

Sylvain Sultat suit la NBA au quotidien, entre performances individuelles, dynamiques collectives et grandes histoires de la ligue. Sur BeBasket, il décrypte l’actualité américaine avec passion et régularité, toujours à l’affût des tendances qui font bouger le monde du basket.

Commentaires


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macroy
Débat très intéressant. Pour moi, c'est ce qui s'est passé avec Hifi en EDF cette année. Il n'avait pas la confiance de Fauthoux. Pareil avec Okobo sous l'ère Collet auparavant.
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thorir
C'est pas faux mais il ne faut pas laisser penser non plus que tu peux avoir 12 joueurs avec un statut qui leur convient, surtout dans une sélection. Hifi c'était plutot un 11-12eme joueur Là concernant Moore on parle d'un joueur étranger, donc à priori avec des attentes importantes dans la hiérarchie d'un groupe, ça m'parait être un contexte encore différent. Mais sur le débat général j'espere vraiment qu'on arrivera à bout de ces coachs hystériques, personne ne souhaiterait à ses gosses d'avoir des managers de ce type dans n'importe quelle profession, et le fait que ce soit du sport ne peut pas non plus tout excuser.
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viking92
Zeke Moore est un joueur étranger ayant passé une grosse partie de sa carrière en 2eme division voire même 3eme division en Espagne. Donc faut peut-être relativiser les attentes ou au moins lui laisser un peu de temps.
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chameaufou
Legname ce n'est pas un tendre. Il y a deux saisons avec Gravelines, les joueurs etaient écoeurés du coach.J'ai cru lire que Cornely se sentait pas bien avec. Changement de coach et l'équipe était dans un meilleur état d'esprit pour décrocher un maintien inespéré.
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elandu71- Modifié
Legname est trop méthode à l'ancienne. Ca marchait avant mais plus maintenant. A Chalon on a eu Vucevic qui était comme LL, a toujours pourrir ses joueurs, quand Delord est arrivé avec ses méthodes ( s'assurer que les joueurs se sentent bien au club, dans sa vie de tous les jours et à Chalon ), résultat on passe d'un 1-8 en décembre à une place en PO au mois de mai suivant. Et cerise sur le gâteau, J.Hill, Z.Cuberthson et L.Gaudoux ressigne. Chose inespéré quand Vucevic était coach. LL est pareil je pense. Trop dure, trop ancienne école, trop école ex yougo en terme de management. JDC avait sorti une fois dans une interview, que les méthodes punitives des coachs ( style faire monter les marches du Colisée aprés une défaite, ou punir ses joueurs avec moins de temps de jeu ) ça ne marchait plus. Il avait dit ça en 2016 ou 2017, je ne sais plus. Je me souviens que certains lui était tombé dessus via des réseaux sociaux ou ailleurs, et bien depuis le début il avait raison.
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deideur67
Un joueur de basket reste un homme et il est évident que le conteste ou il évolue est primordial. A CHALON on est bien placé pour le savoir avec Jeremiah Hill l an dernier avec Savo ou il a été à deux doigts de se faire couper et l après avec Elric avec un joueur et une équipe transformée à 200%
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