Six Françaises distinguées dans les 25 meilleures jeunes joueuses de WNBA par ESPN !

Leïla Lacan (balle en main) et Dominique Malonga (à droite) sont deux des six Françaises présentes dans le top 25 des meilleures jeunes joueuses de WNBA.
La France a d’incroyables talents en WNBA, qui n’échappent pas aux radars des observateurs les plus avertis. Alors que “l’afflux de jeunes joueuses transforme le visage de la WNBA”, le média américain ESPN a dévoilé son top 25 des meilleures joueuses de moins de 25 ans, basé sur “le plafond maximal attendu plutôt que de la production actuelle” de jeunes athlètes. Ainsi, six Françaises sont distinguées, aux côtés des évidentes Caitlin Clark ou encore Paige Bueckers.
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ESPN released its list of the top 25 WNBA players under 25. Here are the first 12. THOUGHTS?See comments for the link to the full list.#wbb #womenssports #womensbasketball #womeninsports #womeninplay #womeninplaysports pic.twitter.com/9QshOBSr5k
— WomenInPlay (@wmninplay) August 28, 2025
Profitant de la formule basée sur le potentiel, la plus jeune joueuse de la WNBA Dominique Malonga (1,97 m, 19 ans) est la Française la plus haut classée avec une quatrième place, au pied du podium dominé par Clark, Bueckers et Boston. L’intérieure, qui “entamerait sa deuxième saison universitaire si elle était américaine” législation oblige, est montée en puissance au fil de l’été. L’ancienne joueuse de l’ASVEL vient d’ailleurs de boucler un mois d’août à 13,5 points par match et 7,4 rebonds de moyenne, avec 60 % de réussite aux tirs.
Dominique Malonga a d’ores-et-déjà inscrit son nom dans les livres d’histoire de la WNBA, en détenant le record du plus grand nombre de matchs à 20 points ou plus pour une adolescente, avec trois (série en cours). Pour ce qu’elle a déjà montré et ce qu’il reste encore à développer, le journaliste Kevin Pelton lui devine ni plus ni moins qu’“un potentiel de MVP”, justifiant sa quatrième place devant Angel Reese notamment.
Dominique Malonga getting it done on both ends of the floor.pic.twitter.com/evZ3Zlugr5
— Underdog WNBA (@UnderdogWNBA) August 11, 2025
Un peu plus loin dans le top, Leila Lacan (1,80 m, 21 ans) est récompensée de son été en boulet de canon pour figurer à la porte du top 10. La meneuse de Connecticut a littéralement participé au changement de visage de la franchise, qui ne comptait que deux victoires avant son arrivée. L’équipe coachée par Rachid Méziane en compte désormais dix avec une Leïla Lacan historiquement efficace en défense.
Déjà meilleure intercepteuse de la Ligue en moyenne avec 2,3 ballons chipés par match, la championne de France 2025 avec Basket Landes a atteint la barre des 50 interceptions en WNBA face à Dallas le 28 août, devenant la meneuse la plus rapide à atteindre ce total depuis 1999. Leïla Lacan a également brillé en attaque avec deux matchs à 22 points consécutifs, son record personnel en WNBA, mais également en enregistrant un match à 14 passes décisives sans la moindre perte de balle plus tôt. Avec la blessure de Bria Hartley pour la fin de saison, la jeune internationale tricolore pourrait encore monter en responsabilités, et donc en cote de popularité auprès des analystes comme des supporters.
À la treizième place, l’arrière franco-camerounaise Monique Akoa-Makani (1,79 m, 24 ans) est peut-être l’une des jeunes joueuses les moins connues du top, pourtant la rookie du Phoenix Mercury s’est déjà distinguée par sa fiabilité et son adresse. Akoa-Makani est l’une des deux seules joueuses cette saison, avec la All-Star de Minnesota Kayla McBride, à afficher au moins 40% d’adresse globale, au moins 40% d’adresse à 3-points, et au moins 90% d’adresse aux lancers francs. Meilleure plus/minus de son équipe (10,2), la nouvelle joueuse de Bourges s’est rapidement adaptée à l’environnement américain, elle qui fait figure, à 24 ans, de titulaire au sein de l’effectif le plus âgé en moyenne de la Ligue, dont elle est l’élément le plus jeune.
Les trois dernières joueuses françaises du top 25 sont coéquipières à Golden State : Iliana Dossou-Yovo Rupert (15e), Janelle Salaün (17e) et Carla Leite (22e). La jeune meneuse, qui alterne encore le bon et le moins avec les Valkyries, ne s’est pas encore fixée à un rôle très défini aux yeux de Natalie Nakase, qui l’utilise souvent en sortie de banc avec quelques apparitions dans le cinq majeur. Si cette irrégularité contextuelle influe naturellement sur son apport, la MVP des finales de Coupe d’Europe avec Villeneuve d’Ascq laisse entrapercevoir “un potentiel offensif bien plus élevé” que ce qu’elle a pour l’heure montré, d’après la journaliste spécialisé Kendra Andrews.
Arrivée après l’EuroBasket féminin (et son mariage), Iliana Dossou-Yovo Rupert (1,94 m, 24 ans) a immédiatement apporté sa taille et sa fiabilité aux tirs au sein de la jeune franchise. Après deux premiers passages discrets dans la Ligue à Atlanta et Las Vegas, l’intérieure s’affirme comme une menace dans la raquette mais aussi pour étirer le jeu. Avec 9,6 points et 3,5 rebonds sur sa quinzaine de matchs disputés, Iliana Dossou-Yovo Rupert est redoutable dans la pose d’écran pour ses arrières, et n’hésite pas à prendre sa chance de loin, ce qui lui réussit. L’internationale française tourne à 46,9% à 3-points, le troisième meilleur pourcentage pour une joueuse de moins de 25 ans.
Enfin, Janelle Salaün (1,88 m, 23 ans) est logiquement présente dans ce top, pour son apport dans le cinq de départ des Valkyries. L’internationale française n’a manqué que trois matchs cette saison : pendant l’EuroBasket. Au-delà de son engagement en sélection, l’ailière répond présente à chaque rencontre, et tourne en moyenne à 10,8 points, 4,8 rebonds, et 1,2 passe décisive en 26 minutes. Comme sa coéquipière à l’EuroBasket, “son impact et son potentiel se mesurent mieux à travers sa carrière internationale”. Il faut dire qu’une semaine avant de rejoindre la Baie de San Francisco, Janelle Salaün a remporté la Coupe d’Italie et le championnat en étant nommée MVP des Finales, sous le maillot du Famila Schio.
Avec l’avènement de ces jeunes joueuses et la présence dans la Ligue de cadres comme Gabby Williams ou de l’arrière tricolore Marine Johannès, une chose est sûre : il faudra compter sur la France en WNBA sur les saisons à venir.








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