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« Je suis fier de tout le monde à Cholet » : les compliments d’Andre Roberson, ancien pigiste à CB

Désormais en quête du titre en Betclic ÉLITE avec l'ASVEL, Andre Roberson est arrivé en France par l'intermédiaire d'une pige médicale à Cholet Basket. Il a eu une pensée pour ses anciens coéquipiers.
« Je suis fier de tout le monde à Cholet » : les compliments d’Andre Roberson, ancien pigiste à CB

Andre Roberson a démarré la saison avec Cholet

Crédit photo : Infinity Nine Media

Alors qu’Oklahoma City entame ce jeudi sa deuxième finale NBA, un ancien membre du Thunder de la grande époque règne actuellement sur les playoffs de Betclic ÉLITE (12 points à 57%, 9 rebonds et 2,3 passes décisives) : Andre Roberson, dont la signature en tant que pigiste médical à Cholet Basket en septembre dernier avait été l’une des sensations du début de saison.

On parlait alors d’un ex-défenseur d’élite en NBA, à la trajectoire en pointillé depuis six ans et demi : seulement 27 matchs disputés entre janvier 2018 et septembre 2024… Un immense pari ! Neuf mois plus tard, il est complètement gagnant, avec 64 matchs disputés en l’espace d’une saison et une place dans le deuxième meilleur cinq de Betclic ÉLITE ! Tellement gagnant qu’Andre Roberson ne s’est pas éternisé dans les Mauges, appâté par la découverte de l’EuroLeague à l’ASVEL.

« Mes frères pour la vie ! » 

Pigiste brillant à Cholet Basket à l’automne dernier, avec huit parties de très bonne facture, l’ancien chien de garde d’OKC a eu une pensée pour son ancien club, éliminé des playoffs la semaine dernière par Bourg-en-Bresse au terme d’une très belle saison.

« J’ai évidemment continué à suivre Cholet Basket toute la saison », indique-t-il. « L’équipe s’est bien battue jusqu’à la fin ! Ils ont dû composer avec beaucoup de blessures dans le sprint final, ils ont perdu beaucoup de joueurs clefs, comme Bastien Vautier. Ça leur a fait beaucoup de mal car l’une des clefs d’une fin de saison réussie est d’arriver à garder l’effectif en bonne santé et en rythme. Dans l’ensemble, ils ont fait du très bon boulot et je suis fier de tout le monde à Cholet. C’est cool de pouvoir les considérer comme mes frères pour la vie. »

Andre Roberson a notamment disputé un match de FIBA Europe Cup, en Suisse, à Fribourg quand il était à Cholet (photo : FIBA)

Les souvenirs de Fabrice Lefrançois

« Déjà, lorsqu’on recrute Andre, c’est une énorme prise de risque. On ne maîtrisait ni son état physique, ni son état d’esprit. Il n’avait fait que 50 matches en cinq ans, lorsqu’il est arrivé. C’est très peu. Alors, tout le staff d’Oklahoma en disait de bonnes choses et il avait toute sa carrière sur des efforts défensifs, donc c’est ce qui nous a fait basculer vers ce choix-là. Après, on ne saura jamais ce qui se serait passé s’il n’était pas venu, mais il nous a aidés, c’est sûr. Il y a le basketteur évidemment, mais il a aussi été notre relais. Et ça, presque dès les premières heures. Il a pris un leadership vocal important et il ne s’affolait jamais, parce qu’il avait connu des choses à une autre échelle. Quand on préparait les matches, qu’on montrait les joueurs adverses en vidéo, il souriait un peu parfois, en se disant sûrement : « Ouais, bon, j’ai défendu LeBron James… » Mais à côté de ça, il a emmené cette espèce de fierté positive. Je prends un exemple : un jour, on discute d’un poste 4 adverse en se demandant si on fait une prise à deux ou pas. Évidemment, lui dit non, je n’ai pas besoin d’aide. Derrière, Cleveland (Melvin) sur le même poste ne peut pas demander d’aide forcément : il a fait jouer la fierté, fait comprendre qu’il ne faut avoir peur de personne. Ce sont des petits détails, mais qui ont été importants et qui nous ont aidés sur l’ensemble de la saison.

Il arrive un vendredi, fait son premier entraînement avec nous, et on voit que c’est sa première expérience en Europe, qu’il n’a pas les codes. Il arrive de NBA, a touché 10 millions de dollars lors de sa dernière saison là-bas, a connu des infrastructures qui n’ont rien à voir. Il passe du Madison Square Garden à la Meilleraie en quelque sorte. Les deux sont très chargés en histoire, mais en termes de confort, ce n’est pas la même chose (rires). Son premier entraînement est donc assez hésitant le vendredi, et le samedi il découvre le tournoi de Sablé-sur-Sarthe, le samedi soir, il dort dans un hôtel où la douche est presque directement dans la chambre… on n’est pas sur des standards NBA ! Et dès le lundi, l’emmène se rouler dans la boue en stage cohésion. Mais le mardi, il était toujours là à l’entraînement et il prenait du plaisir, donc on s’est dit : OK, il est content d’être avec nous. »

Au micro d’Ouest France

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