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ITW Frédéric Fauthoux : « Un match un peu bizarre, mais on a vu de belles choses »

Équipe de France - Le sélectionneur Frédéric Fauthoux est revenu sur la victoire de l'équipe de France contre la Belgique (92-64), pour son premier match à l'EuroBasket 2025.
ITW Frédéric Fauthoux : « Un match un peu bizarre, mais on a vu de belles choses »

Frédéric Fauthoux revient sur la première victoire française à l’Euro

Crédit photo : FIBA

L’équipe de France a démarré son EuroBasket par une victoire 92 à 64 contre la Belgique. Juste après le buzzer final, le nouveau sélectionneur Frédéric Fauthoux s’est présenté devant la presse française. S’il a décrit ce match comme « un peu bizarre » en raison de son rythme notamment, il s’est dit rassuré par les attitudes de son équipe et l’implication de chacun.

Frédéric, vous sortez de votre premier match à l’Euro avec une première victoire assez large (+28). Qu’est ce que vous pouvez nous dire sur ce premier match ?

Déjà, c’est la victoire que l’on voulait. Peut-être pas le match que l’on voulait, parce que c’était peut-être un match un peu bizarre. En tout cas, ça m’a donné cette impression-là. Mais je trouve que, dans ce que l’on cherche, sur les rotations, sur l’intensité que l’on veut produire, sur un jeu aéré en attaque, on a vu aussi de belles choses. Et surtout, l’implication de tous les joueurs. Et ça, ça va être l’une de nos grosses forces. On a beaucoup de joueurs à plus de 10 points (cinq à 10 points ou plus, NDLR). C’est un premier match. Et le second arrive bientôt. On va se préparer.

Vous avez été rassuré par le visage montré ce jeudi, par l’intensité, ce que vous avez produit en défense et collectivement ?

Oui, bien sûr. C’est exactement ça. Après, sur plein de choses, on peut faire mieux. Donc on fera mieux dans 48 heures. […] Dans ce sport-là, on peut toujours faire tout mieux. En attaque, en défense. Stopper des joueurs qu’on cible, par exemple.

Tout le monde a marqué au moins 2 points. Est-ce que c’est une satisfaction ?

Oui, parce que le ballon voyage bien. Et chaque joueur est responsabilisé. C’est ce qu’on veut.

Un mot sur la performance de Bilal, et notamment de son double contre hyper spectaculaire sur Ismaël Bako en détente sèche.

Il a une vraie constance défensivement depuis le début de la prépa, il nous l’a encore montré aujourd’hui. C’est le genre d ‘action qui donne de l’énergie à tout le groupe.

Sa manière d’avaler les espaces et d’être agressif comme ça…

Ce sont les qualités de quasiment tous les joueurs de l’équipe de France. On se doit de faire des stops et de pouvoir courir sur le terrain. J’espère que sur la longueur du tournoi, ça payera encore mieux.

Comment évaluez-vous l’adversité qu’il y avait ce soir, contre la Belgique ? Est-ce qu’il faut se méfier parce que ce n’était clairement pas un gros client du groupe ?

Je ne sais pas ce qu’ont fait les autres équipes dans les autres groupes. Mais c’était toujours un premier match. Bien sûr, ce n’était pas la grande Belgique, il leur manquait du monde. Nous aussi. Il fallait gagner le match et on l’a fait. Après, c’est vrai que l ‘adversaire… il ne fallait pas se louper contre eux, et on ne l’a pas fait.

Vous avez pris beaucoup de tirs à 3-points (28, sur 62 tirs). Est-ce qu’il y avait une volonté aujourd’hui ou c’est ce que la défense vous a simplement offert ces choix-là ?

La défense, en passant sous les picks and rolls, nous a donné l’opportunité de beaucoup shoots là-dessus. Et donc, c’est ce qu’on a pris.

La salle était très vide (2 400 spectateurs officiellement, NDLR), il ne se passait pas grand chose.

C’est la particularité des championnats d’Europe, peut-être aussi dans des pays comme ça. Ils vont attendre, je pense, les matchs de la Pologne. Peu importe. Nous, on n’est pas là pour voir si la salle est pleine ou la salle est vide. On est là pour jouer les matchs après les matchs et en gagner le plus possible, en tout cas, dans la première phase.

« France – Slovénie ? Un joueur hors norme en face »

Est-ce que ça faisait partie du côté bizarre ou étrange que vous avez décrit au départ ?

Non, c’est le rythme du match qui a été un peu étonnant. Mais c’est aussi, je pense, ce que le jeu a produit. Ils ont voulu nous priver de la balle pendant un petit moment. Ils ont voulu faire des attaques un peu longues. On s’est adapté par rapport à ça.

Pouvez-vous nous parler un petit peu du match suivant, contre la Slovénie ce samedi ?

On se doute que ça va être un match important parce que c’est la Slovénie, parce qu’il y a un joueur hors norme en face. Maintenant, je pense qu’on ne doit pas cibler des matchs plus importants les uns que les autres. Ça va être un match contre un adversaire plus difficile. Donc, à nous d’être encore meilleur, comme je disais tout à l’heure, sur tous les aspects.

L'équipe de France avant son premier match à l'EuroBasket 2025
L’équipe de France avant son premier match à l’EuroBasket 2025 (photo : FIBA)

Pouvez-vous développer sur le cas Luka Doncic. On sait tous qu’il a perdu 15 kilos pendant l’été. Le jeu va être encore plus polarisé autour de lui. Comment envisagez-vous le duel face à lui ?

Je ne fais pas la langue de bois. Je n’ai pas du tout encore discuté de ce match-là avec mon staff, parce qu’on ne voulait pas se tromper d’adversaire aujourd’hui. Après, c’est possible qu’il y ait des choses particulières qu’on fera contre lui. Parce qu’on l’a quand même regardé il y a quelques matchs. C’est vrai que déjà avant, il monopolisait le jeu et que c’est possible qu’il le fasse encore plus. Mais le match de ce soir va nous donner beaucoup de renseignements. C’est l’un des trois meilleurs joueurs du monde. C’est impressionnant. Nous, peut-être qu’on n ‘a pas ce joueur-là sur ce championnat d’Europe. Par contre, je pense que collectivement, on peut être beaucoup plus fort. Et c’est ce qu’il faudra faire.

A titre personnel, qu’est-ce que ça vous fait de coacher, de préparer un game plan contre un des trois meilleurs joueurs du monde ?

Ça me donne un rappelle que j’avais vu son premier match qu’il avait joué au Real Madrid. On l’avait vu avec mon fils et ma fille, Marine. On s’est dit, tiens, peut-être qu’il sera très, très fort un jour celui-là. Et il est très, très fort (rires).

A Katowice,

Image Gabriel Pantel-Jouve
Gabriel Pantel-Jouve est le fondateur et rédacteur en chef de BeBasket, qu’il anime depuis 2010 (sous le nom de Catch & Shoot). Passé par l’Ecole Publique de Journaliste de Tours, puis deux universités en Amérique du Nord, il a pu développer son expertise sur le basket français, de la Ligue Nationale aux divisions amateurs, durant ces 20 dernières années. En parallèle, il est aussi engagé dans le développement de clubs du côté de Montpellier.
T-shirt offcourt

Commentaires


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un_mec_dans_son_canap
Je trouve que FF est toujours tres juste et lucide en ITW d’apres match.
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sworn
totalement. et (pour l'instant) il ne répond pas de façon automatique et est donc pertinent.
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