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Trois mois de prison avec sursis requis pour l’auteur d’injures racistes envers Loic Akono

NM2 - Ce lundi, le parquet de Charleville-Mézières a requis une peine de trois mois d’emprisonnement avec sursis à l'encontre d'un retraité accusé d'avoir traité Loïc Akono de « bonobo » lors d'un match de Nationale 2 en janvier dernier.
Trois mois de prison avec sursis requis pour l’auteur d’injures racistes envers Loic Akono
Crédit photo : Let’s Go Metz

Ancien joueur professionnel (vainqueur de la Coupe de France 2005 et double champion de France Pro B), futur barbier, Loic Akono (35 ans) a été victime d’injures racistes proféré par un spectateur lors d’un match de Nationale 2 masculine (NM2) opposant Charleville-Mézières à son club de Metz en janvier dernier.

Six mois après les faits, le procès avait lieu et le parquet de Charleville-Mézières a poursuivi l’auteur pour « injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion » et « provocation à la haine lors d’une manifestation sportive ». Au final, une peine de trois mois de prison avec sursis et une peine complémentaire d’interdiction de matches pendant trois ans à été requise à l’encontre du son auteur, un retraité de 74 ans et abonné du club carolomacérien depuis 18 ans. « J’exerce mon droit de me défendre, mais c’est aussi un combat général. Il n’y a pas que moi qui subis des propos racistes, que ce soit dans la vie de tous les jours ou dans le sport », a expliqué Loïc Akono après l’audience à RMC Sport. « Je veux que les gens se rendent compte qu’ils ne peuvent pas venir dans les salles de sport ou ailleurs insulter les gens gratuitement comme ça. »  Le verdict sera rendu le 24 août.

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