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France – Israël, le jour d’après : « C’est l’apprentissage pour beaucoup, joueurs et staff »

Équipe de France - Battus 82-69 par Israël dimanche, les Bleus ont reconnu leurs manquements et ciblé des axes clairs (attaque de zone, rythme, adresse) avant d’affronter la Pologne, hôte invaincue du groupe D. Objectif : gagner… et si possible avec un gros écart.
France – Israël, le jour d’après : « C’est l’apprentissage pour beaucoup, joueurs et staff »

Frédéric Fauthoux a dressé le bilan de la défaite contre Israël, et de ce qu’il faudra faire de mieux dans la suite de l’Euro

Crédit photo : Julie Dumélié

Ce dimanche 31 août, pour son troisième match à l’EuroBasket, l’équipe de France a vu son collectif se déliter au fur et à mesure de la rencontre. Devant à l’issue du troisième quart-temps, les Bleus ont « perdu pied » dixit leur entraîneur Frédéric Fauthoux, au point de perdre de 13 points (82-69). Un résultat dommageable pour la course à la première place du groupe D mais qui peut aussi servir de leçon pour la plus jeune sélection de la compétition, qui n’avait jusqu’ici jamais perdu, que ce soit en préparation ou sur le début du tournoi. Au lendemain de la rencontre, alors que de la frustration et même de la colère, de la part du capitaine Guerschon Yabusele, étaient apparus sur les visages des joueurs quelques minutes après le buzzer final, les voix étaient plus posés. Les tricolores espèrent avoir appris de cette contre-performance, avec la volonté de rebondir dès ce mardi contre la Pologne. Hôte du groupe D, la sélection d’Igor Milicic est invaincue dans le tournoi. La battre ne sera cependant pas suffisant : un gros écart (de… 25 points !) est espéré pour aller chercher la première place.

À la veille d’un choc déjà décisif contre la Pologne, les Tricolores – de Bilal Coulibaly à Guerschon Yabusele en passant par Zaccharie Risacher et Mouhammadou Jaiteh – ont posé un diagnostic lucide et affichent leur volonté de rebondir. Le sélectionneur Frédéric Fauthoux a, lui, insisté sur les réglages attendus face à la zone et sur la nécessité de retrouver l’identité défensive de la France.

« On est déçus… mais on passe à autre chose »

Bilal Coulibaly n’a pas tourné autour du pot après France–Israël. « On est déçus encore de la défaite, mais il y a énormément de matchs dans cette compétition et je pense qu’il faut passer à autre chose… On en a beaucoup appris et on va essayer d’être meilleurs sur le prochain. » Priorité du jour : dompter les défenses de zone, mais globalement ne pas tomber dans un jeu statique, sans mouvement, avec trop de tirs à 3-points. « Il va falloir qu’on se concentre sur ça, sur cette attaque. »

Dans le vestiaire, la parole a circulé confirme le jeune joueur des Washington Wizards : « Plusieurs gars ont beaucoup parlé, Guerschon a parlé, Matthew (Strazel) a parlé, j’ai parlé, le coach a parlé… On a vite conclu qu’il y avait des choses à apprendre et à rectifier. »

Malgré son jeune âge, Bilal Coulibaly a pris la parole au sein du vestiaires des Bleus
Malgré son jeune âge, Bilal Coulibaly a pris la parole au sein du vestiaires des Bleus

L’adresse extérieure, talon d’Achille des Bleus ?

Coulibaly le reconnaît, la zone a cassé le rythme et mis en lumière la maladresse longue distance : « Il va falloir se concentrer et mettre les tirs maintenant… Je pense que la plupart sont des bons tirs. » Même lecture chez Zaccharie Risacher : « Peut-être là où il va falloir être un peu plus intelligents, c’est de trouver de l’alternance… On s’est laissé un peu avoir sur leur zone et on est resté trop en périphérie. »

Le staff partage ce constat. Frédéric Fauthoux : « On a été trop attentistes… La circulation devait être meilleure pour avoir des tirs plus ouverts et aller plus vers le panier. » Pour Elie Okobo,« il faut continuer à shooter, shooter en confiance, en rythme… attaquer, les faire défendre, bouger la balle et trouver les meilleurs tirs possibles. »Il regrette aussi le manque de pression sur la défense adverse :« Leur première faute était à 1’30 de la fin du quatrième quart-temps… On essaie d’habitude de mettre les équipes tôt dans le bonus. Là, on ne l’a pas fait. »

Yabusele, mea culpa et appel à l’unité

Capitaine touché, mais pas coulé, Guerschon Yabusele a posé des mots forts. « J’ai parlé avec les gars en leur disant que c’était déjà de ma faute en premier… J’ai montré beaucoup de frustration. » Pour lui, l’urgence est collective : « Hier, on a voulu faire un peu tous, chacun pour soi… Dans ces moments-là, il faut qu’on joue encore plus ensemble. »

Sur la Pologne, il n’esquive pas : « Forcément, on est obligés d’avoir une réaction… On va rester sur notre identité, la défense, et on va voir du jeu rapide. » Et sur l’adresse : « Il faut qu’on continue à les prendre. Ce sont des bons shoots… Ça va rentrer. »

Risacher, lucidité et cap sur l’intensité

Entre deux soins, Zaccharie Risacher a aussi ciblé l’essentiel : « On n’a pas su imposer notre rythme… Offensivement, on est restés trop en périphérie. » Pour mardi, l’ailier veut « une équipe de France qui montre un autre visage » et « contester, communiquer » en défense.
Concernant la menace Jordan Loyd, la star de la sélection de Pologne qu’il a déjà croisé dans le championnat de France, le jeune ailier prévient : « Très impactant… L’objectif, ça va être de le limiter offensivement. »

