Antoine Eïto explique sa décision, « à l’arrache », de signer avec Boulazac

Antoine Eïto a dit oui à Boulazac, d’abord pour Alexandre Ménard
Au moment de prendre sa décision de quitter Antibes, pour une divergence d’opinions, Antoine Eïto pensait faire une pause dans sa saison, s’éloigner temporairement d’un milieu qui le lasse de plus en plus.
Ainsi, avant l’officialisation de son départ des Sharks, le meneur charentais avait notamment fait un détour par le FC Barcelone, pour rendre visite à son ex-coéquipier manceau Youssoupha Fall. Mais un seul match en tribune lui a suffi, l’appel du terrain était trop fort…
« J’ai réfléchi 30 minutes… »
Samedi soir, un an et demi après sa dernière apparition à ce niveau, Antoine Eïto a retrouvé la Betclic ÉLITE lors du match entre Boulazac et Bourg-en-Bresse (6 points à 2/5 et 2 passes décisives en 23 minutes). Une perspective qui semblait encore illusoire 72 heures auparavant.
« J’ai reçu un appel jeudi vers 8h30″, a-t-il expliqué aux médias locaux vendredi à l’issue de son premier entraînement avec le BBD. « Le temps de prendre mon café, j’ai rappelé à 9h. C’était Alex (Ménard), qui m’a exposé la situation. J’ai réfléchi trente minutes et j’ai dit oui, d’abord pour lui », poursuit le vétéran au micro de La Dordogne Libre.
Les deux hommes ont travaillé ensemble au Mans lors des playoffs 2012 (finale) puis entre 2013 et 2015, remportant notamment la Leaders Cup 2014. À l’époque, Eïto n’était pas encore Mister Big Shot mais un jeune meneur désireux de prouver sa valeur au plus haut niveau, tandis que le technicien choletais n’était encore que l’assistant de J.D. Jackson puis d’Erman Künter. Depuis, ils ont souvent cherché à recroiser leurs chemins, mais cela n’avait jamais été possible.
« Quand tu as connu le Colisée… »
Un autre élément a pesé en faveur du BBD : la ferveur du Palio. « C’est ce qui me manquait », explique-t-il à Sud Ouest. « Quand tu as connu Chalon-sur-Saône, avec plein de matches à guichets fermés, c’est un truc de fou. Une des plus belles ambiances de France avec Limoges, Saint-Quentin, et Boulazac n’est pas loin. À Antibes, avec 700 ou 1 000 personnes, ça n’a rien à voir… »
Pigiste de Thomas Ville, Antoine Eïto est sous contrat avec Boulazac jusqu’à la fin de l’année 2025.


























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