Laurent Prache (Saint-Quentin) réagit à la mise en retrait de Philippe Da Silva : « Je suis triste car c’est un coach qui nous correspondait »

Laurent Prache revient sur l’éviction de Philippe Da Silva
La mise en retrait de Philippe Da Silva a marqué un tournant cette saison pour le Saint-Quentin Basketball (SQBB), plongé dans une situation sportive devenue préoccupante. Dans L’Aisne Nouvelle, Laurent Prache revient sur cette décision difficile, prise selon lui avec respect et lucidité. Le président du club de Saint-Quentin insiste sur le contexte, l’irrégularité sportive et surtout la dimension humaine qui entoure le départ de l’entraîneur.
Les mots forts de Laurent Prache sur une période délicate
Laurent Prache ne masque pas sa déception. « Comme tout le monde, je suis déçu et triste de la situation actuelle », explique-t-il, regrettant une irrégularité sportive devenue pesante au fil des matchs. Il évoque ces rencontres où l’état d’esprit de l’équipe donnait de l’espoir, et d’autres où le collectif semblait passer à côté de tout. Une instabilité difficile à accepter pour le président comme pour l’ensemble du club.
Une décision prise dans l’intérêt du club
L’enchaînement des contre-performances a progressivement fait peser une pression accrue sur le coach. « On oublie souvent qu’un coach est le premier exposé quand les résultats ne sont pas là », rappelle Laurent Prache. Il souligne que Philippe Da Silva n’a pas attendu une décision venue de la direction : « Avant même que la direction ne le mette sous pression, Philippe a estimé qu’il devait endosser cette responsabilité. Il a agi pour le bien du club, du public, des supporters, des partenaires… et c’est tout à son honneur. »
Une relation humaine mise à l’épreuve
Au-delà des résultats, cette relation en construction se voit brutalement interrompue. « C’est une décision douloureuse, car c’est une personne avec de très belles valeurs », confie le président. Il insiste sur la proximité construite depuis juin et la parfaite adéquation entre l’entraîneur et le club. « Je suis un peu triste car c’est un club qui lui correspondait, et un coach qui nous correspondait. »
Ce que représente cette transition pour le SQBB
Cette décision ouvre une nouvelle période d’incertitude mais aussi de reconstruction. Le président rappelle que la priorité reste de ramener stabilité et cohérence dans le jeu, sans effacer l’apport humain de Philippe Da Silva au cours des cinq années passées. Avant la trêve internationale, l’ancien assistant Pedro Nuno Monteiro aura à gérer la réception de Cholet Basket ce samedi 22 novembre.

























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