Zaccharie Risacher, 20 ans, et l'équipe de France ont beaucoup appris lors de ce France - Israël
Zaccharie Risacher, 20 ans, et l’équipe de France ont beaucoup appris lors de ce France – Israël (photo : Julie Dumélié)

Le vétéran de la sélection, Mouhammadou Jaiteh, regrette une défaite « totalement évitable » et alerte sur la copie à rendre : « Les autres équipes vont refaire la même défense… Il va falloir trouver des solutions vite. »

Son ex-coéquipier de l’AS Monaco, Elie Okobo, abonde dans le même sens : « Il y avait un manque d’intensité, d’énergie, de cohésion… Ils nous ont fait un peu déjouer avec leurs différentes défenses. On a perdu ce manque d’agressivité qui nous met tout de suite en route. »

Fauthoux : apprentissage express et test polonais grandeur nature

Pour Frédéric Fauthoux, l’épisode doit servir de déclic : « C’est embêtant, mais ça rappelle qui on est… C’est l’apprentissage pour beaucoup, joueurs et staff. » Le cadre est posé pour mardi : plus d’agressivité vers le cercle, meilleure circulation de balle, et garder confiance derrière l’arc : « Je ne suis pas inquiet… Le jour où on aura ce déclic, on pourra faire très très mal. »

Le sélectionneur n’écarte pas des ajustements de rotations et a laissé une lueur concernant Alexandre Sarr : « Il y a une petite chance qu’il puisse jouer demain. » À confirmer avant la rencontre.

Clé du match : attaquer la zone, courir, et… faire le break

Face à une Pologne invaincue, poussée par son public et portée par Jordan Loyd, la France devra remettre l’accent sur sa défense de pression pour tenir le rythme, punir la zone par l’alternance (jeu poste bas, short-roll, coupes ligne de fond, renversements) qui pourra lui permettre de retrouver de l’adresse. Au-delà de la victoire, un écart significatif pourrait compter pour la première place du groupe D. Message reçu par les Bleus.

A Katowice,

Image Gabriel Pantel-Jouve
Gabriel Pantel-Jouve est le fondateur et rédacteur en chef de BeBasket, qu’il anime depuis 2010 (sous le nom de Catch & Shoot). Passé par l’Ecole Publique de Journaliste de Tours, puis deux universités en Amérique du Nord, il a pu développer son expertise sur le basket français, de la Ligue Nationale aux divisions amateurs, durant ces 20 dernières années. En parallèle, il est aussi engagé dans le développement de clubs du côté de Montpellier.
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derniermot
Donc en gros, on a une défaite, des joueurs NBA millionnaires et un grand nombre d'entre eux dispos pour parler à la presse dans un mauvais moment quand au foot, c'est un max pour 300 medias, et parfois que dalle meme dans des divisons de brin Là dessus, bravo au basket et merci BB pour le retour
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thegachette
Je pense qu'ils sont plus détendus. Les footballeurs prennent beaucoup plus chers dans les médias que les basketteurs. Les journalistes et consultants baskets sont beaucoup plus sympas et souvent "potes" avec les joueurs.
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gomma
Dans l’hypothèse où la Belgique et l'Islande perdent leurs 2 derniers matchs (ce qui n’est certes pas fait, mais bon), alors 4 possibilités : (1) Si France bat Pologne et Israël bat Slovénie, alors la France termine 1ère égalité avec Pologne et Israël. Pour le moment, les goal averages sont : Israël +11, Pologne +2 (reste un match), France -13 (reste un match). —> Si France bat Pologne d’au moins 25 points, alors France 1er. —> Si France bat Pologne entre 8 et 24 points, alors France 2ème. —> Si France bat Pologne de moins de 7 points, alors France 3ème. (2) Si France bat Pologne et Slovénie bat Israël, alors la France termine 1ère égalité avec Pologne et donc France 1er. (3) Si Pologne bat France et Israël bat Slovénie, alors France 3ème. (4) Si Pologne bat France et Slovénie bat Israël, alors France termine 2ème égalité avec Israël et Slovénie : Pour le moment, les goal averages sont : Israël +13 (reste un match), France -5, Slovénie -8 (reste un match). —> Si Slovénie bat Israël d’au moins 19 points, alors France 3ème. —> Si Slovénie bat Israël entre 4 points et 18 points, alors France 4ème. —> Si Slovénie bat Israël de moins de 3 points, alors France 3ème.
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zonepress- Modifié
Je comprend pas ces calculs d'apothicaires où on imagine qu'Israel tappe forcément la Slovénie. Y'a aucun calcul à faire, on cherche à taper la Pologne on espère avec Sarr. Qu'on ne me dise pas que Coulibaly, Cordinier et Risachet, c'est pas suffisant pour mettre un gros stop à Loyd (y'a pas que lui, mais c'est l'élément qui leur permet de battre les Slovènes et les Israëliens). Après on croise le groupe de l'Espagne si j'ai bien suivi : Grèce, Espagne, Italie est ce que ça change vraiment qqchose pour nous. Si on reste aussi dégeulasse face à la zone, c'est plié d'avance (pareil si on joue la Géorgie et à un degré moindre la Bosnie), si on leur rentre dedans et qu'on impose notre rythme on n'a pas à avoir peur d'eux. Le vrai problème c'est presque est-ce qu'on aura Sarr ou pas. Mais ça il fallait s'en prémunir avant.
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jeildo
Sinon il y a Elise Prod’homme qui a peut être quelques idées …
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