Pozzecco révèle le porte-bonheur secret de l’Italie à l’EuroBasket

Gianmarco Pozzecco avec ses joueurs après la victoire contre l’Espagne
Le sélectionneur italien Gianmarco Pozzecco a révélé une tradition émouvante qui accompagne l’équipe d’Italie durant l’EuroBasket. Chaque match, l’entraîneur appelle Achille Polonara, actuellement hospitalisé à Valence pour soigner une leucémie myéloïde, dans un rituel devenu indispensable aux performances de la Squadra Azzurra.
Un rituel né de l’émotion et devenu superstition
Retenant ses larmes, Pozzecco a expliqué l’importance de ces appels pré-match : « Nous appelons Achille… Je l’ai appelé avant le match contre la Grèce, une heure avant le match, et j’ai dit Achille, je te rappellerai 30 minutes avant le match avec tous les gars dans le vestiaire. Et puis je l’ai appelé, et il n’a pas répondu. Je ne sais pas pourquoi, et nous avons perdu le match. »
Cette coïncidence malheureuse a transformé les appels en véritable rituel. « Puis je l’ai appelé avant le match contre la Géorgie et je lui ai dit qu’il devait répondre. Et il a répondu. Puis contre la Bosnie, pareil, et aujourd’hui pareil. Donc nous sommes à 100% quand il répond au téléphone avant le match », a confié le coach italien.
L’absence qui pèse sur le groupe italien
L’absence de Polonara se fait cruellement ressentir dans l’effectif italien. « Achille Polonara nous manque beaucoup », a admis Pozzecco, soulignant que la situation du joueur hospitalisé à Valence diffère de celle de Stefano Tonut, également absent mais pour blessure. « Ce n’est pas facile pour nous de penser à lui », a-t-il ajouté avec émotion.
Malgré les difficultés rencontrées face à l’Espagne, notamment un début de match compliqué avec 13 points de retard et sept minutes sans marquer, Pozzecco reste fier de ses joueurs : « Ces gars n’ont jamais abandonné, et nous nous sommes qualifiés, et maintenant nous allons à Riga. » L’entraîneur a également rendu hommage à l’Espagne, qu’il considère comme « la meilleure équipe d’Europe depuis 20 ans », tout en saluant le travail de Sergio Scariolo.









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